Myasthenia gravis can be efficiently treated with rituximab but there is no consensus regarding administration and dose schedules in this indication. No marker has yet been described to predict the ...clinical relapse of patients. Our objective was to identify the B cell subpopulations predicting clinical relapse in patients suffering from generalized myasthenia gravis and treated with rituximab. Clinical and biological data of 34 patients followed between 2016 and 2019 were prospectively collected every 3 months. Using multiparameter flow cytometry, we assessed the percentage in leucocytes of lymphocytes and several B cell subpopulations measured in residual disease conditions. CD19+ were also measured in non-residual disease conditions. Clinical examinations were performed by neurologists using the Osserman score. Clinical relapse occurred in 14 patients (41%). No patients required ICU or ventilatory assistance. The mean improvement of the Osserman score was 17.18 (3–45) after the first rituximab treatment (
p
< 0.0001). The mean delay between the first rituximab maintenance cycle and clinical relapse was 386.8 days. At the time of relapse, CD27+ increased (
p
= 0.0006) with AUC = 0.7654, while CD19+ did not. At a threshold of 0.01%, the sensitivity and specificity of CD19+CD27+ were 75.8% and 72.8%, respectively, and the positive and negative predictive values were 28.0% and 95.6%, respectively. The percentage of memory B cells in whole blood cells can accurately predict clinical relapse in myasthenia gravis patients treated with rituximab. This monitoring allows physicians to tailor rituximab administration and to decrease the number of infusions over time.
Pourquoi parler de sexualité avec nos patients neurologiques ?
La santé sexuelle fait partie de la santé globale. Son atteinte peut impacter la qualité de vie de nos patients neurologiques. Les ...patients n’osent pas parler de leur vie intime et aborder la sexualité avec les soignants pour de multiples raisons que nous détaillerons dans cet atelier.
Comment aborder la sexualité avec nos patients neurologiques ?
– nous pouvons aborder le sujet par des questions simples qui permettent d’ouvrir la discussion (des exemples vous seront proposés) ;
– on peut également utiliser des questionnaires validés mais trop longs, peu adaptés pour un dépistage rapide et surtout utilisés par des spécialistes (urologue, gynécologue et sexologue…).
Nous vous proposons un questionnaire, rapide, simple adapté aux soignants non sexologues, quel que soit le chapitre de la neurologie, balayant l’ensemble des troubles sexuels, les plus fréquents en 10 questions :
– Questionnaires de Plaintes Sexuelles (QPS-H/F) (hommes et femmes) traduits et validés de la version anglaise (SCS-M/W) évaluant les symptômes sexuels tels que : troubles du désir, troubles de l’excitation : physiques, psychologiques, troubles de l’orgasme, douleurs génitales… satisfaction sexuelle sur les 6 derniers mois.
Nous illustrerons cette thématique à travers quelques cas cliniques pratiques (SEP, parkinson, épilepsie, migraine, AVC…).
La santé sexuelle fait partie intégrante de la prise en charge globale du patient ; tous les professionnels de santé ont donc leur rôle à jouer afin de permettre l’ouverture d’un espace de parole sur le sujet et orienter au mieux le patient.
