La démence fronto-temporale (DFT) est une maladie neurodégénérative se manifestant par des troubles du comportement mais les phénotypes prédementielles des DFT sont peu décrits hormis le trouble ...comportemental léger (MBI).
Déterminer de manière rétrospective les caractéristiques cliniques et radiologiques des DFT débutantes, la proportion de patients répondant aux critères de MBI au stade prodromal.
Patients inclus : diagnostic de DFTvc probable, suivi d’au moins deux ans au centre mémoire de Lille entre 2010 et 2021, avec initialement un MMSE supérieur à 20 et des biomarqueurs du liquide cérébrospinal négatifs pour la maladie d’Alzheimer. Patients exclus : phénotype initial langagier ou parkinsonien atypique isolé. Constitution des groupes : phénotype initial « comportemental » ou « non-comportemental ». Comparaison : sur le plan clinique, neuropsychologique et radiologique.
Soixante-dix-sept patients avec diagnostic probable de DFTvc (28 certaines) ont été inclus : 57 patients (74,0 %) avaient un phénotype initial « comportemental » et 20 (26,0 %) un phénotype « non-comportemental ». Ces derniers correspondaient à des formes amnésiques (n=9), dyséxécutives (n=4), mixtes (n=6) ou psychiatriques (n=1). Les critères de MBI étaient remplis par la majorité des patients “comportemental” mais pas par les « non-comportemental » Des différences significatives ont été mise en évidence également en imagerie.
Nous avons mis en évidence dans ce travail que les DFTvc ne débutaient pas tous par des troubles du comportements mais dans un bon nombre de cas par une présentation cognitive isolée dont certaines amnésiques pures, ce qui allonge le délai diagnostique. Il pourrait être intéressant de proposer de nouveaux critères diagnostiques pour caractériser ces formes prodromales de DFTvc, actuellement mal définies.
Il existe de manière fréquente des présentations initiales non comportementales de DFTvc.
La carence en vitamine B12 est une situation fréquente. Ces étiologies sont multiples dominées par la maladie de Biermer et le syndrome de non-dissociation de la vitamine B12 chez le sujet âgé.
Femme ...de 50 ans, sans antécédent pathologique, est amenée à la consultation neurologique par son fils pour des troubles de la mémoire et difficulté de concentration avec un déclin cognitive d’installation progressive depuis 5 mois. L’examen clinique a trouvé un ralentissement psychomoteur et un discours globalement pauvres ainsi qu’un syndrome démentiel manifeste avec un score MMSE initial à 14/30, l’examen neurologique n’a pas montré de déficit particulier avec, à l’examen général, la présence d’une pâleur cutanéomuqueuse. L’NFS a révélé une anémie macrocytaire à 8,6g/dL et un VGM à 108fl, le taux sérique de la vitamine B12 était bas à 80pg/mL et les anticorps anti-cellules pariétales ainsi que les anticorps anti-facteurs intrinsèques ont été positifs le reste du bilan étiologique était sans particularité notamment une IRM cérébrale. Le diagnostic de déficit en vitamine B12 secondaire à une maladie de Biermer a été retenu Le schéma de substitution par voie parentérale a été instauré et l’évolution a été marquée par une amélioration des symptômes et la patiente a pu reprendre son autonomie avec un MMSE de contrôle à 20/30 après 1 mois de traitement.
Les manifestations neuropsychiatriques attribuables à la carence en vitamine B12 au cours de la maladie de Biermer sont polymorphes et rarement inaugurales. La carence en vitamine B12 doit être rechercher devant toute symptomatologie neurologique progressive inexpliquée et une supplémentation précoce permettent de limiter les séquelles irréversibles.
La carence en vitamine B12 est habituellement révélée par des troubles digestifs et des anomalies hématologiques. Néanmoins, les troubles neurologiques isolées et inaugurales reste une présentation clinique assez rare.
Le Lymphome primaire du système nerveux central (LPSNC) est une forme de lymphome non-Hodgkinien, affectant le SNC. Il peut être responsable de troubles cognitivo-comportementaux, avec parfois un ...retard diagnostique.
