Introduction L'ostéite du pied diabétique est un facteur de risque d'amputation du membre inférieur. L'antibiothérapie permet une rémission dans 60 à 80 % des cas mais la durée optimale du traitement ...reste empirique. Nous avons précédemment montré que la scintigraphie aux polynucléaires marqués (PNM) négative en fin de traitement permettait d'affirmer la rémission de l'ostéite. Nous avons évalué de façon prospective bicentrique un algorithme de prise en charge de l'ostéite utilisant la scintigraphie aux PNM pour définir la durée de l'antibiothérapie. Patients et Méthodes Trente-cinq patients présentant une ostéite clinique et/ou radiologique ont été inclus entre 04/2014 et 05/2015. Une scintigraphie aux PNM a été réalisée après 6 semaines d'antibiothérapie adaptée. En l'absence de fixation anormale, l'antibiothérapie a été interrompue. En cas de fixation pathologique l'antibiothérapie a été poursuivie pour une durée totale de 12 semaines puis arrêtée avec à l'issue une nouvelle scintigraphie aux PNM. Un échec a été défini comme une récidive de l'ostéite sur la même localisation clinique et/ou radiologique. Résultats La localisation de l'ostéite était respectivement un orteil, un métatarse, le médio-pied et l'arrière pied dans 45,8 %, 48,6 %, 2,8 % et 2,8 % des cas. Les antibiotiques ont été arrêtés à 6 semaines dans 54 % des cas et à 12 semaines dans 46 % des cas. Une fixation pathologique persistait à 12 semaines chez 28,5 % des cas. Aucune récidive n'a été observée après un suivi médian de 9 mois (2-12) pour les cas avec une scintigraphie négative à l'arrêt du traitement. Pour les cas avec une scintigraphie positive à 12 semaines, 50 % n'ont pas présenté de récidive après un suivi médian de 7 mois (2-12) et 50 % une récidive après un suivi médian de 4 mois (2-7). Conclusions Notre algorithme de prise en charge de l'ostéite chez les sujets diabétiques permet d'arrêter l'antibiothérapie dès 6 semaines dans plus de la moitié des cas sans récidive. Une scintigraphie positive en fin de traitement est un facteur péjoratif avec un risque de récidive dans 50 % des cas.
Introduction L’ostéite du pied diabétique est un facteur de risque d’amputation du membre inférieur. L’antibiothérapie permet une rémission dans 60 à 80 % des cas. Si la durée minimale de ...l’antibiothérapie est souvent de 6 semaines, la durée optimale reste empirique du fait de l’absence de critères validés de rémission de l’ostéite. Nous avons précédemment montré que la scintigraphie aux polynucléaires marqués (PNM) en fin de traitement permettait d’affirmer la rémission de l’ostéite à 1 an dans 100 % des cas. Nous avons évalué la place de cet examen pour définir la durée de l’antibiothérapie. Patients et méthodes Quinze patients diabétiques (âge moyen de 66 ans) présentant une ostéite clinique et/ou radiologique ont été inclus. Une scintigraphie aux PNM a été réalisée après 6 semaines d’antibiothérapie adaptée. En l’absence de fixation anormale, l’antibiothérapie a été interrompue. En cas de fixation pathologique l’antibiothérapie a été poursuivie pour une durée totale de 12 semaines avec à l’issue une nouvelle scintigraphie. Résultats Soixante pour cent des ostéites se situaient au niveau d’un orteil, 40 % au niveau d’un métatarse. Le nombre moyen de germes par prélèvement était de 1,9. Un staphylocoque aureus méti-sensible a été retrouvé dans 60 % des cas. Une double antibiothérapie a été instaurée systématiquement avec une fluoroquinolone dans 100 % des cas et de l’amoxicilline/acide clavulanique dans 60 % des cas. 73 % des patients n’avaient pas de fixation scintigraphique anormale à 6 semaines. Deux des 4 patients ayant une fixation pathologique à 6 semaines se sont normalisés à 12 semaines. Conclusion La réalisation systématique d’une scintigraphie aux PNM suggère que la majorité des patients sont en rémission après une durée d’antibiothérapie de 6 semaines. La poursuite de l’étude est en cours pour confirmer ces résultats préliminaires et rechercher des facteurs prédictifs de rémission. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.
