Los géneros Xenorhabdus y Photorhabdus están formados por bacterias simbiontes específicas que viven asociadas con los nematodos entomopatógenos Steinernema y Heterorhabditis, respectivamente. En ...estas bacterias ocurre un fenómeno de disociación de fases in vitro, que es fundamental en el modo de acción de los nematodos y en el establecimiento de condiciones óptimas para su reproducción. A partir de larvas muertas de Galleria mellonella L. infestadas con las cepas de nemátodos entomopatógenos Heterorhabditis indica cepa P2M, Heterorhabditis bacteriophora cepa HP88 y Steinernema cubanum, se aislaron las bacterias simbiontes Photorhabdus luminescens (P-01), (P-02) y Xenorhabdus sp. (X-01). Las formas primarias de los aislados se caracterizaron por la absorción de los pigmentos en los medios agar Mc. Conkey y agar NBTA, la producción de lipasa, lecitinasa, proteasa, y la presencia de flagelo. Todos los aislados mostraron actividad antibiótica frente a Micrococcus luteus.
Genera Xenorhabdus and Photorhabdus comprise symbiotic bacteria that live associated with entomopathogenic nematodes Steinernema and Heterorhabditis, respectively. Phase dissociation process occurs in these bacteria when growth in vitro. This becomes very critical due to nematodes mode of action creating better conditions for their reproduction. Since death larva of Galleria mellonella L. infected to entomopathogenic nematodes Heterorhabditis indica strain P2M, Heterorhabditis bacteriophora strain HP88 and Steinernema cubanum, symbiotic bacteria Photorhabdus luminescens (P-01), (P-02) and Xenorhabdus sp. (X-01) were isolated. Adsorption dyes in Mc. Conkey agar and NBTA agar, lecithin, lipase, protease activity and flagella presence were characteristics of isolates primary phase. Every isolates showed antibiotic activity opposite to Micrococcus luteus.
Introduction. Le jujubier, Zizyphus mauritiana Lam., est un arbre fruitier forestier très recherché pour ses fruits par les populations du Sahel. La domestication de cette espèce a été abordée à ...partir de techniques sylvicoles comme la mycorhization contrôlée et la fertilisation phosphatée avec des phosphates naturels (PN). Le document présente une synthèse des résultats acquis sur ces sujets. Matériel et méthodes. La dépendance mycorhizienne du jujubier et de douze autres espèces d'arbres fruitiers forestiers vis-à-vis de deux champignons mycorhiziens à arbuscules Glomus aggregatum et G. intraradices a été étudiée. Par ailleurs, la capacité de l'arbre à mobiliser du phosphore à partir de PN d'Afrique de l'Ouest a été évaluée dans un sol sableux, pauvre en phosphore assimilable et à pH faiblement acide. Des jujubiers inoculés avec G. aggregatum ont été ensuite mis au champ afin de suivre des paramètres de croissance. Résultats et discussion. Parmi les treize espèces d'arbres fruitiers forestiers étudiés, le jujubier s'est révélé être le plus dépendant de la symbiose mycorhizienne avec G. aggregatum qui agit sur sa croissance et son alimentation en phosphore assimilable. Les jujubiers mycorhizés mobilisent plus efficacement le phosphore des PN de Tilemsi (Mali) que celui des PN de Taïba (Sénégal) et de Kodjari (Burkina Faso). En pépinières, la mycorhization contrôlée a des effets bénéfiques sur la croissance de jujubiers de différentes provenances. Cet effet bénéfique de l'inoculation a aussi été observé en plantation sur des arbres de 20 mois. Conclusion. Les techniques de mycorhization contrôlée et de fertilisation avec des PN sont aptes à améliorer la croissance et la nutrition phosphatée des jujubiers en pépinières et au champ. Cependant, elles devront être testées dans d'autres sites forestiers afin d'évaluer leurs effets sur la production fourragère et fruitière des jujubiers.
Introduction. The jujube tree, Zizyphus mauritiana Lam., is a forest fruit tree required for its fruit by the populations of the Sahel. The species domestication was approached starting from silvicultural techniques like controlled mycorrhizal infection and fertilization with rock phosphates (RP). This document presents a summary of the results acquired on these subjects. Materials and methods. The mycorrhizal dependence of the jujube tree and of twelve other forest fruit tree species was studied regarding two arbuscular mycorrhizal fungi, Glomus aggregatum and G. intraradices. In addition, the capacity of the tree for mobilizing phosphorus from West Africa RP was evaluated in sandy soil, low in assimilable phosphorus and to a slightly acid pH. Jujube trees inoculated with G. aggregatum were then put in the field to follow growth parameters. Results and discussion. Among the thirteen forest fruit tree species studied, the jujube tree proved to be most dependent on mycorrhizal symbiosis with G. aggregatum which acts on its growth and its supply with assimilable phosphorus. The mycorrhized jujube trees mobilize more effectively the phosphorus of the Tilemsi (Mali) RP that those of the Taïba (Senegal) and Kodjari (Burkina Faso) RP. In tree nurseries, controlled mycorrhizal infection has beneficial effects on the growth of jujube trees of various origins. In plantation, this beneficial effect of the inoculation was also observed on some 20 month old trees. Conclusion. The techniques of controlled mycorrhizal infection and fertilization with RP are ready to improve the growth and the phosphatic nutrition of the jujube trees in tree nurseries and the field. However, they will have to be tested in other forest sites to evaluate their effects on the fodder and fruit-bearing production of the jujube trees.