Décrire les modalités de diagnostic d’une série de patients avec démence rapidement progressive DRP (1 à 2 ans du début de la plainte cognitive aux troubles cognitifs) diagnostiqués comme LPSNC.
Les patients avec une DRP et diagnostic final de LPSNC ont été identifiés rétrospectivement dans la base de données du service de neurologie des Hôpitaux Civils de Colmar. La présentation clinique, l’imagerie et les analyses de LCR ont été relevées dans les dossiers. Les concentrations d’interleukines (IL) 6 et 10 ont été mesurées par cytométrie en flux (technique CBA : « cytometric bead array » ; BD Biosciences, limite de détection 2,5pg/mL).
Neuf sur 53 patients avec LPSNC (4 hommes, 3 femmes) présentaient une DRP. L’âge médian était de 70 ans, avec délai médian diagnostique de 3 mois. Tous présentaient une atteinte cognitive, avec troubles comportementaux chez 8/9. Les IRM cérébrales objectivaient des lésions chez 7/9 patients. La PL réalisée chez 7 patients trouvait une hypercellularité chez 6/7, dont 5 avec méningite lymphomateuse. Le taux d’IL10 était élevé chez chaque patient, avec ratio IL10/IL6>1 pour 6 patients.
Une DRP doit faire rechercher une cause curable de démence, dont le LPSNC fait partie, d’autant que le délai diagnostic impacte cette curabilité. Une IRM cérébrale injectée doit être réalisée. L’analyse du LCR aide au diagnostic de LPSNC par la cytologie ou la cytométrie en flux. IL10 et le ratio IL10/IL6, plus accessibles, peuvent aider à orienter la démarche diagnostique.
Le LPSNC doit être évoqué devant une DRP afin de ne pas méconnaître une cause curable. L’IRM cérébrale et l’analyse du LCR avec notamment le dosage des IL10 et 6 aident au diagnostic
Les sujets âgés constituent le groupe le plus vulnérable au SARS-Cov2, avec une mortalité élevée. Les troubles neurocognitifs sont une comorbidité fréquente chez les patients âgés. Néanmoins, les ...spécificités de la COVID-19 chez ces patients restent mal connues.
Notre étude a visé à décrire les caractéristiques cliniques et le pronostic de l’infection à SARS-Cov2 ainsi qu’à élucider les défis de prise en charge chez des patients souffrant de troubles neurocognitifs admis dans un service de neuropsychogériatrie.
Nous avons réalisé une étude prospective observationnelle entre mars et mai 2020 dans le service de neuropsychogériatrie de l’hôpital Leopold-Bellan. Les patients présentant des troubles cognitifs, pour lesquels une infection à SARS-Cov2 (PCR ou TDM thoracique) a été confirmée, ont été systématiquement inclus. Les données démographiques, cliniques et paracliniques ont été collectées sur toute la durée de l’hospitalisation.
Trente-six patients (âge médian : 86 ans, 62–98) ont été inclus. L’infection à SARS-Cov2 n’était pas toujours le motif d’hospitalisation. Les symptômes les plus fréquents étaient l’asthénie et la fièvre, la confusion et les chutes. Les complications notées : un état dépressif dans 42 % des cas, un comportement de déambulation (42 %), la survenue d’un syndrome de détresse respiratoire aiguë (28 %), la survenue d’AVC (4 patients) et de crises convulsives (3 patients). La mortalité intra-hospitalière à la phase aiguë était de 27,8 %, secondaire aux complications respiratoires.
La fréquence des évènements neuropsychiatriques à la phase aiguë du COVID-19 dans notre cohorte est significative. Les troubles cognitifs et la déambulation dans le cadre de l’isolement ont été un défi à relever dans la prise en charge. La prise en charge thérapeutique et le consentement aux protocoles ont soulevé des questionnements éthiques importants.