Introduction La paralysie périodique thyrotoxique hypokaliémique (PPTH) est rare en Occident, mieux connue en Asie. Nous en présentons ici deux cas. Cas clinique No 1 Un homme de 34 ans pakistanais, ...présentant une Maladie de Basedow, consulte en urgence pour tétraparésie avec hypokaliémie à 2,1 mmol/L, sans trouble acidobasique et kaliurèse adaptée. Cas clinique No 2 Homme de 52 ans vietnamien traité pour Maladie de Basedow, mal équilibrée sous antithyroïdiens de synthèse. La paralysie survient au décours immédiat d’une urticaire traitée par corticoïdes et d’un repas riche en féculents. Dans les deux cas, après traitement substitutif de l’hypokaliémie puis traitement pharmacologique et/ou isotopique de l’hyperthyroïdie, l’évolution est favorable. Discussion La PPTH est rapportée dans moins de 2 % des cas d’hyperthyroïdies en Chine et au Japon, mais sont rares dans les autres populations ; elle concerne volontiers des sujets masculins jeunes, est caractérisée par une paralysie périphérique d’intensité variable, motrice pure, épargnant les fonctions végétatives et sensitives, souvent déclenchée par un repas riche en glucides, un épisode infectieux, une activité physique. L’hyperthyroïdie est obligatoire et est le plus souvent associée à une maladie de Basedow. L’hypokaliémie est secondaire à l’augmentation du transfert intracellulaire du potassium ; elle est associée à une hypophosphatémie et une hypomagnésémie. L’EMG montre une atteinte musculaire pure régressive lors du rétablissement de l’euthyroïdie. Le traitement immédiat comporte une supplémentation potassique, associé à un traitement symptomatique par bêtabloquants. La prévention des récidives repose sur l’évitement des facteurs favorisants jusqu’au rétablissement de l’euthyroïdie, qui en est la condition sine qua non.
InSe is a promising material in many aspects where the role of excitons is decisive. Here we report the sequential appearance in its luminescence of the exciton, the biexciton, and the P-band of the ...exciton-exciton scattering while the excitation power increases. The strict energy and momentum conservation rules of the P-band are used to reexamine the exciton binding energy. The new value ≥20 meV is markedly higher than the currently accepted one (14 meV), being however well consistent with the robustness of the excitons up to room temperature. A peak controlled by the Sommerfeld factor is found near the bandgap (~1.36 eV). Our findings supported by theoretical calculations taking into account the anisotropic material parameters question the pure three-dimensional character of the exciton in InSe, assumed up to now. The refined character and parameters of the exciton are of paramount importance for the successful application of InSe in nanophotonics.
•Algorithm vertical stabilisation using a linear parametrisation of the current density.•Experimentally derived model of the vacuum vessel to account for vessel currents.•Real-time contouring ...algorithm for flux surface averaged 1.5 D transport equations.•Full real time implementation coded in Simulink runs in less than 200μs.•Applications: shape control, safety factor profile control, coupling with Raptor.
Equilibrium reconstruction consists in identifying, from experimental measurements, a distribution of the plasma current density that satisfies the pressure balance constraint. The LIUQE code adopts a computationally efficient method to solve this problem, based on an iterative solution of the Poisson equation coupled with a linear parametrisation of the plasma current density. This algorithm is unstable against vertical gross motion of the plasma column for elongated shapes and its application to highly shaped plasmas on TCV requires a particular treatment of this instability. TCV's continuous vacuum vessel has a low resistance designed to enhance passive stabilisation of the vertical position. The eddy currents in the vacuum vessel have a sizeable influence on the equilibrium reconstruction and must be taken into account. A real time version of LIUQE has been implemented on TCV's distributed digital control system with a cycle time shorter than 200μs for a full spatial grid of 28 by 65, using all 133 experimental measurements and including the flux surface average of quantities necessary for the real time solution of 1.5 D transport equations. This performance was achieved through a thoughtful choice of numerical methods and code optimisation techniques at every step of the algorithm, and was coded in Matlab and Simulink for the off-line and real time version respectively.
Introduction Le syndrome DAVID (Deficit un Anterior Pituitary and Variable Immune Deficiency) décrit récemment associe DCIV et insuffisance corticotrope. Récemment des mutations germinales du gène ...NFKB2 ont été décrites lors de formes de DCIV précoces associées à un déficit corticotrope, en l’absence d’une cause auto-immune. Observation Nous présentons le cas d’un homme de 36 ans sans antécédent familial de maladie auto-immune ou d’atteinte hypophysaire présentant un DICV évoluant depuis l’enfance avec de nombreuses atteintes viscérales auto-immunes, une pancytopénie et une diabète insulino-nécéssitant d’installation récente anticorps anti-GAD positifs. La recherche d’une insuffisance hypophysaire auto-immune a révélé une insuffisance thyréotrope partielle (TSH 2 pmol/L, T3L 2,5 pmol/L, T4L 9,7 pmol/L, test au TRH normal) et gonadotrope (LH 5,2 UI/L, FSH 3,4 UI/L, testostérone non liée à 0,91 nmol/L) sans hyperprolactinémie (5,2 μg/L). L’hypoglycémie insulinique exclut un déficit corticotrope et somatotrope. L’abaissement de l’IGF1 est attribué à l’état poly pathologique avec dénutrition. L’IRM hypophysaire est normale. Les auto anticorps anti-hypophyse sont négatifs. Discussion Cette présentation clinique associant un DICV et une insuffisance antéhypophysaire partielle thyréotrope et gonadotrope fait évoquer un syndrome de DAVID mais suggère que la présentation endocrinienne pourrait être plus pleïotrope qu’escompté. Les effets de NF-kB2 concernent le développement et la maturation des cellules T et B, mais des données récentes suggèrent un rôle possible dans la fonction corticotrope. Une recherche de mutation de NFKB2 est en cours.