Thanks to memory, the imagination can bring faces, events, facts from the past back into the present and, in this sense, memory as a "province of the imagination" beyond its temporalizing function could play a heuristic role, namely to discover the use of memory not only by ideology as an expression of the social imaginary, intended to legitimize power, but also to recognize and build an authentic identity, to understand human being.. La mémoire, l'histoire, ľoubli, est un travail considérable, composé de trois parties délimitées selon les criteres du theme et de la méthode (phénoménologie de la mémoire, épistémologie de l'histoire, herméneutique de l'histoire), ayant comme élément commun le probleme capital de la representation du passé (Ricœur 2000, II). Surtout la théorie platonicienne de Yeikön, qui «met ľaccent principal sur le phénomene de présence ďune chose absente, la référence au temps passé restant implicite» permet de comprendre, a part «la spécificité de la fonction proprement temporalisante de la mémoire», le lien entre la mémoire est ľimagination, y compris «de ľimagination dirigée vers le fantastique, la fiction, ľiréel, le possible, ľutopique, vers la réalité antérieure, l'antérorité constituant la marque temporelle par excellence de la "chose souvenue", du "souvenu" en tant que tel» (Ricœur 2000, 5). Partant de ce «postulat» - de la mémoire qui peut étre considéré au-dela de sa fonction temporalisante comme province de ľimagination -, nous explorerons quelques liens possibles entre la mémoire, ľhistoire, la construction identitaire et la comprehension de ľétre humain.