Uvod: Prisilni ukrepi se v predbolnišničnem okolju pogosto uporabljajo. Namen raziskave je bil raziskati pojavnost in odnos reševalcev do prisilnih ukrepov.
Metode: Vprašalnik je izpolnilo 178 ...reševalcev. Vsi sklopi vprašalnika so dosegli primerno zanesljivost (Cronbach alfa > 0,8). Podatki so bili analizirani z opisno statistiko, t-testom, testom ANOVA in Pearsonovo korelacijo ob upoštevani statistični značilnosti p < 0,05.
Rezultati: S prisilnim ukrepom se je že srečalo 165 (92,7 %) reševalcev. Ženske reševalke se v primerjavi z moškimi reševalci počutijo manj varne (t = 3,243, p = 0,03) in se bolj strinjajo s posredovanjem policije (t = –0,572, p = 0,03). Na terenu se najpogosteje uporablja vezanje s policijskimi lisicami, tj. s t. i. vezicami (x = 3,30, s = 1,15). Agresija, usmerjena proti drugim (x = 4,22, s = 0,86), agresija, usmerjena proti sebi (x = 4,23, s = 0,76), in nemir (x = 3,23, s = 0,98) so najbolj upravičeni razlogi za uporabo prisilnih ukrepov. Reševalci menijo, da potrebujejo več znanja s tega področja (x = 3,90, s = 1,01).
Diskusija in zaključek: Reševalci navajajo podobne vzroke za uporabo prisilnih ukrepov, kot jih v že predhodnih raziskavah navajajo zaposleni v bolnišnicah. Toda mnenje reševalcev o uporabi teh sredstev je negativno, z njihovo uporabo se v večji meri strinjajo samo v primeru pacientov z agresivnim vedenjem. Pri svojem delu se reševalci počutijo ogrožene. Glede uporabe prisilnih ukrepov potrebujejo usposabljanje in izobraževanje.
La simulation médicale commence à avoir une place indubitable parmi les méthodes modernes de l’enseignement médical.
Le but de notre travail est d’évaluer l’intérêt de cette méthode dans la formation ...des internes à gérer des situations critiques en neurologie et de la comparer à l’enseignement théorique conventionnel.
C’est une étude monocentrique, prospective, observationnelle concernant les internes du CHU Avicenne ayant validé le module de neurologie. L’étude s’est déroulée en cinq étapes : d’abord un pré-test, suivi d’une séance de formation théorique, puis une répartition des étudiants en deux groupes selon qu’ils bénéficiaient ou pas de simulation, la simulation de trois scénarios illustrant les principales urgences neurologiques et enfin, un post-test concernant les internes des deux groupes et un questionnaire de satisfaction.
Nous avons retenu 39 étudiants : 20 dans le groupe 1 qui a bénéficié de la simulation médicale, et 19 dans le deuxième groupe n’ayant pas fait de simulation. Les deux groupes étaient statistiquement comparables. Les résultats du post-test, étaient meilleurs pour le groupe 1 (15,15±2,55) que pour le groupe 2 (13,74±2,85) avec un p<0,0001. Les résultats de l’enquête de satisfaction étaient tous en faveur de l’intérêt manifeste de la simulation médicale.
Une seule séance de formation par simulation permettrait d’obtenir des connaissances quasi-optimales dans la gestion des urgences neurologiques. Cette étude préliminaire a permis de montrer l’intérêt considérable de la simulation comme outil pédagogique innovant dans l’enseignement des urgences en neurologie. Cela a été également prouvé par d’autres études s’intéressant à la neuro-simulation faite au niveau national et international.
Les auteurs recommandent l’intégration de la simulation à la formation initiale des étudiants en médecine ainsi que sa généralisation aux médecins internes en neurologie dans le cadre de leur formation continue.
