La riflessione su temi quali “nazione”, “patria”, “patriottismo”, non certo rara nella cultura illuminata italiana del Settecento, e più ancora del primo Ottocento, ricorre con particolare rilievo ...nel periodico milanese « Il Caffè » (1764-1766). Nel contributo sono esaminati i più significativi interventi, nell’ordine, di Carlo Sebastiano Franci, Pietro e Alessandro Verri, Gian Rinaldo Carli, autore quest’ultimo dell’articolo molto noto Della patria degli Italiani.
Marco Cerruti met en relief l’intérêt des Lettere di un viaggiatore filosofo de Carlantonio Pilati, notamment celui des passages relatifs au Royaume de Naples et à la Calabre que l’Illuministe ...parcourt animé d’une vis polémique sympathique car atténuée par la conviction que certaines arriérations sont en passe d’être comblées. La satire est donc bon enfant et tourne souvent à la scène de comédie : dames napolitaines, curé ignorant, moine avide... autant de moments dénotant chez Pilati la veine d’un authentique auteur comique (ce qu’il fut d’ailleurs, comme en témoigne une comédie de son cru non dépourvue de saveur).
Carlo Michelstaedter s’est suicidé le 17 octobre 1910 à l’âge de 23 ans, alors qu’il terminait sa tesi di laurea intitulée « La persuasione e la rettorica ». Ce travail de recherche est devenu ...paradoxalement un ouvrage majeur de la pensée philosophique au début du XXe siècle. Le jeune auteur séduit d’abord par les théories de l’individualisme héroïque répandues par Nietzsche, d’Annunzio, Conti, découvre ensuite les œuvres de Tolstoï et surtout d’Ibsen, dans lesquelles il voit un reflet de ses propres angoisses. Incapable de construire pour lui une existence authentique en dehors des exigences sociales qu’il rejette, il imagine une liberté idéale dont il rend compte dans ses derniers écrits, en particulier les poèmes « I figli del mare », « All’Isonzo ». Cette liberté passe par l’image de la mer, qui évoque le salut dans la fuite vers un horizon meilleur, souhaité par l’auteur, avant d’être considéré comme impossible. En effet, ce voyage n’est pas sans danger ; contrarié par la lutte entre le brouillard et le vent ; même la femme aimée, qui lui donne le courage de persister dans son effort pour la retrouver, disparaît de son horizon. Quant au port, en général espoir ultime du marin et du voyageur, il n’est jamais vraiment atteint, et au milieu de la tempête le poète isolé et privé de toute force morale ou physique, s’abandonne au naufrage, image poétique du suicide.
L’articolo tratta del viaggio negli Stati Uniti di Luigi Castiglioni, nipote del noto illuminista Pietro Verri, negli anni 1785-87, e dello sguardo ora affascinato ora critico, sempre interessato, ...del giovane intellettuale – un viaggio che viene messo in relazione con quello che fece, nel 1780, il nobile francese François-Jean de Chatellux. Accanto all’entusiasmo per i nuovi stati appena costituiti in confederazione e per « l’eroe » George Washington, accanto all’interesse per i paesaggi e le città, non mancano le zone d’ombra, fra cui la condizione dei « negri », schiavi dei bianchi, e quella dei « selvaggi », per i quali il giovane illuminista mostra di preoccuparsi sinceramente, più di quanto non fece il suo predecessore francese.