Detection of new atrial fibrillation (AF) after ischemic stroke is challenging. The aim of the TARGET-AF study was to identify relevant markers for ruling out delayed AF in stroke patients. Early and ...prolonged Holter electrocardiography (ECG) monitoring during hospitalization was performed systematically in consecutive acute stroke patients naive to AF (no history of AF or no AF on baseline ECG). All clinical and paraclinical data for routine etiologic assessment were collected. The diagnostic value of all parameters significantly associated with AF was assessed by comparison of area under the receiver operating characteristic curve (AUC). Of the 300 stroke patients enrolled (mean age, 62.5 ± 15.5 years; sex ratio: 1.7; mean National Institutes of Health Stroke Scale score, 7.1 ± 7.9, median duration of Holter ECG monitoring, 6.8 days), 52 (17.3%) had newly diagnosed AF. Parameters significantly associated with AF were classified by increasing AUC: anterior circulation localization (AUC, 0.604; 95% confidence interval CI, 0.546-0.660), P-wave initial force (AUC, 0.608; 95% CI, 0.545-0.669), left atrial dilatation (AUC, 0.657; 95% CI, 0.600-0.711), National Institutes of Health Stroke Scale score (AUC, 0.667; 95% CI, 0.611-0.720), sex (AUC, 0.683; 95% CI, 0.627-0.736), age (AUC, 0.755; 95% CI, 0.707-0.797), CHA2 DS2 -VASc score (AUC, 0.796; 95% CI, 0.746-0.841), STAF (score for the targeting of AF) score (AUC, 0.842; 95% CI, 0.796-0.882), and plasma brain natriuretic peptide (BNP) level (AUC, 0.868; 95% CI, 0.825-0.904). The use of all parameters combined (AUC, 0.910; 95% CI, 0.872-0.940) was not significantly more efficient in diagnosing AF than BNP alone ( P = .248). At the Youden plot, the diagnostic properties for BNP >131 pg/mL were sensitivity, 98.1% (95% CI, 89.7-99.7); specificity, 71.4% (95% CI, 65.3-76.9); and negative predictive value, 99.4% (95% CI, 96.9-99.9). Our data indicate that a BNP level ≤131 pg/mL might rule out delayed AF in stroke survivors and could be included in algorithms for AF detection.
INTRODUCTIONRituximab (RTX) has been proven effective in managing refractory generalized myasthenia gravis (MG), and its use is increasing worldwide. MG stabilization may initially require oral ...corticosteroid (CS) therapy, but its long-term side effects require the shortest duration of treatment. We studied the clinical effectiveness and usefulness of corticosteroids associated with RTX compared to RTX alone on MG remission.METHODSIn a monocentric retrospective cohort in the Nice University Hospital, we compared naïve MG patients treated with RTX as first-line therapy alone (G1) or associated with CS (G2). After the RTX induction, we evaluated efficacy with the Osserman score (OS) and the requirement for any rescue therapy (IVIg or plasmapheresis).RESULTSSixty-eight patients were treated with RTX, of which 19 (27.94%) benefited from an association with at least 0.5 mg/kg of corticosteroids. RTX-CS patients were more severe than RTX alone (OS for G1: 74.1 and G2: 64.94, p = 0.044). However, OS at 3 (83.44 and 83.12, p = 0.993), 6 (88.69 and 86.36, p = 0.545), 9 (82.91 and 85.73, p = 0.563), and 12 months (86.6 and 88.69, p = 0.761) from the treatment induction were similar. Rescue therapy following RTX induction was significantly higher for the RTX-CS (20.41% and 47.37%, p = 0.037). Regarding safety, adverse event rates were similar in the two groups (0% and 14.29%, p = 0.178).CONCLUSIONWe suggest that RTX alone is as effective as RTX-CS in MG patients, indicating that avoiding steroids could reduce side effects, decrease rescue therapies, and not affect MG outcomes.
La myasthénie auto-immune généralisée (MAg) est une maladie due à des auto-anticorps qui induisent un dysfonctionnement de la transmission neuromusculaire conduisant à une fatigabilité excessive des ...muscles striés à l’effort.
Évaluer le vécu et le ressenti des patients face à la MAg ainsi que l’ensemble des répercussions de la maladie sur le quotidien des patients.
Il s’agit d’une enquête nationale menée auprès de 190 adultes atteints de myasthénie auto-immune. Le questionnaire a été construit à partir des résultats d’un focus groupe (n=8) puis mis en ligne sur une plateforme sécurisée et relayé via les associations de patients et les consultations médicales. Les résultats sont essentiellement descriptifs, avec utilisation du test du Chi2 pour évaluer les pourcentages et du test de Student pour évaluer les moyennes.