La prise en charge de l’urgence neurologique vasculaire constitue une extrême urgence notamment dans les pays en voie de développement comme le Sénégal. Les études sont rares, intra-hospitalières ...mais témoignent déjà de la sévérité de l’AVC au Sénégal : 50,6 % de décès à un an et 41,7 % de dépendance (Sene-Diouf, 2007). Plusieurs facteurs seraient responsables de cette morbi-mortalité élevée : l’âge, les troubles de la vigilance, la sévérité du déficit neurologique, la nature hémorragique de l’accident vasculaire, la prise en charge tardive, l’insuffisance du plateau technique et le coût du traitement (Sene-Diouf, 2007). Face à cette situation, il convient de renforcer la prévention primaire et secondaire ainsi que la mise en place de systèmes de prise en charge neurovasculaire en filières pré-, per- et post-hospitalières coordonnées et organisées.
L’apoplexie hypophysaire est une urgence rare neuroendocrinienne résultant d’une hémorragie ou d’une nécrose de la glande hypophyse. La prise est charge médicale ou chirurgicale reste à ...l’appréciation du chirurgien. L’intérêt du Pituitary Apoplexy Score (PAS) a été rapporté dans le consensus Britannique de 2011, sans seuil établi pour orienter la prise en charge. L’objectif est de comparer les caractéristiques cliniques des patients traités par traitement conservateur versus traitement chirurgical puis de déterminer un seuil de score PAS orientant vers une prise en charge chirurgicale.
Étude observationnelle monocentrique rétrospective et comparative sur les patients admis consécutivement au CHU de Limoges de 1985 à 2022. Les caractéristiques clinicobiologiques ont été comparées entre les 2 groupes (conservateur vs chirurgical) au diagnostic, à 3 mois, 1 an et au dernier suivi.
Cinquante-cinq patients ont été inclus, dont 25 dans le groupe conservateur et 30 dans le groupe chirurgical. La médiane de suivi était de 4,2 ans (IQR : 2,6–7,1). Au diagnostic, l’IMC et le score PAS sont significativement associés à la décision chirurgicale (respectivement, OR=1,187 1,004–1,402 p=0,044 et OR 2,014 1,190–3,410 p=0,009). Un cutoff de score PAS à 5 en faveur du traitement chirurgical est associé à une VPP à 83,3 % et à une VPN à 53,3 %.
Dans cette étude rétrospective, un seuil de score PAS≥5 oriente vers une sanction chirurgicale. Ce seuil mérite d’être confirmé dans une étude prospective.
Les céphalées aiguës constituent un motif fréquent de consultation aux urgences (1,5 à 2,5 %). Le spectre étiologique est hétérogène. Les céphalées primaires représentent 25 à 55 %.
Décrire le profil ...étiologique des céphalées aux urgences neurologiques du CHU.
Étude observationnelle, rétrospective, à visée descriptive, sur une période de 2 ans (août 2016–août 2018), au service d’accueil des urgences du CHU de Casablanca. La collecte des données était faite à partir du registre des urgences grâce à une fiche d’exploitation. Nous avons inclus tous les patients ayant consulté aux urgences pour une céphalée aiguë.
Nous avons colligés 322 patients. L’âge moyen était à 44,72±18,46 avec une prédominance féminine (233F, 89H). Les principaux antécédents : HTA 19,25 % et diabète 13,66 %. Elles étaient de type hypertension-intracrânienne 33,5 %, non spécifiques 20,5 % ou pseudo migraineuses 12,1 %. Elles étaient secondaires dans 80,74 % : pathologie vasculaire 27,32 %, HTIC idiopathique 9,9 %, Horton 6,2 %, méningite et pathologie glaucomateuse 4 %, pathologie tumorale 3 %. Les céphalées primaires ont représenté 19,26 %.
L’anamnèse est capitale afin de préciser les caractéristiques de la céphalée et les signes accompagnateurs pour distinguer les céphalées primaires ne nécessitant pas d’explorations des céphalées secondaires attribuées à une cause organique et imposant une exploration étiologique. L’imagerie cérébrale tient une place importante puisque les causes vasculaires étaient en tête de file dans notre spectre étiologique.
