The Chicago School diaspora Jacqueline Low, Gary Bowden
The Chicago School diaspora,
2013, 20131201, 2013, 2013-12-05, 2013-12-01
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When the University of Chicago was founded in 1892 it established the first sociology department in the United States. The department grew rapidly in reputation and influence and by the 1920s ...graduates of its program were heading newly formed sociology programs across the country and determining the direction of the discipline and its future research. Their way of thinking about social relations revolutionized the social sciences by emphasizing an empirical approach to research, instead of the more philosophical "armchair" perspective that previously prevailed in American sociology. The Chicago School Diaspora presents work by Canadian and international scholars who identify with what they understand as the "Chicago School tradition." Broadly speaking, many of the scholars affiliated with sociology at Chicago understood human behaviour to be determined by social structures and environmental factors, rather than personal and biological characteristics. Contributors highlight key thinkers and epistemological issues associated with the Chicago School, as well as contemporary empirical research. Offering innovative theoretical explanations for the diversity and breadth of its scholarly traditions, The Chicago School Diaspora offers a fresh approach to ideas, topics, and approaches associated with the origins of North American sociology. Contributors include Michael Adorjan (University of Hong Kong, China), Gary Bowden (University of New Brunswick), Jeffrey Brown (University of New Brunswick), Tony Christensen (Wilfrid Laurier University), Luis Cisneros (postdoctoral scholar, University of Arizona), Gary A. Cook (Beloit College), Mary Jo Deegan (University of Nebraska-Lincoln), Scott Grills (Brandon University), Mervyn Horgan (Acadia University), Mark Hutter (Rowan University), Benjamin Kelly (Nipissing University), Rolf Lindner (Humboldt University & HafenCity University, Germany), Jacqueline Low (University of New Brunswick), Mourad Mjahed (Peace Corps, Rabat, Morocco), DeMond S. Miller (Rowan University), Edward Nell (New School for Social Research), David A. Nock (Lakehead University), Defne Över (PhD candidate, Cornell University), George Park (Memorial University), Thomas K. Park (University of Arizona), Dorothy Pawluch (McMaster University), Robert Prus (University of Waterloo), Antony J. Puddephatt (Lakehead University), Isher-Paul Sahni (Concordia University), Roger A. Salerno (Pace University), William Shaffir (McMaster University), Greg Smith (University of Salford, UK), Robert A. Stebbins (University of Calgary), Izabela Wagner (Warsaw University, Poland and CEMS EHESS - School for Advanced Studies in Social Sciences, France), and Yves Winkin (ENS Lyon, France).
Diese Open-Access-Publikation handelt von Digitalisierungsprojekten in kleinen und mittleren Unternehmen. Es werden Forschungsergebnisse und Praxisbeobachtungen in Beiträgen, Interviews und Handouts ...von Wissenschaftlern und Praktikern präsentiert.
« Une chose est sûre : avec cette thèse prend fin l’époque facile des généralisations abusives sur le corps enseignant auquel chacun prêtait telle ou telle idée à sa guise. Un champ entier ...d’investigation bascule désormais dans le domaine des méthodes rigoureuses et positives. Dans l’histoire du discours que tient l’Université sur elle-même, cette étude historique des discours de prix marque une date importante. » Antoine Prost, Revue française de pédagogie, no 18, 1972, p. 63-66. ENS Éditions propose avec cet ouvrage la réédition, dans la Bibliothèque idéale des sciences sociales, d’un texte majeur devenu aujourd’hui peu accessible. Issu de la thèse d’État de Viviane Isambert-Jamati, ce volume analyse, à partir d’une étude diachronique quantitative, le corpus des discours tenus par les professeurs durant un siècle, de 1860 à 1965, lors du rite de la distribution des prix. Ces discours sont l’occasion pour les récipiendaires d’évoquer l’institution qu’ils représentent, les valeurs de leur enseignement. L’analyse de Viviane Isambert-Jamati met en lumière les finalités poursuivies par ces derniers, l’adhésion ou la critique qu’ils expriment à l’égard des instructions officielles. Ce faisant elle propose au lecteur un objet particulièrement éclairant pour comprendre l’évolution de l’enseignement secondaire au regard de la société. Le caractère exemplaire de sa thèse de doctorat lui vaudra à l’époque de figurer dans le manuel de référence Méthodes de la sociologie. Le vocabulaire des sciences sociales de Raymond Boudon et Paul Lazarsfeld. Cette réédition, augmentée d’une préface inédite de Roger Establet, a pour ambition de rendre à nouveau disponible un texte fondateur essentiel de la sociologie de l’éducation en France.
