Introduction L’HTA est un motif fréquent d’admission aux urgences. Le diabete est de plus en plus exposé à ce risque. L’objectif était d’évaluer la proportion de patients diabétiques se présentant ...aux Urgences avec une pression artérielle (PA) élevée et de démontrer qu’il était possible d’y détecter les patients à risque d’hypertension artérielle (HTA) essentielle et secondaire. Méthodes Étude prospective menée sur deux mois de l’an 2013 (mars-avril). Après mesure des paramètres vitaux à l’accueil des urgences, les patients étaient inclus si la PA systolique était ≥ 140 mmHg et/ou PA diastolique ≥ 90 mmHg. Un contrôle de PA était effectué au moins 40 minutes après l’inclusion. Si l’HTA persistait (PA ≥ 140/90 mmHg et âge < 30 ans ou PA ≥ 180/110 mmHg après 30 ans), les patients ont été admis dans un service de cardiologie ou de médecine générale car ils étaient considérés comme à risque cardiovasculaire élevé. Résultats Une PA initiale élevée a été découverte chez 300 (7 %) du total des patients ayant consulté aux urgences durant la période de l’étude. Soixante pour cent d’entre eux avaient une HTA persistante après 50 minutes. Il a été découvert 6 HTA secondaires. Conclusion Une « consultation rapide d’HTA » effectuée quelques jours après la sortie du malade permet une meilleure prise en charge et peut getter une HTA secondaire.
L’hyperkaliémie est un trouble métabolique grave et fréquent. L’objectif était d’étudier le profil épidémiologique, clinique et les particularités diagnostiques de ce trouble ionique aux urgences. ...Patients et méthodes Étude rétrospective incluant les diabétiques – insuffisants rénaux qui ont consulté aux urgences du premier janvier 2011 au 31 décembre 2012 et chez qui on a trouvé une hyperkaliémie (K+ > 5,5 mmol/l). Les signes cliniques et électriques ont été étudiés. Une courbe (ROC) a été établie pour déterminer la valeur de la kaliémie discriminant de façon significative les malades ayant des signes à l’ECG et les malades n’ayant pas des signes électriques. Résultats Cent patients ont été colligés. L’âge moyen est de 67 ans. L’hypertension artérielle et l’insuffisance rénale chronique associées au diabète sont les antécédents les plus retrouvés. Le motif de consultation le plus fréquent est la dyspnée. La valeur moyenne de la clairance de la créatinine a été de 8 ml/min. La moyenne de la kaliémie est de 6,5 mmol/l ± 0,34. Les signes cliniques d’hyperkaliémie n’ont été présents que chez cinq patients et les signes électriques ont été retrouvés chez seulement 12 patients. Conclusion L’ECG est un outil intéressant pour dépister les hyperkaliémies sévères chez les IRC, mais l’absence de signes électriques ne permet pas d’éliminer ce trouble ionique.
Une hyperkaliémie paralysante Maaroufi, N; Mersni, A; Skandrani, S ...
Annales d'endocrinologie,
October 2014, Volume:
75, Issue:
5
Journal Article
Peer reviewed
Introduction L’hyperkaliémie est une anomalie fréquente aux urgences. Elle est menaçante par les troubles du rythme graves qu’elle peut engendrer. Ses manifestations cliniques sont essentiellement ...cardiaques. Secondairement, une symptomatologie neuromusculaire peut se voir. L’étiologie classique de l’hyperkaliémie paralysante est la paralysie périodique familiale ou maladie de Gamstorp. De façon rare, ont été rapportées des paralysies liées à des hyperkaliémies secondaires. Observation Trois observations de paralysies d’installation aiguë révélant une hyperkaliémie sévère supérieure à 8 mmol/L sont rapportées. Dans deux cas, il existe une insuffisance rénale chronique sous-jacente. Dans un cas, le tableau métabolique s’intègre dans un syndrome de lyse tumorale. L’évolution est favorable après le traitement de l’hyperkaliémie. Discussion La symptomatologie neurologique de l’hyperkaliémie est rare. Une kaliémie élevée peut être responsable d’une symptomatologie neurologique. La présentation habituelle de la paralysie hyperkaliémique est un déficit moteur pur ascendant d’apparition progressive, sur plusieurs jours. Dans la forme typique, il n’est pas rare d’évoquer le diagnostic de syndrome de Guillain-Barré. Plus rarement, la symptomatologie est brutale et fait évoquer le diagnostic d’accident vasculaire cérébral, voire de traumatisme médullaire. Conclusion Ces observations ont l’intérêt de rappeler qu’un tableau clinique de paralysie de type périphérique d’installation rapide peut révéler une hyperkaliémie sévère.
Une fausse maladie de Horton Mersni, A.; Kooli, C.; Kaouech, Z. ...
La revue de medecine interne,
December 2011, 2011-12-00, Volume:
32
Journal Article