Extremes in sleep duration play an important role in the development of type 2 diabetes. We examined the associations between sleep duration and sleep debt with estimates of insulin sensitivity and ...insulin secretion.
Data were derived from the European multi-centre EGIR-RISC study. Sleep duration and sleep debt were derived from a sleep questionnaire asking about sleeping time during the week and during the weekend. Insulin sensitivity and insulin secretion were estimated from a 2-hour Oral Glucose Tolerance Test, with samples every 30 minutes. Associations between sleep duration and sleep debt with insulin sensitivity and insulin secretion, were analysed by multiple linear regression models corrected for possible confounders.
Sleep data were available in 1002 participants, 46% men, mean age 48 ± 8 years, who had an average sleep duration of 7 ± 1 hours range 3–14 and an average sleep debt (absolute difference hours sleep weekend days minus weekdays) of 1 ± 1 hour range 0–8. With regard to insulin sensitivity, we observed an inverted U-shaped association between sleep duration and the Stumvoll MCR in (mL/kg/min), with a corrected β (95% CI) of 2.05 (0.8; 3.3) and for the quadratic term −0.2 (−0.3; −0.1). Similarly, a U-shaped association between sleep duration and log HOMA-IR in (µU/mL), with a corrected βs of −0.83 (−1.4; −0.24) and 0.06 (0.02; 0.10) for the quadratic term. Confounders showed an attenuating effect on the associations, while BMI mediated 60 to 91% of the association between sleep duration and insulin sensitivity. No significant associations were observed between sleep duration with insulin secretion or between sleep debt with either insulin sensitivity or insulin secretion.
Short and long sleep duration are associated with a lower insulin sensitivity, suggesting that sleep plays an important role in insulin resistance and may provide the link with development of type 2 diabetes.
Eating disorders (EDs), disordered eating (DE) and obesity are thought to have overlapping aetiological processes. DE in obesity can jeopardize weight-loss results, and acyl ghrelin (AG) is a hormone ...that stimulates food intake and reward processes. The main study objective was to determine whether higher-than-expected concentrations of AG in common obesity are associated with DE symptoms.
The study population included 84 women, aged 20–55 years, free of established EDs: 55 were severely obese (OB) and 29 were of normal weight (NW). OB participants were stratified into two groups according to their median concentration of fasting AG distribution. The OB women with a high fasting plasma ghrelin concentration (HGC) were compared with both OB women with a low fasting plasma ghrelin concentration (LGC) and NW women. Participants were assessed by the Eating Disorder Inventory (EDI-2), Three-Factor Eating Questionnaire (TFEQ) and Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS). Fasting glucose, insulin, leptin and ghrelin plasma concentrations were also quantified.
Between the two AG groups of OB women, there was no statistical difference in either anthropometric or metabolic parameters, HADS, TFEQ or fasting hunger scores. However, the HGC group scored significantly higher than the LGC group on the drive-for-thinness subscale of EDI-2 (9.30±0.99 vs. 6.46±0.83, respectively; P=0.033).
Results support the hypothesis of a potential relationship between fasting plasma AG concentrations and ED risk, regardless of mood and anxiety. AG may be considered a potential biomarker of vulnerability for developing EDs.