Mediale Diskurse über Asyl sind häufig emotional, polarisiert und erzeugen Bedrohungsgefühle. Außerdem bilden sie einen wesentlichen Raum für die Aushandlung des eigenen Selbstverständnisses und ...berühren Fragen von Humanität, Solidarität und Zugehörigkeit. Aus einer postkolonialen Perspektive sagen die meist binären Konstruktionen über die echten und unechten Flüchtlinge mehr über das Eigene als über die Ankommenden aus. Über den Zeitraum von 1977-1999 betrachtet Nadine Sylla, wie der Asyldiskurs der Bundesrepublik Konstruktionen des Eigenen hervorbringt. Sie untersucht, welche Beziehungsverhältnisse, Deutungsmuster und Wissensordnungen über Migration vorherrschen und wie sich diese über die Zeit verändern.
L'Aile d'or Lin, Yaohua; Capdeville-Zeng, Catherine; Firth, Raymond ...
05/2023
Book
Odprti dostop
D’abord publié en anglais en 1947, cet ouvrage romancé de l’anthropologue chinois Lin Yaohua (1910-2000) a marqué toute une génération de sinologues et de chercheurs. Non seulement c’est l’un des ...rares textes écrits par un autochtone sur le monde rural chinois avant l’arrivée du Parti communiste en 1949, mais il emploie aussi un moyen original – la fiction – pour dépeindre la structure sociale la plus fondamentale en Chine : son « système familial ». On y découvre que la notion chinoise de « famille – clan/lignage », bien différente de la famille occidentale « nucléaire », dépasse le seul groupe patrilinéaire et s’appuie fortement sur les femmes. L’histoire, centrée sur la relation entre deux beaux-frères – l’un étant marié avec la sœur de l’autre –, offre un exemple éclairant de cette paire primordiale qui a été au cœur de bien des travaux anthropologiques. Cet ouvrage disponible pour la première fois en français donne ainsi une image saisissante de la profondeur et de l’étendue des liens de parenté chinois, nous menant à questionner notre monde moderne désenchanté où la famille s’est réduite à peau de chagrin.
Fin 2018, la France connaît un soulèvement populaire sans précédent, motivé dans un premier temps par le refus de l’augmentation du prix des carburants automobiles. Pour se reconnaître, les individus ...concernés endossent un gilet de haute visibilité, le fameux « gilet jaune ». Rapidement, la mobilisation s’étend à la Belgique, principalement à Bruxelles et à la Wallonie. Ce mouvement, ou plutôt ces mouvements, en renouvelant les modalités de la mobilisation, rebattent les cartes de l’analyse. Leur caractère spontané, apartisan sans être apolitique, interroge les rapports qui se nouent entre Gilets jaunes et syndicats d’une part, entre Gilets jaunes et institutions d’autre part. Force est ainsi de constater qu’à des aspirations démocratiques de plus en plus affirmées répondent une répression policière et des sanctions judiciaires inégalées. La confrontation entre terrain belge et terrain français, les enquêtes et les observations sociologiques, les entretiens individuels ou collectifs, les portraits d’individus mobilisés et les photographies de terrain sont autant d’outils utilisés dans cet ouvrage pour tenter de redonner une parole longtemps confisquée aux principaux acteurs de cette mobilisation : les Gilets jaunes eux-mêmes.
Cet ouvrage collectif, réalisé par des étudiantes en première année de sociologie sous la direction de Bruno Laffort, résulte d’enquêtes menées en 2019-2020, avant, pendant et après le premier ...confinement. Nous retrouverons ici des citoyens qui continuent de s’intéresser à la “chose publique”, sous d’autres formes, plus concrètes. Ces engagements s’inscrivent aussi dans des sociétés plus individualistes où le collectif, pas forcément présent au début, peut toujours émerger. Finalement, ces personnes font un autre pari : commencer par changer les choses à leur niveau, celui de l’exemplarité de leurs pratiques. Les cas présentés dans ce livre n’affichent aucune ambition d’exhaustivité, mais souhaitent plutôt contribuer à la réflexion ce que pourrait être le « monde d’après ».
