Introduction La mesure de la fonction sudorale est utilisée pour évaluer l’atteinte des petites fibres nerveuses périphériques pouvant être lésées précocement chez les patients diabétiques. Ainsi ...SUDOSCAN est une méthode validée pour le dépistage de la neuropathie. Cette étude avait pour but d’évaluer sa pertinence dans le dépistage et le suivi de la néphropathie et la rétinopathie. Patients et méthodes Une étude prospective était réalisée de janvier à septembre 2014 chez 189 patients diabétiques avec réalisation d’une mesure SUDOSCAN. Les données morphométriques et biologiques étaient analysées de façon anonyme, et pour 47 d’entre eux un rétinographe était interprété par un ophtalmologiste en insu. Les résultats étaient exprimés sous forme de moyenne ± DS ou de médiane intervalles interquartiles et les comparaisons faites par un test de Chi². Résultats Dans cette population d’âge moyen 60 ± 16 ans, et d’HbA1C moyenne 9,0 ± 1,3 %, les patients avec une clairance MDRD < 60 avaient des conductances aux pieds significativement plus basses que ceux avec MDRD > 90 ml/min/1,73 m² (69 56-82 vs 79 71-83 µS, p = 0,03). Les résultats de conductance sont similaires pour les groupes microalbuminurie > 39,1 et < 6,7 mg/L avec pour les mains 58,1 46,9-72,8 vs 67,7 56,4-78,2 µS, et pour les pieds 70,3 59,7-79,9 vs 78,4 70,5-82,2 µS, p = 0,0263. Pour les groupes protéinurie > 0,19 et < 0,07 g/L seules les différences de conductances aux mains sont significatives (59,5 47,9-73,7 vs 67,2 55,7-75,3) µS, p = 0,038. Une tendance à des conductances plus basses était observée pour les patients avec rétinopathie (73 69-80 vs 81 72-83 µS, p = 0,08). Discussion Cette étude montre une excellente corrélation entre les mesures SUDOSCAN et les marqueurs biologiques de néphropathie diabétique, ainsi qu’une tendance pour une corrélation avec la rétinopathie. L’appareil pourrait être utilisé non seulement pour le dépistage précoce et le suivi de la neuropathie diabétique, mais aussi dans celui des autres atteintes microangiopathiques. Cette étude prospective se poursuit et comportera l’analyse de suivi des patients par une mesure SUDOSCAN annuelle. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.
Introduction La HAS a publié des recommandations pour la pratique de l’autosurveillance glycémique (ASG) dans le diabète de type 2 (DT2) en proposant un nombre quotidien de glycémies capillaires (GC) ...selon le traitement. L’objectif de ce travail est d’évaluer les pratiques de l’ASG d’une cohorte de patients DT2 suivis en diabétologie en tenant compte du risque hypoglycémique. Patients et méthodes Cette enquête rétrospective a porté sur les sujets DT2 suivis en bilan annuel (mars 2011 à juin 2012) dans un service de diabétologie de CHU. À cette occasion est réalisée une évaluation du nombre quotidien de CG et de la fréquence des hypoglycémies rapportées par le patient. Le traitement à risque comprend au moins un médicament hypoglycémique (TThypo) : sulfamide hypoglycémiant, glinide et/ou ou insuline. Résultats Parmi les 1788 patients (IMC : 29,8 ± 1,3 kg/m2 ; durée du diabète : 23,6 ± 2,4 ans), 68,7 % bénéficient d’un TThypo. Il existe une association forte entre TThypo et survenue d’hypoglycémie (> à 4 par mois ; p < 0,01). Or, 18,5 % des DT2 avec un TThypo ne réalisent aucune ASG. Parmi les DT2 insulinotraités (n = 839), 72,7 % réalisent entre 2 et 4 CG/j et 10,8 % moins d’un CG/J ; 8,82 % des patients rapportant plus de 4 hypoglycémies/mois ne réalisent pas d’ASG. Parmi les patients sans TThypo, 41,5 % pratiquent une ASG quotidienne. Sur l’ensemble de l’échantillon, 49,4 % des patients effectuent une ASG en conformité avec les recommandations. Conclusion Dans ce service de diabétologie, la pratique de l’ASG n’est conforme aux recommandations de l’HAS que pour la moitié des DT2. L’ASG ne semble pas optimale chez les patients DT2 à risque d’hypoglycémie. Inversement, son utilisation semble excessive dans les situations à moindre risque. L’ASG mérite d’être évaluée régulièrement chez les patients DT2 afin d’en améliorer le rapport coût/bénéfice.
