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  • Leucémie myéloblastique aig...
    Socin, H. Valdes; Potorac, I; De Pasqual, A; Baron, F; De Prijck, B; Beguin, Y; Beckers, A

    Annales d'endocrinologie, October 2014, Volume: 75, Issue: 5
    Journal Article

    Introduction La synthèse de PRL et de GH a été documentée dans le tissu lymphoïde normal. Une hyperprolactinémie paranéoplasique est rapportée chez quelques rares patients avec une leucémie (See et al. BMJ Case Rep 2013). Un seul cas d’acromégalie dépendante d’un lymphome non-Hodgkin a été publiée (Beuschlein et al. NEJM 2000) Observation Une femme africaine de 31 ans consulte pour fièvre et malaises, neuf mois post-partum : le bilan biologique et la biopsie de moelle confirment une leucémie myéloblastique aiguë. Malgré l’arrêt de l’allaitement, elle présente une galactorrhée et une aménorrhée persistante. Avant la première cure de chimio, la prolactine est de 6389 mUI/L. Un test au TRH documente ensuite une hyperprolactinémie à 3639 mUI/L (100–500) stimulable à 10 973 mUI/L. L’IGF1 est élevée à 429 μg/L (73–224). Un test HGPO 75 g démontre une GH basale à 0,64 μg/L avec un nadir de 0,11 μg/L. Au cours de 3 mois de séances de chimiothérapie, on observe une normalisation des paramètres hématologiques. Parallèlement, on observe une diminution progressive de la prolactine (3639–3617–396 mUI/L), de la GH (6,4–1,4–0,28) et de l’IGF1 (429–303–286). Une IRM hypohysaire n’objective pas de lésion hypothalamo-hypophysaire. Un scanner thoraco-abdominal et cérébral sont sans particularités. Discussion La normalisation progressive de prolactine et d’IGF1 au cours de la chimiothérapie et l’absence de lésion hypophysaire associée, rendent plausible une sécrétion paranéoplasique. Étant donné que l’échantillon de moelle était insuffisant cette hypothèse n’a pas pu être documentée.