Alors que le monde mésoaméricain ne cesse de susciter une abondante littérature anthropologique, force est de constater la rareté des études consacrées à la parenté dans cette région du monde. Comme ...le rappelle David Robichaux dans sa préface, depuis Essays on Mexican Kinship publié en 1976, qui faisait d’ailleurs un constat équivalent, la recherche anthropologique mésoaméricaniste semble n’avoir guère avancé dans cette direction, en comparaison de ce qui s’est produit pour d’autres aires cul...
Cet essai propose d’interpréter le système des charges mésoaméricain à partir de nouvelles bases théoriques. Le système des charges, bien connu des américanistes, se rencontre dans de nombreuses ...communautés indiennes. Comme le résume l’auteur Danièle Dehouve : « Chacune de celles-ci détient un ensemble de postes publics, les uns consacrés à l’administration municipale et, les autres, à la célébration de rites et de fêtes religieuses. Les membres masculins de la communauté se doivent de rempli...
L'idéologie républicaine s'est largement emparée de la signification hautement symbolique de l'architecture municipale. Comme pour l'école, elle a contribué à lui donner l'image de l'État, ...c'est-à-dire démocratique et égalitaire. Pourtant, un rapide constat montre qu'à l'échelle du territoire national, l'emprise républicaine sur l'architecture régionale s'est faiteavec plus ou moins de succès, selon que l'on se situe près des grands centres de rayonnement culturels et des foyers politiques actifs. En Bretagne, l'ancrage de la République dans les mentalités recouvre des luttes sous-jacentes qui conditionnent directement la commande publique : de l'enclos paroissial à la mairie-école républicaine, c'est finalement sur le mariage de raison entre la société civile (la commune) et la communauté villageoise (la paroisse) qui se construisent les items du pouvoir. Cette thèse a pour objectif, non pas de démontrer la pertinence d'une architecturerépublicaine, mais plus largement de revenir sur la constitution d'un socle commun de représentations du pouvoir, de l'État en général, et du local en particulier. A partir de l'image puissante qu'elle dégage, l'architecture du pouvoir pose de fait la question de son identité : ce travail offre, du XVIIIe siècle aux années quatre-vingt, de dépasser l'approche purement structuraliste communément admise pour ce type d'analyse, et d'entreprendre, sur la base d'une observation méthodique des sources d'archives, d'enquêtes sur le terrain, du croisement des parcours d'architectes, une relecture de la sémantique architecturale régionale