In a time of a "vampirism plague" in the 18th century, the Benedictine, Dom Augustin Calmet, wrote a Traité to contest the existence of vampires. His writings, a collection of other authors, paradoxically, will contribute to the creation and dissemination of the myth of these creatures, providing data on the stories that will aid in developing the literary character in vampire literature. We will focus on the study of two main topics collected by Calmet: the main characteristics of the dead in the grave and how to kill these creatures. We will contrast these two topics in the creative works of authors that developed the literary archetype of the vampire: Polidori, Le Fanu and Stoker; to subsequently trace the evolution of the archetype focusing on three works of Tieck, Gautier and Tolstoi. As we will describe in our conclusions, there has been a great change in the archetype of the revenant described by Calmet; about how to kill the vampire, the different ways to kill the creature, in literary stories are the same as those Calmet will describe in his writings. En pleine « invasion de vampirisme » au XVIIIe siècle, un bénédictin, Dom Au-gustin Calmet, va écrire un Traité pour réfuter l’existence des vampires. Ses écrits, recompilations d’autres auteurs, contribuent, de façon paradoxale, à la création et à la divulgation du mythe de ces créatures, en apportant des données dans les récits qui serviront à configurer le personnage littéraire au sein de la littérature vampirique. Nous nous concentrerons sur l’étude de deux topiques repris par l’abbé : les caractéristiques du mort dans la tombe, et comment tuer ces créatures. Nous constaterons la présence de ces deux topiques chez les auteurs créateurs de l’archétype littéraire du vampire : Polidori, Le Fanu et Stoker ; avant de par suite suivre l’évolution de l’archétype en nous basant sur trois oeuvres de Tieck, Gautier et Tolstoi. Nous apprécierons dans nos conclusions que, de même que s’est produit un grand changement dans l’archétype du revenant décrit par Calmet ; par rapport à la façon de tuer le vampire, les formes d’en finir avec la créature, dans les récits littéraires, sont les mêmes que Calmet reproduit dans ses écrits.