Introduction Les atteintes cardiovasculaires sont fréquentes dans le syndrome de Cushing, liées à l’hypertension artérielle, les dyslipidémies, l’hyperglycémie et à un environnement pro-thrombotique. ...L’hypercortisolisme peut être à l’origine d’une atteinte structurelle et fonctionnelle du muscle cardiaque : hypertrophie, remodelage concentrique, dysfonctions systoliques, diastoliques, aboutissant dans certains cas à des cardiomyopathies dilatées (CMD) cortisoliques pouvant être réversibles après normalisation du cortisol. Observation Il s’agit d’un patient tabagique de 43 ans suivi pour hypertension artérielle depuis 8 ans. Il se présente aux urgences en insuffisance cardiaque globale. L’IRM cardiaque révèle une CMD hypertrophique avec FEVG à 24 %. La coronarographie montre une sténose serrée de la marginale, mais initialement sans signe de nécrose sur l’IRM. Le tableau clinico-biologique et l’imagerie sont en faveur d’une maladie de Cushing : cortisol libre urinaire à 4 fois la normale, ACTH à 8 h à 7 fois la normale, macro-adénome hypophysaire de 15 mm. L’insuffisance cardiaque contre-indique une prise en charge chirurgicale. Le traitement anticortisolique initié (metopirone et nizoral) permet une normalisation de l’hypercorticisme en 15 jours. Malheureusement, le patient fait un nouvel épisode de décompensation cardiaque secondaire à une insuffisance mitrale par ischémie de pilier. Malgré le traitement anticortisolique bien conduit, aucun bénéfice cardiaque n’est noté après 6 mois de traitement médical (FEVG à 25 %), nécessitant un remplacement valvulaire mitral endovasculaire. Une greffe cardiaque est en discussion. Conclusion Il s’agit d’un cas de non réversibilité d’insuffisance cardiaque sévère mixte (cortisolique et ischémique) dans un contexte de maladie de Cushing à distance de la normalisation du cortisol.
Le diagnostic d’insuffisance surrénalienne peut se révéler difficile du fait de signes cliniques aspécifiques, mettant en jeu le pronostic vital des patients lors d’une insuffisance surrénalienne ...aiguë. L’association myopéricardite et insuffisance surrénalienne est peu décrite. Observation Il s’agit d’un patient de 22 ans hospitalisé en urgence dans un état de choc cardiogénique sur tamponnade, dans un contexte d’altération de l’état général évoluant depuis un an. Devant la persistance d’une hyperkaliémie avec hyponatrémie à distance du choc, un dosage du cortisol a été réalisé, revenant effondré, avec une ACTH > 1000 ng/L, révélant une insuffisance surrénalienne périphérique. Les anticorps anti-21 hydroxylase sont positifs, confirmant le diagnostic de maladie d’Addison. Les troubles ioniques ont été masqués initialement par l’administration d’Hemisuccinate d’hydrocortisone au moment du choc. Concernant le bilan étiologique de cette myopéricardite, l’examen cytologique retrouve un liquide inflammatoire et la biopsie péricardique une inflammation fibrino-leucocytaire aspécifique. Les différentes analyses bactériologiques et auto-immunes sont négatives, les IgM et IgG sont positives pour le Coxsackie virus. Une maladie de Still ainsi qu’une hémopathie ont été écartées. Il n’y a pas d’argument pour une poly-endocrinopathie. Un traitement par Colchicine a été mis en place pour une durée d’un an, associée à une opothérapie substitutive par hydro et fludrocortisone. Quelques cas de myopéricardites associées à une insuffisance surrénalienne ont été décrits dans la littérature, d’origine tuberculeuse ou auto-immune. Conclusion Patient présentant une myopéricardite probablement virale, à l’origine d’une décompensation surrénalienne révélant une maladie d’Addison.
