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  • Sarthou, Jean-Pierre; Choisis, Jean Philippe; Amosse, Alexandre; Arndorfer, Michaela; Bailey, D; Balazs, K; Balent, Gerard; Deconchat, Marc; Dennis, P; Eiter, Sebastian; Fjellstad, Wendy; Friedel, J.K; Jeanneret, Philippe; Jongman, R.H.G; Kainz, M; Moreno, G; Ouin, Annie; Paoletti, M.G; Pointereau, Philippe; Stoyanova, Siyka; Viaggi, Davide; Vialatte, Aude; Wolfrum, Sebastian; Herzog, F

    Innovations Agronomiques (32), 333-349. (2013), 2013
    Publication

    In the framework of the European project BIOBIO, we compared between countries habitat and cumulated species richnesses of plants, wild bees, spiders and earthworms, measured in 169 conventional and organic farms belonging to 10 case studies in 10 European countries. For the French case study (Gascony Valleys and Hills), correlations between direct (habitat and taxonomic richnesses) and indirect (agricultural practices) indicators of biodiversity within 8 conventional and 8 organic farms, were calculated. Results showed that the main driver of biodiversity at the farm level was the number of cultivated and above all semi-natural habitats, inthe French case study region as well as inthe other regions. This factor partially explained the highest biodiversity level of the French case study region. However, farming practices, specific or not to the organic and conventional systems, most often drove biodiversity parameters at the habitat level. In fine, the project proposed the BIOBIO method for monitoring biodiversity in farms. Dans le cadre du projet européen BIOBIO, nous avons comparé entre pays les richesses en habitats et richesses spécifiques cumulées de quatre groupes taxonomiques (plantes, abeilles sauvages, araignées, vers de terre), de 169 exploitations biologiques ou conventionnelles appartenant à 10 pays. Pour le cas d’étude français, Vallées et Coteaux de Gascogne, les corrélations entre indicateurs directs (richesses spécifiques des taxons et habitats) et indirects (pratiques agricoles) de biodiversité, relevés dans 8 exploitations conventionnelles et 8 biologiques, ont été recherchées. Les résultats montrent que le nombre d’habitats cultivés et surtout semi-naturels par exploitation est le principal facteur déterminant le niveau de biodiversité à cette échelle, pour le cas d’étude français comme pour les autres cas d’étude. Ce facteur explique en partie le plus haut niveau de biodiversité observé pour le cas d’étude français. Néanmoins, les pratiques, spécifiques ou non des modes de production biologique et conventionnelle, gouvernent généralement les paramètres de biodiversité à l’échelle de l’habitat. In fine, le projet propose la méthode BIOBIO de suivi de la biodiversité dans les exploitations agricoles.