Les associations d'espèces sont définies comme la culture simultanée d'au moins deux espèces sur la même parcelle pendant une période significative de leur croissance. Ce système permettrait ...d'améliorer l'utilisation des ressources du milieu (eau, azote, lumière…) et ainsi d'augmenter le rendement et la qualité des grains par rapport aux cultures monospécifiques. L'objectif de notre travail était d'analyser le fonctionnement et d'évaluer la performance des associations blé dur - pois d'hiver et blé dur - féverole d'hiver pour aider à la conception d'itinéraires techniques adaptés à différents objectifs de production. Pour cela nous avons testé, au cours de trois années d'expérimentations, différentes combinaisons de variétés de blé dur, disponibilités en azote, structures de couverts et densités de plantes. Nos résultats ont confirmé l'intérêt de ces systèmes pour améliorer le rendement et la teneur en protéines du blé dur comparativement aux cultures monospécifiques mais également pour la réduction des ravageurs, maladies et de l'enherbement dans certaines conditions. Ces systèmes sont ainsi particulièrement bien adaptés aux situations à faible disponibilité en azote en raison de la complémentarité entre céréale et légumineuse pour l'utilisation de l'azote (minéral du sol et fixation symbiotique) mais aussi pour la captation de l'énergie lumineuse. In fine, ce travail a permis de proposer des prototypes d'itinéraires techniques d'associations adaptés à différents objectifs de production, grâce notamment à l'analyse dynamique des compétitions et complémentarités entre espèces au sein du couvert et en particulier de l'élaboration du rendement du blé dur en association.
Intercropping is the simultaneous growing of two or more species in the same field for a significant period. Such systems are known to use available resources (water, light, nitrogen…) more efficiently than their corresponding sole crops and consequently to increase yield and grain protein concentration particularly in low N input systems. The aim of our work was to analyse the functioning of durum wheat - winter pea and durum wheat - winter faba bean intercrops. A 3-year field experiment was carried out with different fertilizer-N levels, wheat cultivars and plant densities. The intercrop efficiency was studied in order to further design low inputs cropping systems for specific objectives. Our results confirm that intercropping is more suited to low-N-input systems because it takes advantage of complementary N sources (soil mineral N and N2 fixation) and light use between species of the intercrop. Thus, intercrops were more efficient than sole crops for yield, they increased durum wheat grain protein concentration and in certain cases reduced weeds, pests and diseases. Finally, our work indicates that intercrops can be optimized for specific objectives by the choice of crop species, cultivars, N fertilization and plant densities in order to maximize resource capture and minimize competition. Indeed, intercrop efficiency is determined by the complementary resource use between the two species as well as the relative strength of the intra- and interspecific dynamic competitive interactions.
Les symbioses eucaryotes/micro-organismes constituent une importante source d’innovation évolutive et de diversité écologique. Ces associations sont très répandues chez les insectes, en particulier ...chez les insectes parasitoïdes (insectes parasites d’autres insectes) qui hébergent en particulier une grande diversité de virus transmis verticalement. Leurs effets directs sur les parasitoïdes ainsi que les effets indirects sur la structure des communautés sont à l’heure actuelle mal compris. Nous avons abordé ces questions au travers l’étude d’un virus héritable (LbFV) ayant la particularité de manipuler le comportement de superparasitisme de son hôte, l’hyménoptère parasitoïde de drosophiles Leptopilina boulardi. La mise au point d’un outil moléculaire diagnostic de l’infection nous a permis de montrer que ce virus, spécifique à L. boulardi, peut atteindre de fortes prévalences dans les populations d’hôtes. Nous avons également mis en évidence un effet de la présence du virus sur les interactions compétitives interspécifiques au sein de la communauté des parasitoïdes de drosophiles. L’approche intégrée de ce travail constitue une étape importante dans la connaissance du rôle des virus héritables sur l’écologie et l’évolution de leurs hôtes
Eukaryots/microorganisms symbiosis is an important source of evolutionary novelty and ecological diversification. These associations are widespread in insects, particularly in parasitoids (insects that parasitize other insects) where a broad diversity of vertically transmitted viruses are found. However, their direct and indirect effects on host community are poorly understood. In this thesis, we used a system involving a Drosophila parasitoid, Leptopilina boulardi and a heritable virus LbFV that manipulates the behaviour of the parasitoid by increasing its tendency to lay eggs in a host that is already parasitized (superparasitism). Using a viral molecular marker developed in this work, we showed very high prevalences of the virus in L. boulardi populations. Additionally, we found a strong effect of the virus on interspecific competition in the Drosophila parasitoid community. The integrative approach of this work is an important step in understanding the role of heritable viruses in parasitoid ecology and evolution