To describe neuroimaging findings and to report the epidemiologic and clinical characteristics of patients with coronavirus disease 2019 (COVID-19) with neurologic manifestations.
In this ...retrospective multicenter study (11 hospitals), we included 64 patients with confirmed COVID-19 with neurologic manifestations who underwent a brain MRI.
The cohort included 43 men (67%) and 21 women (33%); their median age was 66 (range 20-92) years. Thirty-six (56%) brain MRIs were considered abnormal, possibly related to severe acute respiratory syndrome coronavirus. Ischemic strokes (27%), leptomeningeal enhancement (17%), and encephalitis (13%) were the most frequent neuroimaging findings. Confusion (53%) was the most common neurologic manifestation, followed by impaired consciousness (39%), presence of clinical signs of corticospinal tract involvement (31%), agitation (31%), and headache (16%). The profile of patients experiencing ischemic stroke was different from that of other patients with abnormal brain imaging: the former less frequently had acute respiratory distress syndrome (
= 0.006) and more frequently had corticospinal tract signs (
= 0.02). Patients with encephalitis were younger (
= 0.007), whereas agitation was more frequent for patients with leptomeningeal enhancement (
= 0.009).
Patients with COVID-19 may develop a wide range of neurologic symptoms, which can be associated with severe and fatal complications such as ischemic stroke or encephalitis. In terms of meningoencephalitis involvement, even if a direct effect of the virus cannot be excluded, the pathophysiology seems to involve an immune or inflammatory process given the presence of signs of inflammation in both CSF and neuroimaging but the lack of virus in CSF.
NCT04368390.
Le Prof. Robert Maigne décrit au XX siècle un syndrome clinique secondaire au dysfonctionnement biomécanique de la charnière rachidienne dorso-lombaire. La jonction ou charnière dorso-lombaire est ...sollicitée par des mouvements relativement complexes, combinant flexion, extension, rotation et latérodéviation.
Il s'agit d'un exemple accompli de la notion de douleur référé. Il constitue une entité méconnue mais fréquemment à l'origine de lombofessalgies traînantes chez l'adulte. Dans certaines de ces formes incomplètes, le tableau peut simuler d'autres étiologies, avec un retard diagnostique conséquent, et même orienter vers un traitement chirurgical inutile.
Maigne le désigne originalement syndrome celluloténopériostomyalgique vertébral segmentaire, décrivant en détaille ses symptômes et signes objectifs.
La souffrance de la charnière dorsolombaire concerne le plus souvent le segment T12-L1, plus rarement T11- T12 et L1-L2, et exceptionnellement T10-T11. La sémiologie topographique correspond aux territoires cutanés des branches de division des nerfs issus de la jonction dorsolombaire: nerfs sous-costal, ilio- hypogastrique, ilio-inguinal, cutané latéral de la cuisse, génitofémoral.
Cette souffrance segmentaire est en rapport avec à une anomalie d'ordre fonctionnelle mécanique intéressant les articulations facettaires, connu comme dérangement intervertébral mineur (DIM). L'arthrose ou l'arthrite, et plus rarement encore une pathologie discale, peuvent être également la cause. L'absence d'anomalie morphologique à l'imagerie est d'ailleurs un élément orienteur dans la démarche diagnostique.
L'infiltration radioguidée des rameaux postérieurs du segment rachidien atteint permet de faire disparaître rapidement la symptomatologie algique, accélérant le processus de prise en charge kinésithérapique et de rééducation.
L'épaule est une articulation non porteuse d'une grande complexité biomécanique, avec une ample mobilité qui permet notamment à la main de démultiplier ses possibilités fonctionnelles. Elle est ...constituée par quatre sous-unités articulaires – gléno-humérale, acromio-claviculaire, scapulo-thoracique et sterno-claviculaire – et sa mobilité est assumée par 18 muscles qui agissent en synergie, s'insérant en partie dans la caisse thoracique, la colonne cervico-dorsale et le bras. Hélas, cette mobilité particulière et complexe est fréquemment source de lésions, notamment musculo-tendineuses, par dysfonctionnement et sur-utilisation.
