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  • Multicentre prospective stu...
    Alexander, Neal; Balmaseda, Angel; Coelho, Ivo C. B.; Dimaano, Efren; Hien, Tran T.; Hung, Nguyen T.; Jänisch, Thomas; Kroeger, Axel; Lum, Lucy C. S.; Martinez, Eric; Siqueira, Joao B.; Thuy, Tran T.; Villalobos, Iris; Villegas, Elci; Wills, Bridget

    Tropical medicine & international health, August 2011, Volume: 16, Issue: 8
    Journal Article

    Summary Objective  To evaluate the existing WHO dengue classification across all age groups and a wide geographical range and to develop a revised evidence‐based classification that would better reflect clinical severity. Methods  We followed suspected dengue cases daily in seven countries across South‐east Asia and Latin America and then categorised them into one of three intervention groups describing disease severity according to the overall level of medical and nursing support required. Using a pre‐defined analysis plan, we explored the clinical and laboratory profiles characteristic of these intervention categories and presented the most promising options for a revised classification scheme to an independent group of WHO dengue experts for consideration. Potential warning signs were also evaluated by comparing contemporaneous data of patients who progressed to severe disease with the data of those who did not. Results  A total of 2259 patients were recruited during 2006–2007 and 230 (13%) of the 1734 laboratory‐confirmed patients required major intervention. Applying the existing WHO system, 47/210 (22%) of patients with shock did not fulfil all the criteria for dengue haemorrhagic fever. However, no three‐tier revision adequately described the different severity groups either. Inclusion of readily discernible complications (shock/severe vascular leakage and/or severe bleeding and/or severe organ dysfunction) was necessary to devise a system that identified patients requiring major intervention with sufficient sensitivity and specificity to be practically useful. Only a small number of subjects (5%) progressed to severe disease while under observation; several warning signs were identified, but much larger studies are necessary to fully characterize features associated with disease progression. Conclusions  Based on these results, a revised classification system comprised of two entities, ‘Dengue’ and ‘Severe Dengue’, was proposed and has now been incorporated into the new WHO guidelines. Objectif:  Evaluer la classification actuelle de l’OMS pour la dengue dans tous les groupes d’âge et sur une vaste étendue géographique et élaborer une classification révisée, fondée sur des preuves permettant de mieux tenir compte de la sévérité clinique. Méthodes:  Nous avons suivi quotidiennement des cas suspects de dengue dans 7 pays d’Asie du sud‐est et d’Amérique latine, puis les avons classé en trois groupes d’intervention décrivant la sévérité de la maladie en fonction du niveau général du soutien médical et infirmier nécessaire. En utilisant un plan d’analyse prédéfini, nous avons exploré les profils cliniques et de laboratoire, caractéristiques de ces catégories d’intervention et avons soumis pour avis, les options les plus prometteuses pour un système révisé de classification, à un groupe d’experts indépendants de l’OMS pour la dengue. Les signes avant‐coureurs potentiels ont également étéévalués en comparant les données contemporaines de patients qui ont évolué vers une maladie sévère avec les données de ceux qui n’ont pas évolué de cette façon. Résultats:  2259 patients ont été recrutés en 2006–2007 et 230 (13%) des 1734 patients avec une confirmation de laboratoire ont nécessité une intervention majeure. En appliquant le système actuel de l’OMS, 47/210 (22%) patients atteints de choc ne remplissaient pas tous les critères de dengue hémorragique. Toutefois, aucune révision tertiaire non plus n’a pu décrire adéquatement les différents groupes de sévérité. L’inclusion de complications facilement reconnaissables (choc/pertes vasculaires sévères et/ou saignements sévères et/ou dysfonctionnement sévère d’un organe) a été nécessaire pour concevoir un système permettant d’identifier les patients nécessitant une intervention majeure, avec une sensibilité et une spécificité suffisantes pour être utiles dans la pratique. Seul un petit nombre de sujets (5%) a progressé vers une maladie sévère alors qu’ils étaient sous observation; plusieurs signes d’alerte ont été identifiés, mais beaucoup plus d’études sont nécessaires pour caractériser complètement les caractéristiques associées à la progression de la maladie. Conclusions:  Sur base de ces résultats, un système de classification révisé, composé de deux entités, “Dengue” et “ dengue sévère “, a été proposé et a été intégré dans les nouvelles directives de l’OMS.