Le quotidien des patients pour 53 % (n=190) est impacté par des difficultés émotionnelles, psychologiques et morales. Les patients rapportent de l’anxiété face au caractère fluctuant de la maladie (81 %), à son caractère imprévisible (78 %), à son avenir et son évolution (78 %) et des épisodes de tristesse (76 %). Seulement 32 % des patients abordent facilement les difficultés émotionnelles/morales avec le médecin référent/l’équipe soignante, 25 % l’abordent avec difficultés et 25 % ne l’abordent pas.
Seulement 11 % d’entre eux disent être suivis par un psychologue et/ou 4 % un psychiatre. Il parait ainsi primordial de chercher à identifier systématiquement les troubles comme la dépression et l’anxiété pour orienter le patient vers une prise en charge adaptée. Proposer notamment une consultation psychologique dès le diagnostic serait une bonne pratique à développer.
Si les principaux symptômes physiques de la MAg sont connus, il existe un besoin d’identifier et de prendre en charge ceux « invisibles » comme les troubles psychologiques et émotionnels.
Le MSWDQ (Multiple Sclerosis Work Difficulties Questionnaire) a été développé pour évaluer spécifiquement les difficultés au travail des patients atteints de Sclérose en Plaques (SEP).
Le projet ...WORKSEP visait à valider en Français le questionnaire MSWDQ au travers d’une étude multicentrique dans 14 centres en France.
Deux-cent-six patients atteints de SEP ont été inclus (149 de forme récurrente rémittente, 16 de forme primaire progressive, et 41 de forme secondaire progressive). Ils ont rempli le questionnaire MSWDQ, qui a été adapté à la langue Française, le questionnaire DEX évaluant la plainte cognitive, et la SF 36 permettant d’évaluer la qualité de vie mentale (CM) et physique (CP). L’ensemble des données étaient centralisées au CHU de Nice via un ecrf du logiciel redcap.
Le MSWDQ en Français montrait des niveaux élevés de consistance interne (alpha de cronbach 0,93) et de fiabilité test-retest (ICC : 0,83). L’analyse factorielle confirmatoire montrait le regroupement des questions sous les mêmes trois facteurs que la version originale : les barrières psychologiques et cognitives (PCB), les barrières physiques (PB) et les barrières externes (EB). La validité convergente était également élevée avec de fortes corrélations entre le PCB la plainte cognitive (r=0,69, p<0,001) et entre le PB le score EDSS.
L’étude WORKSEP permet donc de valider la version Française du MSWDQ. En vue de faciliter son utilisation une version informatisée a été conçue permettant de calculer automatiquement les scores de chaque type de barrières. Des analyses complémentaires viseront à déterminer les scores seuils significatifs nécessitant le déclenchement d’intervention thérapeutique ou d’adaptation du poste de travail.
Le MSWDQ est un questionnaire court et facile d’utilisation en pratique courante permettant de repérer les besoins en vue d’améliorer la qualité de vie au travail des patients atteints de SEP.
Dans la myasthénie auto-immune, l’ensemble des muscles striés peut être touché néanmoins les troubles urino-sphictériens et les dysfonctions sexuelles sont peu décrits.
Évaluer le vécu et le ressenti ...des patients face à leur maladie ainsi que l’ensemble des répercussions de la maladie sur la vie quotidienne des patients.
Il s’agit d’une enquête nationale menée auprès de 190 adultes atteints de myasthénie auto-immune. Le questionnaire a été construit à partir des résultats d’un focus groupe (n=8) puis mis en ligne sur une plateforme sécurisée et relayé via les associations de patients et les consultations médicales. Les résultats sont essentiellement descriptifs, avec utilisation du test du Chi-2 pour évaluer les pourcentages et du test de Student pour évaluer les moyennes.
Les troubles urino-sphinctériens concernent presque 1 patient sur 2 (46 %) et les troubles sexuels un quart des patients (24 %). Ces troubles ont un impact important sur le quotidien des patients puisque sur une échelle de 0 à 10 (0=aucun impact, 10=impact maximal), 46 % d’entre eux donnent une note d’impact comprise entre 8 et 10 pour les troubles sexuels et 33 % d’entre eux au sujet des troubles urino-sphinctériens.