Introduction Le contrôle de la pression artérielle (PA) est un objectif prioritaire pour les patients diabétiques de type 2 (DT2) au même titre que le contrôle glycémique. Les objectifs de cette ...étude sont de décrire les résultats de PA obtenus dans une cohorte de patients suivis dans un centre hospitalier de recours, de les comparer à l’échantillon représentatif national ENTRED 2007–2010 et d’évaluer la conformité des prescriptions de traitements antihypertenseurs (antiHTA) par rapport aux référentiels de la HAS. Patients et méthodes Cette enquête rétrospective a porté sur les patients DT2 reçus en hospitalisation de jour entre juin et novembre 2010 dans un service de diabétologie de CHU. À l’occasion de ce bilan annuel des complications du diabète est réalisée une mesure automatisée de la PA (Dynamap® ). Résultats L’analyse porte sur 1 041 patients (âge : 62 ± 11 ans; femmes : 40 %). L’association DT2 et hypertension artérielle (HTA) est fréquente (73 %) et proche de la fréquence retrouvée au sein d’ENTRED (80 %). Cette situation est associée à des complications cardiovasculaires et rénales pour respectivement 20 % et 31 % des patients. La PA moyenne est égale à 130,5/71,5 mmHg. L’objectif < 130/80 mmHg est atteint chez 47,6 % des patients. Les monothérapies antiHTA sont conformes à 95 % aux référentiels (PA médiane = 131/71,5 mmHg). Les bithérapies antiHTA sont conformes à 99,5 % (médiane = 132,5/72 mmHg) et les trithérapies à 83 % (médiane = 133,5/72 mmHg). Discussion Dans un service de diabétologie de recours, la stratégie thérapeutique anti-hypertensive semble conforme aux recommandations de la HAS. Cependant, l’objectif de 130/80 mmHg n’est atteint que pour la moitié des patients environ, résultat que l’on retrouve dans l’étude ENTRED (51 %). L’HTA étant un facteur de risque cardiovasculaire majeur pour le patient DT2, ces résultats ne sont pas optimaux. D’autres approches sont à étudier et notamment la problématique de l’observance.
L'acte d'administration, comme chacune des étapes du circuit du médicament, est source d'événements iatrogènes médicamenteux. Le but de notre étude était de vérifier si les patients recevaient ...effectivement les médicaments qui leur étaient prescrits et de proposer des éléments d'amélioration. Nous avons procédé a posteriori par comparaison entre les relevés de prescription («
Programme de prescriptions
») et les relevés d'administration («
Feuilles de surveillance
»). Les différences relevées ont été classées en fonction des types d'erreurs définis par l'American Society of Hospital Pharmacists et par l'American Society of Consultant Pharmacists. Cette étude a été menée dans le service de réanimation médicale pédiatrique d'un centre hospitalier universitaire. Nous avons contrôlé 1035 lignes d'administration, parmi lesquelles 180 différences (soit 17,4
%) ont été détectées. Elles se répartissaient de la manière suivante
: 63 omissions, 44 erreurs de débit, 42 administrations non prescrites, 20 erreurs d'horaire, 7 erreurs de dose, 2 erreurs de forme, 2 erreurs d'un autre type et aucune erreur de voie d'administration. Le choix de cette technique, contrairement à l'observation directe ne nous permet pas de contrôler ce qui a réellement été administré au patient. Nous n'avons vérifié que l'enregistrement écrit de l'administration. Nous n'avons cherché à identifier ni les causes ni les conséquences des erreurs sur les patients. Suite à cette étude, des améliorations ont été mises en place dans le service
: un nouveau «
Programme de prescriptions
» (en attendant une prescription informatisée) et des protocoles de reconstitution, et de dilution des médicaments les plus prescrits.
The administration act, as each step of the drugs circuit, can lead to an adverse drug event potentially harmful for the patient. The aim of this study was to highlight the adverse drug events outcoming at the administration stage and to suggest improvement elements. Errors were identified in a retrospective manner. We compared the written prescriptions (“
Prescription forms”) with the administration registration (“
Administration forms”). The differences observed between these two paper media were classified according to the errors types defined by the American Society of Hospital Pharmacists and by the American Society of Consultant Pharmacists. This study settled in the pediatric intensive care unit of a teaching hospital. We checked 1035 administrations lines: 180 errors (17,4%) were detected, including 63 omissions, 44 infusion rate errors, 42 administrations without prescription, 20 administration time errors, 7 dose errors, 2 drug form errors, 2 errors of other types, but no route of administration error. This method choice is debatable because without direct observation we could only compare what was noted to be administrated and not what was really administrated. We did not try to identify neither the causes nor the consequences of these errors on the patients. Following this study, several improvements have been set up: a new “Prescription form” (expecting the computerized prescription order entry) and reconstitution and dilution protocols for the most prescribed drugs.