Les personnes âgées souffrant de troubles cognitifs et contractant le SARS-COV2 présentent un double défi de prise en charge, sur le plan de la COVID-19 et des troubles psychocomportementaux en lien avec leur pathologie et les mesures sanitaires imposées.
L’allèle e4 du gène APOE est établi principal facteur de risque génétique de la maladie d’Alzheimer, mais son association avec d’autres types de démence et avec le « Mild cognitive impairment » (MCI) ...n’est pas évidente.
Déterminer les fréquences génotypiques et alléliques du gène APOE chez des patients atteints de démence et de MCI et étudier l’influence des allèles e2 et e4.
Au total, 118 participants ont été inclus : 62 témoins âgés cognitivement normaux et 56 patients répartis en 8 cas de MCI, 34 cas de maladie d’Alzheimer et 14 cas de démences non-Alzheimer. Le génotype APOE a été déterminé par la méthode PCR-RFLP.
L’allèle e4 était significativement associé au risque de la maladie d’Alzheimer (p=0,005 ; OR=20,175, IC95 % : 2,521–161,494) et des démences non-Alzheimer (p=0,003 ; OR=28,750, IC95 % : 3,189–259,188), mais pas avec le MCI. Cependant, nous n’avons retrouvé aucune association significative de l’allèle e2 ni avec le MCI, ni avec les démences.
L’allèle e4 étant un facteur de susceptibilité évident pour la MA et éventuel pour les autres démences, la prévention de la démence chez les individus à risque serait possible par l’action sur des facteurs de risque modifiables, environnementaux et liés au style de vie, dont certains auraient même un effet synergique avec l’allèle e4.
L’allèle e4 est un facteur de risque pour la maladie d’Alzheimer et les démences non-Alzheimer, mais il n’est pas associé avec le MCI. L’allèle e2 semble être protecteur de la survenue de démences, ces résultats nécessitent d’être vérifiés sur un échantillon plus large.
Les biomarqueurs du liquide cérébrospinal (LCS) et la tomographie par émission de positons permettent le diagnostic in vivo de la maladie d’Alzheimer (MA) mais leur accessibilité est limitée. Des ...biomarqueurs plasmatiques présenteraient un fort intérêt clinique.
Évaluer le pouvoir discriminant de la p-tau181 plasmatique dans la MA et d’autres atteintes neurocognitives versus des sujets contrôles dans une cohorte issue de la pratique clinique courante.
Au total, 219 sujets du centre de neurologie cognitive, hôpital Fernand-Widal, ont été systématiquement inclus : 22 contrôles, 118 avec une MA (42 au stade de Mild Cognitive Impairement MCI et 76 au stade de démence), 12 avec une maladie à corps de Lewy, 15 avec une démence frontotemporale, 3 avec une démence vasculaire et 49 avec un MCI non lié à une MA. Les biomarqueurs du LCS (AB42, tau phosphorylée, tau totale) ont été mesurés (Lumipulse). P-tau181 a été mesurée dans le LCS ainsi que dans le plasma en méthode SIMOA.
P-tau181 plasmatique était augmentée dans la MA dès le stade de MCI (p<0,001). Elle différenciait les sujets amyloïdes+ des sujets amyloïdes-(AUC=85,80 %, IC95 %=80,84–90,77 %), les patients MA des contrôles (AUC=96,01 %, IC95 %=92,46 %–99,56 %) et de ceux avec une autre pathologie (AUC=84,07 %, IC95 %=76,4 %–94,51 %). P-tau181 plasmatique était corrélée à p-tau181 du LCS (r=0,73, p<0,0001), aux autres marqueurs du LCS (tau, ratio amyloïde : p<0,0001), au MMSE (p<0,0001) et à l’atrophie hippocampique (p=0,005).
Comparativement aux résultats obtenus dans des cohortes de recherche, p-tau181 plasmatique était augmentée dans la MA dès le stade précoce de MCI et permettait le diagnostic différentiel par rapport aux autres atteintes.
Le dosage de la protéine P-tau181 plasmatique ouvre des perspectives en pratique clinique courante. Des études explorant son utilité dans les essais thérapeutiques sont en cours.
