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  • Prise en charge de la polyk...
    Braiek, N.; Hajji, M.; Cheikh, M.; Hadded, S.; Ghzel, E.; Agrebi, S.; Ben Hamida, F.; Barbouch, S.; Ben Abdallah, T.

    Néphrologie & thérapeutique, September 2018, 2018-09-00, Letnik: 14, Številka: 5
    Journal Article

    La polykystose rénale autosomique dominante (ADPKD) constitue la première néphropathie héréditaire aboutissant dans 50 % des cas à une insuffisance rénale chronique terminale (IRCT). L’objectif de notre travail était de relever les particularités de l’ADPKD au stade d’hémodialyse chronique (HDC). Nous avons mené une étude monocentrique rétrospective analytique portant sur les patients commençant l’HDC entre 2016 et 2018. On a recueilli les caractéristiques cliniques et biologiques des patients ayant ADPKD (groupe 1) en comparaison avec les patients non ADPKD (groupe 2) traités par HDC. L’indice de significativité, p, est dit significatif lorsqu’il est inférieur à 0,05. On a colligé 14 patients dans le groupe 1 ayant une moyenne d’âge de 50,8 ans (37–84) et un sex-ratio de 0,7. Le groupe 2 a inclut 20 patients avec un âge moyen de début de HDC de 53 ans (29–80) et un sex-ratio de 0,7. La sensation de soif était retrouvée chez 7 patients de groupe 1 (50 % des cas) et 16 patients de groupe 2 (80 % des cas). La prise de poids interdialytique moyenne était de 2,1kg (groupe 1) versus 3kg (groupe 2). La diurèse résiduelle moyenne était de 550mL (groupe 1), tandis que tous les patients du groupe 2 étaient anuriques (p=0,009). On a retrouvé une hypertension artérielle mal équilibrée dans 42,8 % des cas (groupe 1) contre 22 % (groupe2) avec p=0,03. Une insuffisance mitrale était retrouvée dans 2 cas dans le groupe 1 et une insuffisance aortique dans un cas dans le groupe 2. La prévalence du diabète et de l’hépatite C était comparable dans les 2 groupes. La natrémie prédialytique moyenne était de 139mmol/L (groupe 1) vs 137mmol/L (groupe 2). L’anémie était profonde dans 50 % des cas avec un taux d’hémoglobine moyen de 7g/dL dans les deux groupes. L’évolution était dominée par l’infection urinaire dans 9 cas (64 %) et l’infection intrakystiques dans 6 cas (45 %) dans le groupe 1. On a noté un décès par hémorragie méningée dans le groupe 1. Pas de décès dans le groupe 2. Dans notre population, l’âge de début de dialyse était comparable dans les deux groupes. Cependant, le contrôle tensionnel était meilleur dans le groupe 2. La sensation de soif était moins fréquente avec un taux de natrémie pré dialytique plus élevée dans le groupe 1. Conformément aux données de la littérature, L’évolution des patients ayant une ADPKD était associé à un sur-risque de complications infectieuses notamment l’infection urinaire et l’infection intra-kystique.