Introduction L'utilisation croissante de sucres ajoutés dans les aliments transformés a contribué, ces dernières décennies, à fortement augmenter la consommation quotidienne de fructose. Il a bien ...été démontré chez l'animal et chez l'Homme qu'une surconsommation de fructose induit une lipogenèse et une insulino-résistance hépatique. Néanmoins peu d'études se sont intéressées à l'impact d'une surconsommation en fructose sur l'expression génique du muscle squelettique. Le but de cette étude a été d'évaluer les effets d'une alimentation riche en fructose sur l'expression génique du muscle squelettique chez des sujets apparentés diabétiques de type 2. Patients et Méthodes 10 sujets sains apparentés à des diabétiques de type 2 ont été soumis à deux types de régimes pendant 7 jours : a) un régime contrôle et b) une surnutrition en fructose (régime contrôle +3,5 g de fructose par kg de masse maigre par jour). Les sensibilités hépatique et périphérique à l'insuline ont été mesurées par clamp euglycémique hyperinsulinémique. L'oxydation des substrats a été déterminée par calorimétrie indirecte. Les contenus en lipides du foie et du muscle squelettique ont été évalués par spectroscopie par résonance magnétique. L'expression génique du muscle squelettique a été évaluée par puce à ADN à partir de biopsies musculaires. Résultats La surnutrition en fructose a induit une augmentation significative du pourcentage en lipides du foie (+74 %) et du muscle squelettique (+25 %) associée à l'établissement d'une insulino-résistance hépatique. Ces effets sont associés à de profonds changements de l'oxydation des substrats à jeun, avec une oxydation préférentielle des glucides (+42 %) aux détriments de lipides (− 32 %). Les analyses transcriptomiques ont montré une sous-expression de nombreux gènes liés au métabolisme énergétique, à la fonction mitochondriale et à l'oxydation des lipides. Les analyses bioinformatiques ont permis de suspecter les facteurs de transcription Nurr1 et PPARα dans la régulation de ces réseaux de gènes en réponse à la diète riche en fructose. Conclusions Notre étude montre qu'en plus des altérations hépatiques, la surnutrition en fructose est capable d'altérer le métabolisme musculaire.
But Évaluer l’impact d’une prescription de glitazones en pratique courante. Patients et méthodes Suivi prospectif de 2002 à 2010 d’une cohorte de 61 diabétiques de type 2 traités par glitazones. ...Résultats La plupart des patients recevaient metformine et sulfamide hypoglycémiant, 26 (43 %) étaient sous insuline. En moyenne, l’HbA1c avant traitement était de 8,8 %, le diabète évoluait depuis 16 ans, la durée de traitement a été de 4 ans. 37 patients (61 %) ont arrêté le traitement avant la fin de l’étude : 17 (28 %) pour prise de poids ou œdème (6,8 kg en moyenne, l’HbA1c ayant diminué de 1,6 %), 9 (15 %) pour inefficacité. Ces 37 patients avaient un IMC moyen plus élevé (31,2 kg/m2 versus 26,7 kg/m2 ). 11 % seulement des patients obèses (3 sur 27 patients) ont continué le traitement malgré son efficacité (leur HbA1c avait diminué de 1,2 %). 19 % des patients sous insuline (5 sur 26) l’ont poursuivi. 22 patients ont reçu de la rosiglitazone, 8 ont eu un relais par pioglitazone après 2007, 6 patients la continuaient en 2010. 3 patients ont présenté une coronaropathie pendant ou après traitement par rosiglitazone, il y a eu 3 cas parmi les 48 patients ayant reçu de la pioglitazone. Pour les 24 patients qui ont poursuivi les glitazones, l’HbA1c a diminué de 0,8 %, le poids a augmenté de 3 kg, 2 patients ont débuté l’insuline, 7 un IDPP4. Sous traitement, l’HbA1c a diminué de plus de 0,5 % pour 42 patients (69 % de la cohorte). En 2010, l’HbA1c moyenne de la cohorte était de 8,1 %. Conclusion Le traitement a été particulièrement mal toléré chez les patients sous insuline et chez les obèses. Le poids a été un facteur déterminant dans la poursuite des glitazones : les patients ayant continué étaient plus minces que les autres. L’effet sur l’HbA1c a été modéré voire absent pour plus d’un quart de la cohorte.
In obesity there is growing evidence for common mechanism between food intake regulation and substance use disorders, especially more attentional bias and less cognitive control. In the present study ...we investigated whether severely obese subjects with or without disordered eating exhibit electroencephalographic (EEG) event-related potential (ERP) modifications as observed in substance abusers.