À l’approche de thérapies ciblées dans les formes génétiques de démence frontotemporale (DFT) et sclérose latérale amyotrophique (SLA), l’identification des biomarqueurs d’évolution présymptomatique ...et conversion clinique représente un enjeu majeur.
Nous souhaitions évaluer les niveaux plasmatiques de la chaîne légère des neurofilaments (NfL) afin d’en déterminer les principaux facteurs de variabilité et leur potentiel comme marqueur d’évolution de la maladie.
Au total, 358 sujets ont été inclus dans les protocoles PREV-DEMALS, Predict-PGRN, ou par le réseau national sur la DFT/DFT-SLA. La population comportait 101 patients (53 porteurs d’expansion C9orf72, 48 de mutation GRN), 87 porteurs présymptomatiques (49 C9orf72, 38 GRN) et 170 contrôles. Les participants avaient eu entre 1 à 6 prélèvements plasmatiques pendant un suivi moyen de 4 ans. Le dosage des NfL a été effectué avec la technique ELISA ultrasensible SIngle MOlecule Array (SIMOA).
Les valeurs de NfL étaient plus élevées chez les patients comparées aux contrôles et présymptomatiques, sans impact du sexe. Les valeurs des contrôles corrélaient avec l’âge au prélèvement, et le taux d’augmentation annualisé moyen était 3,9 %. Le génotype avait un impact chez les patients, avec des valeurs de base et une progression plus importantes associées aux mutations GRN. Les NfL chez les présymptomatiques, comparables aux contrôles à l’inclusion, augmentaient significativement dans un sous-groupe.
Le dosage plasmatique des NfL avec la technique SIMOA s’avère un marqueur utile pour tracer l’évolution de maladie chez les porteurs des mutations GRN et C9orf72, les principales causes génétiques de DFT et/ou SLA. Un suivi longitudinal approprié chez les porteurs présymptomatiques pourrait permettre de monitorer leur phase préclinique et d’identifier ceux proches de la phénoconversion.
Cette étude confirme la relation entre NfL et processus dégénératif dans le contexte des mutations GRN et C9orf72, et propose des seuils pathologiques adaptés en fonction de l’âge au prélèvement.
Démence et criminalité Alem, Amani
Revue neurologique,
April 2021, 2021-04-00, Letnik:
177
Journal Article
Recenzirano
Les maladies neurovégétatives peuvent provoquer un dysfonctionnement des structures impliquées dans le jugement, les fonctions exécutives et la violence. Ces comportements classés comme criminels ...sont parfois la première manifestation d’une démence.
Notre objectif est de montrer que les lésions liées à la démence pourront être associées à un sous-type de comportement impulsif et agressif avec un risque accru de crime, et qui peuvent imposer un lourd fardeau social et judiciaire pour le patient ainsi que la société.
À travers les revues de la littérature :
– nous allons essayer de mettre le doigt sur les études qui ont porté sur l’état mental des criminels âgés et les aspects médico-légaux correspondants ;
– montrer qu’un comportement criminel d’apparition récente chez un adulte devrait susciter une recherche de maladie cérébrale ou de troubles liés à la démence.
Les études révèlent que les comportements criminels sont plus fréquents dans le groupe de démence frontotemporale (20 %) et la variante sémantique de l’aphasie progressive (11 %) que chez ceux atteints de la maladie d’Alzheimer (4 %).
Si un crime est commis par une personne atteinte de démence ou autres troubles mentaux graves, la loi sur la procédure judiciaire permet au tribunal de s’abstenir de poursuites.
Le comportement criminel peut être la première manifestation des démences, les évaluations judiciaires de la criminalité pourraient leur attribuer de nouveaux critères, ces personnes devraient être traitées différemment par la loi.
Les dégénérescences lobaires frontotemporales (DLFT) sont un groupe de pathologies hétérogènes dont les présentations cliniques peuvent être similaires à celles de la maladie d’Alzheimer (MA), ce qui ...est source d’hésitation diagnostique.
