En France, un dispositif de confinement a été appliqué du 17 mars au 11 mai 2020. Il a été renouvelé avec de nouvelles modalités, du 3 avril au 3 mai 2021. Notre objectif était de comparer ...l’épidémiologie des lésions traumatiques de la main et du poignet pendant ces périodes à une période témoin, avec comme hypothèse une incidence des traumatismes de la main et du poignet diminuée.
Les patients consultant aux urgences traumatologiques d’un centre hospitalo-universitaire labellisé SOS Mains ont été inclus pendant les périodes de confinement, et ont été comparés à un groupe témoin ayant consulté pendant une période équivalente en 2019. Nous avons recueilli rétrospectivement les données démographiques et cliniques en rapport avec des lésions de la main et du poignet.
Lors des confinements, il existait une augmentation de ces traumatismes par rapport au nombre total de patients (de 16 % à 22 % et 18 %). Nous avons constaté une diminution du nombre de fractures, d’amputations, de brûlures, des infections, des lésions secondaires à un accident de travail et des plaies isolées mais une plus haute proportion des lésions tendineuses et vasculonerveuses lors du premier confinement (12 % vs 4 %).
En période de confinement strict, il a été constaté une augmentation des lésions tendineuses et microchirurgicales, qui peut s’expliquer par la modification des activités de loisirs. Cela souligne l’importance des mesures préventives concernant les risques liés à certaines activités (utilisation d’objets tranchants ou motorisés) dans ce contexte de crise sanitaire.
In France, a lockdown was enforced from March 17 to May 11, 2020. It was renewed with different modalities from April 3 to May 3, 2021. Our objective was to compare the epidemiology of hand and wrist trauma injuries during these periods to a control period, with the hypothesis of a decreased incidence of hand and wrist trauma.
Patients consulting at a trauma emergency center of a university hospital labeled SOS-Mains were included during lockdowns, and were compared with a control group who consulted during an equivalent period in 2019. We retrospectively collected demographic and clinical data in relation to hand and wrist injuries.
During lockdowns, there was an increase in these injuries relative to the total number of patients (from 16% to 22% and 18%). We found a decrease during the first lockdown in the number of fractures, amputations, burns, infections, injuries secondary to a work accident and isolated wounds but a significantly higher proportion of tendon and vasculonervous injuries in the first lockdown (12% vs. 4%).
In first lockdown, the incidence of hand and wrist injuries decreased, but there was an increase in tendon and microsurgical injuries. This may be explained by the change in leisure activities. This underlines the importance of preventive measures concerning the risks related to some activities (use of sharp/motorized tools) in this context of health crisis.
Urgences et pédopsychiatrie Chambry, J.
Archives de pédiatrie : organe officiel de la Société française de pédiatrie,
June 2010, 2010-06-00, Letnik:
17, Številka:
6
Journal Article
La neurologie a été considérée comme une discipline qui comportait très peu d’urgences ; ce concept a complètement changé, grâce aux progrès diagnostiques et thérapeutiques, Notamment dans le domaine ...neurovasculaire.
Nos objectifs étaient de connaître les principales pathologies vues aux urgences neurologiques, et de mettre l’accent sur l’amélioration de la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC).
Étude descriptive réalisée au centre des urgences médico-chirurgicales du CHU de Blida, une fiche de données a été mise en place et le recueil a été effectué de manière prospective du 16/11/2015 au 16/02/2016, tous les patients ayant consulté dans le cadre de l’urgence en neurologie ont été inclus ; les analyses statistiques ont été effectuées avec le logiciel SPSS, le niveau de significativité était de 5 %.
Le pavillon des urgences neurologiques du CHU de Blida reçoit en moyenne 8900 patients par an, durant la période de l’étude 3351 patients ont été inclus, correspondant à une moyenne de 36 urgences par jour. Il existait une discrète prédominance féminine (55,2 %), et la moyenne d’âge était de 52 ans avec un écart type de 22,8 ans. La pathologie vasculaire prédomine (30,2 %), suivie des céphalées (23,2 %) et des crises d’épilepsie (8 %).
Nos résultats nous permettent de confirmer que les urgences neurologiques sont fréquentes dans un centre hospitalier, la pathologie vasculaire représente le motif de consultation le plus important, Il s’agit d’un exemple particulièrement démonstratif de la nécessité d’une filière de soins complète, nous avons également mis l’accent sur les délais d’arrivée des AVC ischémiques.
Les urgences de neurologie dans un hôpital permettent de mieux organiser et de prendre en charge les problèmes neurologiques urgents, notamment les accidents vasculaires cérébraux.
Que ce soit dans la cuisine, la salle de bains ou le salon, les domiciles regorgent de produits ou de plantes d’ornement susceptibles d’entraîner des intoxications plus ou moins sévères. La ...population pédiatrique est particulièrement vulnérable face à ces accidents, spécifiquement les enfants de moins de 4 ans en pleine phase d’exploration du monde environnant. L’équipe officinale doit mettre en garde les parents et expliquer quelle est la conduite à tenir en cas d’ingestion accidentelle.
Whether in the kitchen, the bathroom or the living room, homes are full of products or ornamental plants that can cause more or less severe poisoning. The pediatric population is particularly vulnerable to these accidents, especially children under 4 years of age who are still exploring the world around them. The pharmacy team must warn parents and explain what to do in case of accidental ingestion.