La céphalée aiguë est une urgence diagnostique et thérapeutique. Les étiologies sont multiples. Sa démarche diagnostique est bien codifiée afin d’éliminer toute cause secondaire curable.
Le syndrome Guillain-Barré (SGB) est une polyradiculonévrite aiguë. C’est une urgence neurologique, devenue la cause la plus fréquente des paralysies aiguës flasques chez l’enfant après disparition ...de la poliomyélite.
L’objectif de notre étude est la mise en évidence des particularités épidémiologiques, cliniques, évolutives et la prise en charge du syndrome de Guillain-barré au sein du service de réanimation pédiatrique.
Nous avons réalisé une étude descriptive, rétrospective qui a porté sur 22 enfants hospitalisés pour le syndrome de Guillain-Barré en réanimation pédiatrique au sein de l’hôpital mère-enfant Abderrahim Harouchi du CHU Ibn Rochd de Casablanca durant 4 années allant du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2020. La recherche des dossiers a été effectuée à partir des registres d’hospitalisation du service et des dossiers médicaux des patients à l’aide d’une fiche d’exploitation.
L’âge moyen des patients était 6 ans. Le principal motif d’admission était la détresse respiratoire chez 77 % des enfants. L’atteinte dysautonomique était retrouvée chez 45,45 % des cas. L’électroneuromyogramme était réalisé chez 77,27 % des cas. 63,63 % des patients nécessitaient une intubation orotrachéale, sa durée moyenne était 21jours. La trachéotomie était indiquée chez 6 patients. Les immunoglobulines étaient administrées chez tous les patients, avec les mesures symptomatiques et la kinésithérapie. Le taux de mortalité était 13,63 %.
L’urgence dans le SGB est liée à la détresse respiratoire justifiant le séjour en réanimation dans diverses études. La fréquence des troubles dysautonomiques dépasse 65 % en raison de la fragilité du système végétatif chez l’enfant. Diverses études ont prouvé qu’il existe un temps de récupération plus court et un taux de séquelles moins important chez l’enfant par rapport à l’adulte.
Les progrès de réanimation ont permis d’améliorer le pronostic et réduire le taux de mortalité des patients atteints du SGB qui reste faible dans les séries pédiatriques comparés à l’adulte.
Les vertiges représentent 3 % à 4 % des admissions aux urgences. Il est important de poser rapidement le diagnostic d’AVC de la fosse postérieure (FP).
Évaluer la concordance des diagnostics initiaux ...de vertiges posés par les urgentistes aux diagnostics finaux retenus par les neurologues.
Étude prospective avec 82 patients dont l’âge moyen est 55 ans, qui se sont présentés aux urgences entre février 2020 et septembre 2021. L’algorithme utilisé par les neurologues est détaillé sur la Fig. 1. Nous avons utilisé le coefficient Kappa de Cohen pour mesurer l’accord entre les urgentistes et les neurologues.
L’accord entre les urgentistes et neurologues est faible pour le diagnostic final de vertige d’origine neurologique et est modéré pour le diagnostic final d’AVC de la FP. La sensibilité de l’examen clinique des urgentistes pour les causes de vertiges bénignes (ex. VPPB) est de 51 %. La valeur prédictive positive de l’examen neurologique des urgentistes pour l’AVC de la FP est de 50 %.
La faible sensibilité de l’examen neuro-vestibulaire des urgentistes peut être expliquée par la difficulté technique pour réaliser le Head Impulse Test (HIT), l’interprétation erronée des nystagmus et la manœuvre de Dix Hallpike qui n’a pas été réalisée chez 53 % des VPPB.
Il faut former les urgentistes à l’examen neuro-vestibulaire et investir dans une vidéo-HIT aux urgences pour limiter les erreurs diagnostiques pour les syndromes vestibulaires aigus, car elle permet une mesure objective du réflexe vestibulo-oculaire.
