Management of post-partum infections Lamy, C; Zuily, S; Perdriolle, E ...
Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction
41, Issue:
8
Journal Article
Post-partum endometritis are frequent and account for the fifth cause of maternal death. This disease is preventable and effective treatments are available. Streptococcus agalactiae is the primary ...pathogen implicated. The clinical diagnosis is usually easy and involves pelvic pain, fever and abnormal lochia. Whenever antibiotic treatment provides no clinical improvement, or in case of doubt on the vacuity of the uterus, an ultrasound exam must be performed. Likewise, a CT scan or a MRI will be performed in case of persistent fever in search of a pelvic abscess requiring a drainage, or of a pelvic thrombophlebitis. Thromboplebitis requires heparin for the duration of antibiotic therapy, or oral anticoagulants for at least 3 months in case of pulmonary embolism or extension to the vena cava. The recommended antibiotic regimen combines clindamycin with gentamicin (once daily) intravenously. In case of contraindication or breastfeeding, other regimens may be prescribed. Adequate duration of treatment has not been evaluated and a switch to oral antibiotics after clinical improvement brings no benefit. Antibioprophylaxy (mostly cephalosporins) is recommended in cases of cesarean section (at skin incision), while it is debated in case of assisted delivery or of 3rd and 4th degree perineal tears.
Les lupus actifs et corticodépendants malgré un traitement immunosuppresseur conventionnel, représentent un défi thérapeutique. Aujourd’hui, si seul le belimumab a été autorisé par une AMM, d’autres ...biomédicaments sont parfois utilisés au lieu à titre dérogatoire dans des lupus réfractaires. Étant donné le manque de données prouvant l’efficacité de ces biomédicaments dans certaines situations rencontrées en clinique, nous avons décidé d’établir des recommandations d’experts pour l’utilisation de biomédicaments dans le lupus érythémateux systémique.
Nous avons développé ces recommandations par « consensus formalisé d’experts ». Le but de cette méthode est de formaliser le degré d’accord entre experts en identifiant, par une cotation itérative avec retour d’information, les points de convergence, de divergence ou d’indécision entre experts. Cette méthode comporte plusieurs étapes chronologiques consécutives (phase de pilotage, de cotation, de lecture, de finalisation et diffusion) réalisées par des groupes de travail indépendants. Au travers de 3 réseaux dédiés aux maladies auto-immunes systémiques (FLEUR, IMIDIATE, FAI2R) et sous l’égide du CRI, nous avons recueilli les opinions de 59 experts francophones du lupus exerçant en Algérie, Belgique, France, Italie, Maroc, Suisse et Tunisie. Les spécialités médicales représentées étaient la médecine interne (49 %), rhumatologie (34 %), néphrologie (7 %), dermatologie (5 %), pédiatrie (3 %) et médecine vasculaire (2 %). Deux méthodologistes et 3 groupes d’experts strictement indépendants ont contribués à ces recommandations : un groupe de pilotage (GP) (n=9), un groupe de cotation (GC) (n=28) et un groupe de lecture (GL) (n=23). Les propositions de recommandations ont été rédigées par le GP et soumises au GC. Chaque membre du GC a indiqué son degré d’accord de 1 à 9 (1 : totalement inapproprié ; 9 : totalement approprié ; 5 : indécision) et ses commentaires pour chaque recommandation. Après 2 tours de cotations, le GP a reformulé une version initiale des recommandations qui a été soumise au GL. La distribution des scores et les commentaires du GL ont permis au GP de rédiger une version finale des recommandations (Tableaux 1–4).
Dix-sept recommandations finales ont été élaborées par le GP, en tenant compte de tous les scores et commentaires faits par chaque membre du GC, du GL et des 2 méthodologistes de l’étude. Ces recommandations définissent notamment 4 domaines :
– le type de patients nécessitant un biomédicament ;
– le type de biomédicament (belimumab, rituximab, etc.) et de co-traitement à utiliser en fonction de l’atteinte d’organe ;
– l’information à donner aux patients ;
– la façon d’évaluer l’efficacité du traitement.
Un algorithme de choix de biomédicament a été réalisé à partir des recommandations finales du domaine 2.
Dix-sept recommandations pour l’utilisation de biomédicaments dans le lupus érythémateux systémique ont été formulées par un large panel d’experts pour donner des conseils aux cliniciens dans la pratique quotidienne. Ces recommandations seront régulièrement mises à jour en fonction des résultats de nouveaux essais cliniques randomisés et de l’expérience clinique croissante.
Prise en charge des infections du post-partum Lamy, C.; Zuily, S.; Perdriolle, E. ...
Journal de gynécologie, obstétrique et biologie de la reproduction,
December 2012, 2012-12-00, Volume:
41, Issue:
8
Journal Article
L’endométrite du post-partum est fréquente et représente la cinquième cause de décès maternel. Cette pathologie est évitable et les traitements efficaces. Le streptocoque B est le principal pathogène ...incriminé. Le diagnostic clinique est facile et associe algies pelviennes, hyperthermie et des lochies fétides. En cas de non-réponse au traitement antibiotique ou s’il existe un doute sur une vacuité utérine, une échographie pourra être pratiquée. Un scanner ou une IRM seront réalisés devant une fièvre persistante malgré une antibiothérapie appropriée à la recherche d’un foyer profond nécessitant un drainage ou d’une thrombophlébite pelvienne. Celle-ci nécessite une héparinothérapie pendant la durée de l’antibiothérapie, voire par AVK pendant au moins trois mois en cas d’embolie pulmonaire ou d’extension à la veine cave. L’antibiothérapie de première intention associe la clindamycine à la gentamicine (une injection journalière) par voie intraveineuse. En cas de contre-indication ou d’allaitement maternel, d’autres molécules pourront être proposées. La durée idéale de l’antibiothérapie n’a pas pu être déterminée, le relais per os n’apportant pas de bénéfice. Concernant l’antibioprophylaxie (céphalosporines), celle-ci est indiquée en cas de césarienne au moment de l’incision cutanée alors qu’elle est discutée en cas d’accouchement assisté ou de déchirures périnéales des troisième et quatrième degrés.
Post-partum endometritis are frequent and account for the fifth cause of maternal death. This disease is preventable and effective treatments are available. Streptococcus agalactiae is the primary pathogen implicated. The clinical diagnosis is usually easy and involves pelvic pain, fever and abnormal lochia. Whenever antibiotic treatment provides no clinical improvement, or in case of doubt on the vacuity of the uterus, an ultrasound exam must be performed. Likewise, a CT scan or a MRI will be performed in case of persistent fever in search of a pelvic abscess requiring a drainage, or of a pelvic thrombophlebitis. Thromboplebitis requires heparin for the duration of antibiotic therapy, or oral anticoagulants for at least 3 months in case of pulmonary embolism or extension to the vena cava. The recommended antibiotic regimen combines clindamycin with gentamicin (once daily) intravenously. In case of contraindication or breastfeeding, other regimens may be prescribed. Adequate duration of treatment has not been evaluated and a switch to oral antibiotics after clinical improvement brings no benefit. Antibioprophylaxy (mostly cephalosporins) is recommended in cases of cesarean section (at skin incision), while it is debated in case of assisted delivery or of 3rd and 4th degree perineal tears.
Platelet donation by plateletpheresis is known to induce platelet and coagulation activation but there is no clear relationship between this acquired pre-thrombotic state and acute coronary syndrome ...in healthy donors. We report an acute myocardial infarction immediately following plateletpheresis in a 57-year-old donor with low atherosclerotic risk profile and no angiographic evidence of atherosclerotic disease strongly suggesting a causal relationship.