INTERVIEW WITH JULIE I. MAY May, Julie I.; Magalhães, Valéria Barbosa de
Estudos históricos (Rio de Janeiro, Brazil),
12/2021, Letnik:
34, Številka:
74
Journal Article
Chez certains patients allergiques à l’aspirine, son utilisation comme antiagrégant plaquettaire peut s’avérer obligatoire, l’induction de tolérance est alors à mettre en place. Notre objectif est de ...sécuriser l’induction de tolérance à l’aspirine au cours de toutes les étapes quel que soit le moment de la journée y compris dans des services peu habitués à cette procédure.
Un groupe de travail pluridisciplinaire, regroupant la pharmacie à usage intérieur (PUI) et le département de dermatologie et d’allergologie, a été constitué. Ce groupe a étudié les options de fabrication per os (gélules ou seringues administrées par voie orale SVO) et de mise en place adéquate.
Un protocole standardisé et une ordonnance type sont rédigés comme référence à chaque demande d’induction de tolérance. Trois doses cibles (75, 160 et 250mg) sont définies ainsi que la marche à suivre pour la réalisation de l’induction de tolérance. Jusqu’à 26 gélules sont nécessaires pour atteindre la dose cible. La possibilité de diluer le contenu des gélules dans de l’eau a été vérifiée. Une fiche de suivi d’administration est rédigée afin d’assister le personnel soignant tout au long de la procédure.
La fabrication sous forme gélule ou SVO est comparée. Les gélules présente l’avantage d’être préparée à l’avance en série, par du personnel qualifié, et de permettre une dispensation sous forme de kit prêt à l’emploi. Le temps pour la réalisation de 10 kits a été estimé à une demi-journée de temps préparateur.
Les documents écrits par le groupe de travail sécurisent le circuit, de la prescription à l’administration. Les recommandations et surveillances à appliquer lors de la réalisation des tests d’induction y sont mentionnées. La réalisation des préparations en avance, par du personnel formé et selon les bonnes pratiques de préparation sécurise l’étape de fabrication. La présentation sous forme de kits prêts à l’emploi sécurise la dispensation, notamment lors du service de garde où l’interne en pharmacie est seul au sein de la PUI. La mise en place des kits est effective depuis le 2 novembre 2016, une évaluation sera nécessaire pour s’assurer de la compréhension et de l’adhésion à ce protocole.
Resumen: De acuerdo a la norma oficial Mexicana NOM-004-SAG/GAN-2018, para la producción de miel y especificaciones, Miel: "Es la sustancia dulce natural producida por abejas a partir del néctar de ...las flores o de secreciones de partes vivas de plantas o de excreciones de insectos succionadores de plantas que quedan sobre partes vivas de las mismas y que las abejas recogen, transforman y combinan con sustancias específicas propias, y depositan, deshidratan, almacenan y dejan en el panal para que madure o pueda añejarse” (SADER, 2020). Las propiedades de la miel derivan del origen botánico ya que al recolectar el néctar y el polen de las plantas que las abejas visitan también sustraen metabolitos secundarios que pueden ser benéficos para la salud humana y la flora melífera posee características apreciadas en lo ornamental. El objetivo del estudio fue identificar la flora melífera con potencial ornamental y medicinal en los apiarios del estado de Yucatán. Los resultados de este trabajo permitirán potencializar el uso de las plantas en diferentes áreas de la ciencia como en la medicina y en el comercio ornamental. Como parte de la metodología aplicada al presente estudio se colectaron e identificaron las especies que se encontraban cerca de los apiarios, se categorizó cada planta según el valor (melífero, ornamental y medicinal). Posteriormente se realizó una palinoteca con el material colectado que nos sirvió de referencia para determinar el origen botánico de las mieles en el estado de Yucatán. Se identificaron 64 especies en floración durante las visitas a los apiarios que pertenecen a las familias Acanthaceae, Agavaceae, Apocynaceae, Asteraceae, Bignoniaceae, Boraginaceae, Cactaceae, Capparaceae, Commelinaceae, Convolvulaceae, Euphorbiaceae, Fabaceae, Lythraceae, Malpighiaceae, Malvaceae, Moringaceae, Oxalidaceae, Passifloraceae, Polygonaceae, Rubiaceae, Rutaceae, Sapindaceae, Sapotaceae, Solanaceae, Urticaceae y Verbenaceae. De las 116 plantas identificadas, 40 fueron de uso melífero, 28 ornamental y 48 con uso medicinal. Se anexaron 50 especies con la descripción morfológica del polen a la palinoteca del Centro de Investigación y Asistencia en Tecnología y Diseño del Estado de Jalisco A.C. (CIATE) Subsede Sureste. Algunas de las mieles examinadas fueron clasificadas como monoflorales de dos especies importantes en el estado Piscidia piscipula y Gymnopodium floribundum.