Urgences neurologiques (UN) : affections entraînant une perte plus ou moins complète de la conscience, des fonctions de la vie de relation et une participation marquée de la vie végétative.
...L’objectif de cette étude était de contribuer à l’amélioration de la prise en charge efficace des UN à l’HASIGUI.
Il s’agissait d’une étude prospective, transversale de type descriptif d’une période de 6 mois allant du 1er mai au 31 octobre 2016 et a porté sur tous les patients admis au Service des urgences médicochirurgicales (SUMC) puis transférés au service de neurologie pour une manifestation neurologique mettant en jeu leur pronostic vital et ou fonctionnel.
Au total, 106 sur 1254 cas étaient des UN (8 %). L’âge moyen était de 54 ans avec un sex-ratio de 0,92. Nous avons observé (83,02 %) de déficit moteur suivi des troubles du langage (54,72 %). Les facteurs de risque cardiovasculaires dominants étaient l’HTA et le diabète. Nous avons observé 80,18 % d’AVC suivi de la compression médullaire aiguë (5,66 %) et de la polyradiculonévrite aiguë (2,83 %) durant cette étude.
Sur 231 cas d’urgences neurologiques, 106 ont été hospitalisés (8 %). Les extrêmes d’âge étaient 17 et 95 ans. Les AVC étaient de 80,18 %, dominés par les AVC Ischémiques (61 cas). Suivaient la compression médullaire aiguë (5,66 %) et la polyradiculonévrite aiguë (2,83 %).
Les UN sont des pathologies graves pouvant entraîner une morbi-mortalité non négligeable si leur prise en charge médicale n’est pas optimale dès les 1res heures.
L'endocardite infectieuse (EI) reste une maladie grave dotée d'une lourde morbi-mortalité malgré les avancées thérapeutiques. Le but de notre travail était de déterminer les facteurs prédictifs de ...mortalité intrahospitalière.
une étude prospective comparative sur une période de 54 mois, incluant tous les patients admis pour endocardite infectieuse certaine, dont le diagnostic était retenu selon les critères de Duke modifiés publiés en 2015 par la société européenne de cardiologie.
Trente-quatre patients ont été inclus. La toxicomanie représentait le principal facteur de risque d'endocardite infectieuse (56 %). La localisation tricuspide était prédominante (50 %), Le staphylococcus aureus était le germe le plus isolé (65 %). La mortalité intrahospitalière était de 47 %. En analyse multi-variée les facteurs prédictifs de mortalité étaient : l'insuffisance cardiaque aiguë (OR=7,4 ; p=0,026 ; IC95% 1,2–44) et la localisation embolique cérébrale (OR=11,1 ; p=0,024 ; IC 95% 13–90).
les complications cardiaques et cérébrales influencent le pronostic de l'EI. Ainsi une collaboration étroite entre équipe multidisciplinaire est nécessaire pour une meilleure prise en charge diagnostique et thérapeutique.
Infective endocarditis (IE) remains a serious disease with significant morbidity and mortality despite therapeutic advancements. The aim of our study was to determine the predictive factors of in-hospital mortality.
A prospective comparative study over a period of 54 months was conducted, including all patients admitted for definite infective endocarditis, diagnosed according to the modified Duke criteria published in 2015 by the European Society of Cardiology.
Thirty-four patients were included. Drug addiction was the main risk factor for infective endocarditis (56%). Tricuspid valve involvement was predominant (50%). Staphylococcus aureus was the most commonly isolated pathogen (65%). In-hospital mortality rate was 47%. In multivariate analysis, predictive factors for mortality were acute heart failure (OR=7.4; p=0.026; 95% CI 1.2–44) and cerebral embolic localization (OR=11.1; p=0.024; 95% CI 13–90).
Cardiac and cerebral complications influence the prognosis of IE. Thus, close collaboration among multidisciplinary teams is necessary for improved diagnostic and therapeutic management.