Les troubles sexuels sont ceux qui impactent le plus le quotidien des patients (n=46) et les troubles urino-sphinctériens arrivent en 5e position (n=88). En 2e, 3e et 4e position apparaissent respectivement la faiblesse des jambes (n=117), la diplopie (n=74) et la dyspnée (n=120).
Les troubles sexuels et urino-sphinctériens sont fréquents et altèrent la qualité de vie des patients. Un dépistage et une prise en charge de ces symptômes invisibles seraient à proposer systématiquement.
Generalised myasthenia gravis is a chronic, unpredictable, and debilitating rare disease, often accompanied by high treatment burden and with an unmet need for more efficacious and well tolerated ...treatments. Zilucoplan is a subcutaneous, self-administered macrocyclic peptide complement C5 inhibitor. We aimed to assess safety, efficacy, and tolerability of zilucoplan in patients with acetylcholine receptor autoantibody (AChR)-positive generalised myasthenia gravis.
RAISE was a randomised, double-blind, placebo-controlled, phase 3 trial that was done at 75 sites in Europe, Japan, and North America. We enrolled patients (aged 18–74 years) with AChR-positive generalised myasthenia gravis (Myasthenia Gravis Foundation of America disease class II–IV), a myasthenia gravis activities of daily living (MG-ADL) score of least 6, and a quantitative myasthenia gravis score of at least 12. Participants were randomly assigned (1:1) to receive subcutaneous zilucoplan 0·3 mg/kg once daily by self-injection, or matched placebo, for 12 weeks. The primary efficacy endpoint was change from baseline to week 12 in MG-ADL score in the modified intention-to-treat population (all randomly assigned patients who received at least one dose of study drug and had at least one post-dosing MG-ADL score). Safety was mainly assessed by the incidence of treatment-emergent adverse events (TEAEs) in all patients who had received at least one dose of zilucoplan or placebo. This trial is registered at ClinicalTrials.gov, NCT04115293. An open-label extension study is ongoing (NCT04225871).
Between Sept 17, 2019, and Sept 10, 2021, 239 patients were screened for the study, of whom 174 (73%) were eligible. 86 (49%) patients were randomly assigned to zilucoplan 0·3 mg/kg and 88 (51%) were assigned to placebo. Patients assigned to zilucoplan showed a greater reduction in MG-ADL score from baseline to week 12, compared with those assigned to placebo (least squares mean change −4·39 95% CI –5·28 to –3·50 vs −2·30 –3·17 to –1·43; least squares mean difference −2·09 −3·24 to −0·95; p=0·0004). TEAEs occurred in 66 (77%) patients in the zilucoplan group and in 62 (70%) patients in the placebo group. The most common TEAE was injection-site bruising (n=14 16% in the zilucoplan group and n=8 9% in the placebo group). Incidences of serious TEAEs and serious infections were similar in both groups. One patient died in each group; neither death (COVID-19 zilucoplan and cerebral haemorrhage placebo) was considered related to the study drug.
Zilucoplan treatment showed rapid and clinically meaningful improvements in myasthenia gravis-specific efficacy outcomes, had a favourable safety profile, and was well tolerated, with no major safety findings. Zilucoplan is a new potential treatment option for a broad population of patients with AChR-positive generalised myasthenia gravis. The long-term safety and efficacy of zilucoplan is being assessed in an ongoing open-label extension study.
UCB Pharma.
Abstract Rituximab (RTX) has demonstrated efficacy in limiting relapses in myasthenia gravis (MG). We investigated the interest of CD27 + memory B cell monitoring in patients as a biological marker ...of clinical relapse. Twenty-four patients have been treated with RTX (375 mg
/m2 /week-month
as an induction treatment). Maintenance treatment consisted with either systematic treatment every 3 months or only when CD27 + memory B cells were detectable. After the induction treatment, the mean infusions were 1.3/year
compared with 4/year
. We suggest that RTX administration frequency can be decreased safely by monitoring the re-emerging CD27 + memory B cells.