Le but de cette étude est de déterminer les phénotypes cliniques ayant entraîné une hésitation entre un diagnostic de DLFT et de MA dans une population au diagnostic final certain (par analyse histologique ou confirmation génétique).
Les cas étudiés sont sélectionnés parmi les patients ayant consulté au centre mémoire de Lille ou de Bailleul entre 1993 et 2019 avec un diagnostic final certain de DLFT ou de MA. Ils sont répartis en quatre groupes : les groupes DLFT-MA et MA-DLFT (hésitation entre DLFT et MA avec respectivement diagnostic final certain de MA et de DLFT) et les groupes MA-MA et DLFT-DLFT (diagnostic sans hésitation respectivement de MA et de DLFT). Un phénotype clinique est attribué aux cas et les prévalences des différents phénotypes sont comparées.
Cent vingt-neuf patients ont été inclus dans cette étude. La prévalence des phénotypes « aphasie primaire progressive » et « présentation amnésique isolée » est significativement plus importante dans le groupe MA-DLFT (respectivement 33,3 % et 16,7 %) que dans le groupe DLFT-DLFT (respectivement 10,9 % et 0 %). La prévalence du phénotype « aphasie primaire progressive » est significativement plus importante dans le groupe DLFT-MA (47,1 %) que dans le groupe MA-MA (2,9 %).
Les présentations amnésiques isolées (et de manière plus large, les présentations comportementales avec troubles mnésiques associés) de DLFT sont source d’hésitation diagnostique avec la MA. Les présentations langagières, notamment quand le sous-type est indéterminé, peuvent également entraîner une hésitation entre DLFT et MA.
Dans certaines présentations cliniques, le diagnostic de DLFT et de MA reste difficile. Les prélèvements cérébraux post-mortem doivent ainsi être encouragés afin de pouvoir réaliser des études clinicopathologiques.
L’aducanumab est un AC monoclonal humain ciblant les formes agrégées d’Aβ (oligomères solubles et fibrilles insolubles). EMERGE et ENGAGE sont 2 études de phase III mondiales, randomisées, en double ...insu, contrôlées vs placebo, de 18 mois.
Ces études, aux méthodologies identiques, ont évalué l’efficacité et la sécurité d’emploi de l’aducanumab chez des patients de 50 à 85 ans avec une maladie d’Alzheimer (MA) débutante (troubles cognitifs légers dus à la MA ou démence légère liée à la MA).
Les critères d’inclusion comprenaient une TEP-amyloïde positive, un MMSE de 24 à 30, un score CDR Global de 0,5, et un score RBANS-DMI≤85. Pendant la période contrôlée vs placebo de 18 mois, les patients ont été randomisés 1/1/1 pour recevoir l’aducanumab à dose faible, l’aducanumab à dose élevée ou un placebo, administré en IV toutes les 4 semaines. Le critère de jugement principal était la variation du score CDR-SB à la sem 78. Les critères secondaires étaient la variation des scores MMSE, ADAS-Cog13 et ADCS-ADL-MCI.
Après l’analyse de futilité planifiée, une analyse réalisée suite au gel de base final a montré que EMERGE avait satisfait son critère de jugement principal, conformément au plan d’analyse statistique préspécifié. Les patients traités par aducanumab à dose élevée ont présenté une réduction significative du déclin clinique mesuré par les CDR-SB à la semaine 78 (22 % vs placebo, p=0,01).
ENGAGE n’a pas satisfait son critère de jugement principal. Cependant, les données des patients de l’étude ENGAGE qui avaient atteint une exposition suffisante à l’aducanumab à dose élevée ont corroboré les résultats d’EMERGE. Le profil de sécurité d’emploi et de tolérance de l’aducanumab dans les études EMERGE et ENGAGE concordait avec celui observé dans les études précédentes.
EMERGE a satisfait à son critère de jugement principal, conformément au plan d’analyse statistique préspécifié. Les données d’un sous-groupe de patients d’ENGAGE corroborent les résultats d’EMERGE.