The Modern Spirit of Asiachallenges the notion that modernity in China and India are derivative imitations of the West, arguing that these societies have transformed their ancient traditions in ...unique and distinctive ways. Peter van der Veer begins with nineteenth-century imperial history, exploring how Western concepts of spirituality, secularity, religion, and magic were used to translate the traditions of India and China. He traces how modern Western notions of religion and magic were incorporated into the respective nation-building projects of Chinese and Indian nationalist intellectuals, yet how modernity in China and India is by no means uniform. While religion is a centerpiece of Indian nationalism, it is viewed in China as an obstacle to progress that must be marginalized and controlled.
The Modern Spirit of Asiamoves deftly from Kandinsky's understanding of spirituality in art to Indian yoga and Chinese qi gong, from modern theories of secularism to histories of Christian conversion, from Orientalist constructions of religion to Chinese campaigns against magic and superstition, and from Muslim Kashmir to Muslim Xinjiang. Van der Veer, an outspoken proponent of the importance of comparative studies of religion and society, eloquently makes his case in this groundbreaking examination of the spiritual and the secular in China and India.
Comment se manifeste la bibliothèque sans la bibliothèque ? Aussitôt que les lieux physiques ont fermé leurs portes à partir du 14 mars 2020, des alternatives en ligne se sont constituées, sous ...l’impulsion de certains usagers portés par l’impérieuse nécessité de continuer à lire, travailler, échanger. Que nous disent ces initiatives de ce qu’est une bibliothèque pour ces publics ? Issu d’une enquête collective, cet ouvrage s’attache, en 18 parcours, à documenter un moment (le confinement), des conditions (l’étude), des pratiques (la circulation des savoirs), une institution (la bibliothèque) et des formes politiques (la solidarité) à travers plusieurs regards : des analyses rétrospectives menées par un collectif d’auteurs professionnels et scientifiques, la reprise de textes déjà parus sur le web, des récits et portraits d’acteurs engagés dans l’échange au bénéfice d’une communauté. Sous la responsabilité de Clément Bert-Erboul, Sylvie Fayet et Louis Wiart, cette enquête sur les formes d’existence des bibliothèques en situation de fermeture sanitaire explore en particulier le fonctionnement du groupe Facebook La Bibliothèque Solidaire du confinement et les usages silencieux d’espaces de travail distant.
Depuis le milieu des années 1970, des associations défendant les droits des pères — à l'image de SOS Papa ou de Les papas = Les mamans — ont imposé l'idée dans le débat public que les pères séparés ...seraient éloignés de leurs enfants par une justice favorisant les femmes. Après trois années d'enquête auprès de ces militants, le sociologue Edouard Leport révèle à contrario une réalité sombre : une part non négligeable des pères mobilisés sont accusés de violences conjugales ou de violences envers leurs enfants et tous sont en procédure de divorce conflictuelle. En off, lors des permanences des associations, les langues se délient et le combat de ces pères se révèle finalement très éloigné des préoccupations éducatives et des revendications d'égalité des sexes qu’ils affichent dans la sphère médiatique. Pour payer moins de pensions alimentaires et faire taire les dénonciations de leurs enfants et de leurs ex-femmes, ces hommes sont prêts à tout. Ils demandent notamment la reconnaissance médicale d’un « syndrome d’aliénation parentale » — une dangereuse théorie qui prétend que les accusations des enfants à l’égard de leurs pères sont nécessairement mensongères dans le cadre d’une séparation conflictuelle. En matière de violence, ces pères engagés ne sont malheureusement pas des exceptions : le nombre d’accusations les concernant reflète les violences que subissent les femmes et les enfants lors des séparations des parents. Aussi, Edouard Leport nous propose de déconstruire l’argumentaire bien ficelé de ces pères engagés, de sorte qu’il ne puisse plus être invoqué innocemment pour défendre la préséance des hommes.