A total of 90 women were included; 30 in the normal-weight (NW) group (18.5 < BMI < 24.5 kg/m
; no food disinhibition or restriction on the Three-Factor Eating Questionnaire) and 60 participants with BMI ≥ 35 kg/m
were separated into two groups (n = 30): without food disinhibition (disinhibition score ≤8; ObFD- group) and with food disinhibition (score >8; ObFD+). Clinical and metabolic parameters as well as compartmental aspects (Eating Disorders Inventory-2, EDI-2) were assessed. Participants underwent an ERP recording with an auditory oddball paradigm.
The mean ± SD P300 amplitudes in Pz were significantly (p < 0.05) lower in ObFD- (12.4 ± 4.6) and ObFD+ (12.5 ± 4.4) groups than in the NW group (15.8 ± 5.9). The mean ± SD N200 amplitude in Cz was significantly lower in the ObFD- group (-2.0 ± 5.4) than in the NW group (-5.2 ± 4.2 vs; p = 0.035). N200 Cz amplitude was correlated with EDI-2 Binge eating risk score (ρ = 0.331; p = 0.01), EDI-2 Body Dissatisfaction score (ρ = 0.351; p = 0.007), and Drive for Thinness score (ρ = 0.26; p = 0.05).
The present study provides evidence for reduction of P300 and N200 amplitude in obese women and that N200 amplitude may be related to more disordered eating and eating disorder risk. This leads to consider attentional bias and response inhibition as core mechanisms in obesity and as possible targets for new therapeutic strategy.
Introduction L’infection du pied diabétique et notamment l’ostéomyélite augmente significativement le risque d’amputation et la mortalité des patients diabétiques. L’identification du germe en cause ...permettant une antibiothérapie ciblée est indispensable au traitement de cette infection, mais l’obtention rapide d’un prélèvement osseux reste difficile en pratique. Notre objectif est de développer une méthode diagnostique facilement réalisable et fiable de l’ostéite du pied diabétique. Patients et méthodes Dans notre centre, entre mai 2007 et octobre 2011, chaque patient hospitalisé ou ambulatoire, suspect d’ostéite chronique, a été évalué par une Ga67 SPECT/CT, complété par une biopsie osseuse « au lit » en cas de positivité de l’imagerie, avec ensemencement osseux sur flacon d’hémoculture. L’antibiothérapie adaptée au germe isolé a ensuite été conduite pour une durée de 8 semaines. Tous les patients ont été suivis sur une durée de 1 an et évalués sur les critères cliniques de guérison de l’infection. Résultats Sur une période de 4 années consécutives, 86 patients ont été inclus. La Ga67 SPECT/CT était négative chez 23 patients, qui ont tous guéris. La Ga67 SPECT/CT était positive pour 63 patients, et 69 biopsies ont été réalisées : 30 négatives dont 3 fausses négatives, et 39 positives (4 polymicrobiennes, 18 Staphylococcus coagulase négative dont 38 % résistants à la méthicilline, 16 Staphylococcus aureus dont 25 % résistants à la méthicilline, 1 Streptococcus). L’extrapolation de la sensibilité et la spécificité de cette technique diagnostique couplée est de 92,5 % et 96 % respectivement. Les valeurs prédictives positives et négatives de cette procédure sont de 95 % et 94 % respectivement. Conclusion L’association de la Ga67 SPECT/CT couplée à la biopsie osseuse percutanée est une méthode sensible, simple et peu coûteuse pour diagnostiquer l’ostéite du pied diabétique. Cette technique permet d’écarter ce diagnostic et ainsi d’éviter une antibiothérapie inutile dans 54 % des cas.
While inter-firm cooperation is expected to pave the way for new innovative business opportunities, it has proved to be highly risky and difficult. This article analyses the emergence of the ...Renault–Nissan Alliance through the cooperative development of the first joint platform. In such collaborations, the relationships are as precarious as the potential synergies are uncertain. We argue that the building of a new collective identity requires specific managerial models to design simultaneously common purposes
and collective identity. Several managerial implications are derived for inter-firm partnerships that aim at exploring new fields. But given the difficulties of managers, the paper also discusses possible legal implications and suggests a new type of contract, which would actually support the development of exploratory partnerships.