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  • The lay distinction between...
    Rodríguez-Torres, Ramón; Leyens, Jacques Philippe; Pérez, Armando Rodríguez; Rodriguez, Verónica Betancor; del Castillo, María N. Quiles; Demoulin, Stéphanie; Cortés, Brezo

    International journal of psychology, 04/2005, Letnik: 40, Številka: 2
    Journal Article

    In line with the psychological essentialism perspective, Leyens et al. (2000) have hypothesized that people attribute different essences to groups and that they attribute more uniquely human characteristics to their own group than to out‐groups. Leyens et al. have focused on two types of emotions, which in Roman languages have specific labels, such as sentimientos and emociones in Spanish. A cross‐cultural study showed that sentimientos (or secondary emotions) are considered uniquely human emotions whereas emociones (or primary emotions) are perceived as nonuniquely human emotions. The present study focuses on whether this categorization into primary and secondary emotions is a spontaneous distinction that people use in their everyday lives, or whether, on the contrary, it is the result of experimental demands. The paradigm “Who says what to whom” was used to test this question. Geometrical shapes of different colours were systematically associated with different stimuli that varied in meaningfulness. In a first condition, shapes were associated with small or large items of furniture (meaningful categories) and with primary and secondary emotions. In a second condition, the items of furniture were replaced by words ending with a vowel or a consonant (meaningless categories). Subsequently, participants had to recognize which shape was associated with each stimulus. Intra‐category errors were significantly more numerous than inter‐category errors, except for the words ending with a vowel or a consonant. Stated otherwise, types of emotions were recognized like the meaningful difference between items of furniture. These results show that the distinction between primary and secondary emotions is an implicit one that people use spontaneously, and not as a result of task demands. The findings are discussed from the perspective of psychological essentialism and inter‐group relations. En lien avec la perspective de l'essentialisme psychologique, Leyens et al. (2000) ont proposé que les gens attribuent différentes natures aux groupes et qu'ils attribuent davantage des caractéristiques uniquement humaines à l'endo‐groupe plutôt qu'aux exo‐groupes. Leyens et al. se sont centrés sur deux types d'émotions, lesquelles, dans les langues romaines, ont les étiquettes spécifiques de sentiments et d'émotions. Une étude trans‐culturelle a montré que les sentiments (ou émotions secondaires) sont considérés uniquement comme des émotions humaines, tandis que les émotions (ou émotions primaires) sont perçues comme n'étant pas nécessairement associées aux humains. La présente étude vise à examiner comment cette catégorisation des émotions primaires et secondaires constitue une distinction spontanée que les gens utilisent dans leur vie de tous les jours ou si, au contraire, il ne s'agirait pas plutôt d'un résultat de demandes expérimentales. Le paradigme «Qui dit quoi à qui» fut utilisé pour tester cette question. Des formes géométriques de différentes couleurs furent systématiquement associées à différents stimuli ayant des significations variables. Dans la première condition, les formes étaient associées avec des items de bureau petits ou grands (catégories éloquentes) et des émotions primaires et secondaires. Dans la seconde condition, les items de bureau furent remplacés par des mots terminant par une voyelle ou une consonne (catégories dénuées de sens). Subséquemment, les participants devaient reconnaître quelle forme était associée avec chaque stimulus. Les erreurs dans les catégories étaient significativement plus nombreuses qu'entre les catégories, sauf pour les mots terminant par une voyelle ou une consonne. Autrement dit, les types d'émotions furent reconnus comme la différence éloquente entre les items de bureau. Ces résultats montrent que la distinction entre les émotions primaires et secondaires en est une implicite que les gens utilisent spontanément et qu'elle ne découle pas des demandes de la tâche. Ces résultats sont discutés en fonction de la perspective de l'essentialisme psychologique et des relations intergroupes. Acorde con la perspectiva del esencialismo psicológico, Leyens et al. (2000) han hipotetizado que las personas atribuyen diferentes esencias a los grupos, de modo que, asignan más las características típicamente humanas a su propio grupo que a los grupos externos. Leyens et al. se han centrado en dos tipos de emociones que, en las lenguas romances tienen etiquetas específicas como en español, sentimientos y emociones. Un estudio transcultural mostró que los sentimientos (o emociones secundarias) se consideran emociones típicamente humanas, mientras que las emociones (o emociones primarias) no se perciben como tales. El presente estudio trata de dilucidar si la categorización de emociones primarias y secundarias es una clasificación espontánea, que las personas utilizan en su vida diaria, o si, por el contrario, es el resultado de demandas experimentales Para responder a esta cuestión, se utilizó el paradigma “¿Quién dijo qué?”. Se asociaron sistemáticamente formas geométricas de diferentes colores con diferentes estímulos que variaban en su significado. En una primera condición, las diferentes formas geométricas fueron asociadas con palabras que aludían a muebles, grandes o pequeños (categoría con significado). En una segunda condición, las palabras referidas a muebles, fueron reemplazadas por palabras que finalizaban en vocal o en consonante (categoría sin significado). A continuación, los participantes tenían que reconocer qué forma geométrica había sido asociada con cada estímulo. Los errores intra‐categoría fueron significativamente más numerosos que los errores inter‐categoría, excepto para las palabras acabadas en vocal o en consonante. Por otra parte, los tipos de emociones fueron reconocidas del mismo modo en que lo habían sido las palabras que se referían a los distintos tipos de muebles. Estos resultados muestran que la distinción entre emociones primarias y secundarias es implícita y que las personas la usan espontáneamente, sin que deba mediar una demanda experimental. Los resultados son discutidos a luz de la perspectiva del esencialismo psicológico y de las relaciones intergrupo.