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  • Conclusion: Energy ethics a...
    Appel, Hannah

    The Journal of the Royal Anthropological Institute, April 2019, 2019-04-00, 20190401, Letnik: 25, Številka: S1
    Journal Article

    What happens when the effects of our ethical actions stretch beyond, often far beyond, first‐ and second‐person phenomena? What happens when one person's richly textured ethical world is another's profound violation? Energy offers a particularly useful empirical terrain on which to think through the questions posed by ethical worlds. Ethical worlds gesture both to the supra‐individual, supra‐present contexts in which we all craft quotidian ethics, and to the expansive geographies and timescapes in which the effects of our ethical practices ramify. Ethical worlds, fields, or landscapes are not bordered by first‐ or second‐person experiences, but rather they intersect and interfere with one another often at great distance, often over multiple generations, and certainly not equally. Ethical practices in more powerful fields spill out, invade, and give shape to ethical practices in other ethical fields. What does it mean to start to see and feel and analyse at these ethical crossroads? In particular, what might it mean to acknowledge that structure, power, and interest – which are too often arrayed against close ethnographic attention to individual and shared experience – are not ‘larger forces’ but other ethical worlds, equally amenable to ethnographic attention? Abstrait Conclusion : éthique de l’énergie et mondes éthiques Résumé Que se passe‐t‐il lorsque les effets de nos actions éthiques se répercutent au‐delà, souvent loin au‐delà, des phénomènes à la première ou deuxième personne ? Que se passe‐t‐il lorsque l'univers éthique si richement structuré d'une personne porte profondément atteinte à l’éthique d'une autre ? L’énergie constitue un terrain empirique particulièrement utile pour réfléchir aux questions posées par les mondes éthiques. Ceux‐ci relèvent des contextes supra‐individuels et au‐delà‐du‐présent dans lesquels nous créons notre éthique quotidienne, autant que des vastes géographies et chronologies dans lesquelles les effets de nos pratiques éthiques se ramifient. Les mondes, champs ou paysages éthiques ne se limitent pas à des expériences à la première ou à la deuxième personne. Ils se recoupent, interfèrent les uns avec les autres, souvent de très loin, sur plusieurs générations, et certainement pas de façon équilibrée. Les pratiques éthiques des domaines les plus puissants se répandent, envahissent et modèlent celles d'autres domaines éthiques. Qu'est‐ce que cela implique de commencer à voir, à ressentir, à analyser à ces croisées des chemins éthiques ? Et surtout, qu'implique la reconnaissance que la structure, le pouvoir et l'intérêt, trop souvent dressés contre l'examen ethnographique attentif des expériences individuelles et partagées, ne sont pas des « forces supérieures » mais d'autres mondes éthiques, que l'on pourrait tout aussi bien soumettre à l'attention ethnographique ?