"Fin 2018, la France connaît un soulèvement populaire sans précédent, motivé dans un premier temps par le refus de l’augmentation du prix des carburants automobiles. Pour se reconnaître, les ...individus concernés endossent un gilet de haute visibilité, le fameux « gilet jaune ». Rapidement, la mobilisation s’étend à la Belgique, principalement à Bruxelles et à la Wallonie.Ce mouvement, ou plutôt ces mouvements, en renouvelant les modalités de la mobilisation, rebattent les cartes de l’analyse. Leur caractère spontané, apartisan sans être apolitique, interroge les rapports qui se nouent entre Gilets jaunes et syndicats d’une part, entre Gilets jaunes et institutions d’autre part. Force est ainsi de constater qu’à des aspirations démocratiques de plus en plus affirmées répondent une répression policière et des sanctions judiciaires inégalées.La confrontation entre terrain belge et terrain français, les enquêtes et les observations sociologiques, les entretiens individuels ou collectifs, les portraits d’individus mobilisés et les photographies de terrain sont autant d’outils utilisés dans cet ouvrage pour tenter de redonner une parole longtemps confisquée aux principaux acteurs de cette mobilisation : les Gilets jaunes eux-mêmes."
L’analyse que nous offre Isabelle Ferreras sur l’entreprise à appréhender comme une institution politique et qu’il faudrait de toute urgence réformer en profondeur devrait être une préoccupation ...essentielle et prioritaire. En effet, aujourd’hui – et ce à l’échelle du monde – cette institution est redevenue un lieu de génération, tant sur le plan individuel que collectif, de souffrance, d’humiliation, de désespérance jusqu’à épuisement (le burn-out, c’est s’être consumé soi-même) et dans certa...
Fin 2018, la France connaît un soulèvement populaire sans précédent, motivé dans un premier temps par le refus de l’augmentation du prix des carburants automobiles. Pour se reconnaître, les individus ...concernés endossent un gilet de haute visibilité, le fameux « gilet jaune ». Rapidement, la mobilisation s’étend à la Belgique, principalement à Bruxelles et à la Wallonie. Ce mouvement, ou plutôt ces mouvements, en renouvelant les modalités de la mobilisation, rebattent les cartes de l’analyse. Leur caractère spontané, apartisan sans être apolitique, interroge les rapports qui se nouent entre Gilets jaunes et syndicats d’une part, entre Gilets jaunes et institutions d’autre part. Force est ainsi de constater qu’à des aspirations démocratiques de plus en plus affirmées répondent une répression policière et des sanctions judiciaires inégalées. La confrontation entre terrain belge et terrain français, les enquêtes et les observations sociologiques, les entretiens individuels ou collectifs, les portraits d’individus mobilisés et les photographies de terrain sont autant d’outils utilisés dans cet ouvrage pour tenter de redonner une parole longtemps confisquée aux principaux acteurs de cette mobilisation : les Gilets jaunes eux-mêmes.
L’auteur cherche à démontrer l’hypothèse que l’élément principal de changement marquant le discours politique de (au moins) ces quinze dernières années est le passage progressif d’une logique ...politique centrée sur la culture politique démocratique à une logique technocratique, qui conduit à la suppression de notre univers discursif en tant qu’espace discursif contradictoire. Elle passe en revue les principaux traits des effets produits par cette nouvelle logique politique tant sur le lexique du discours politique que sur sa rhétorique, en puisant principalement des exemples dans des textes de la Commission européenne et dans sa rhétorique sur la nécessité de « moderniser » les régimes de retraites au sein de l’Union européenne.