Outre la présentation typique, certains cas, notamment avec un début sourd et une évolution subaiguë ou chronique, peuvent se manifester par un tableau clinique simulant une cause radiculaire.L'anamnèse et l'examen clinique permettent dans la grande majorité de ces cas de redresser le diagnostic. L'imagerie sert à confirmer l'hypothèse et orienter le traitement. Rarement, une exploration électrophysiologique devient indispensable afin de trancher sur la question étiologique.
La reconnaissance dans la pratique clinique de ce syndrome est indispensable non seulement pour favoriser une prise en charge de la douleur efficace et sans retard, et notamment afin d’éviter un traitement neurochirurgicale ou percutané non adapté, voire potentiellement préjudiciable.
Ce travail voudrait rappeler les caractéristiques de cette entité nosologique, et partager quelques éléments anamnestiques et des outils sémiologiques relativement simples à employer par le neuroradiologue diagnostique et interventionnel.
Le dysfonctionnement de l'articulation sacro-iliaque (SI), uni ou bilatéral, est une cause relativement fréquente de lombalgie basse, sans ou avec irradiation douloureuse régionale. Il peut être ...notamment à l'origine de l’échec thérapeutique d'une ostéosynthèse lombaire ou lombo-sacrée, soit car il est cause initiale méconnue de la symptomatologie préopératoire, soit par dérangement secondaire de la mécanique SI.
Toutefois, la confirmation diagnostique peut être difficile. Une anamnèse et un examen physique bien conduis sont essentiels pour le différencier d'autres étiologies présentant un tableau symptomatique similaire. Une réponse positive à au moins trois tests de provocation lors de l'examen physique peuvent suggérer son existence, et le bloc anesthésique local de l'articulation SI concernée peut être utile pour le confirmer.
Le bilan d'imagerie permet, outre l'identification des remaniements dégénératifs SI souvent plus marqués chez les patients affectés par le dysfonctionnement, d'identifier une éventuelle cause rhumatismale SI, ainsi que d'exclure d'autres atteintes ostéo-articulaires ou musculo-squelettiques pouvant être source symptômatique.
Le traitement est initialement conservateur: programme multimodal combinant éducation posturale et gestuelle, stabilisation de la ceinture pelvienne, étirements musculaires et puis renforcement musculaire ciblés, et thérapie de manipulation ostéo-articulaire. Les ceintures dites pelviennes peuvent être bénéfiques chez la femme enceinte et en post-partum. Les patients ne s'améliorant pas avec une prise en charge conservatrice peuvent bénéficier d'un traitement interventionnel: infiltrations intra-articulaires cortisonnées, neuro-ablation par radiofréquence, ou fusion articulaire percutanée.
Le sillon central ou rolandique est un repli constant de la surface corticale des hémisphères cérébraux. Son repérage constitue une étape fondamentale de l'analyse topographique et du retentissement ...de la pathologie cérébrale, notamment celle nécessitant un traitement chirurgical ou endovasculaire.
Sa reconnaissance est parfois difficile en raison de certaines variations anatomiques interindividuelles. Des indices anatomiques indirects ont été communiqués pour leur usage dans l'analyse topographique, afin de facilier son identification sur l'imagerie en coupes axiales et sagittales. Toutefois, aucune technique de lecture méthodique n'a été décrite pour analyse des reconstructions coronales.
Le présent travail prétend démontrer l'utilité d'un certain nombre d'éléments anatomiques directs et indirects permettant sur ce plan de coupe particulier, l'identification relativement aisée du sillon central.
Notre étude porte sur l'analyse anatomique rétrospective des IRM de 24 hémisphères concernant 12 adultes (six hommes et six femmes), entre 24 et 87 ans, sans antécédent neurochirurgical, ne présentant pas de syndrome de masse intra ou extra-axial, ni de séquelle atrophico-cavitaire sustentorielle. Les acquisitions 3D en séquences pondérées T1 et FLAIR de chacune des explorations ont été examinées à l'aide d'un logiciel de reconstruction multiplanaire, afin de systématiser si possible la description de l'aspect et la disposition du sillon central, ainsi que ses rapports avec certaines structures anatomiques voisines plus facilement repérables. Le plan coronal référentiel était perpendiculaire au plan bicommissural.
On a constaté que l'utilisation de la méthode proposée permettait d'identifier trois segments cibles du sillon central dans plus de 85% des cas (segment crânial: 22/24 hémisphères; segment intermédiaire: 21/24 hémisphères; segment caudal: 23/24 hémisphères).