Introduction L’optimisation de la prise en charge des patients atteints de mucoviscidose a permis un allongement de l’espérance de vie. En parallèle, une augmentation des manifestations secondaires ...apparaît, au premier rang desquelles se situent les anomalies glucidiques dont l’examen de dépistage de référence est l’hyperglycémie provoquée orale (HGPO). Un protocole de dépistage et de prise en charge du diabète chez les patients atteints de mucoviscidose a été mis en place par la Société française de la mucoviscidose. L’objectif principal était d’évaluer les pratiques professionnelles de dépistage des troubles métaboliques glucidiques chez les patients suivis au Centre de ressources et de compétences de la mucoviscidose de l’hôpital des enfants de Bordeaux du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2013. Les objectifs secondaires étaient de décrire la prise en charge des patients suite au diagnostic et de mettre en évidence les nouvelles pratiques d’aide au diagnostic. Patients et méthodes Les patients inclus étaient ceux nés en 1995 et au-delà. Le référentiel préconisait de réaliser une HGPO annuelle si l’âge était supérieur à 10 ans ou en fonction d’une altération inexpliquée de l’état général. Puis, selon le statut glucidique diagnostiqué: soit une intolérance au glucose (IG), soit un diabète avec hyperglycémie à jeun (DH+) ou sans hyperglycémie à jeun (DH–), une prise en charge en découlait. Résultats La proportion effectuée d’HGPO chez les patients de plus de 10 ans représentait 68,2 % des HGPO attendues. Les troubles glucidiques étaient présents dans 37,7 % des cas avec 28,3 % d’IG, 8,8 % de DH– et 0,6 % de DH+. Chez les patients de moins de 10 ans, le nombre effectué d’HGPO pour une altération de l’état général correspondait à 1,8 % de la population et le nombre d’HGPO manquantes dans ce même groupe était de 13,8 %. La prévalence dans la population totale des patients IG était de 11 % et celle des patients DH– de 2,9 %. Un seul cas de DH+ avait été diagnostiqué sur les quatre années de suivi. Des mesures diététiques adaptées avaient été proposées chez 80,4 % des patients IG et 93,3 % des patients avec DH–. Une surveillance glycémique avait été préconisée chez 42,9 % des patients avec IG et 84 % des patients avec DH–. L’insuline avait été initiée seulement chez deux patients pendant le suivi. L’ana-lyse détaillée par année avait permis de mettre en évidence que les pratiques de dépistage et de prise en charge se perfectionnaient. Conclusion La tendance à l’amélioration des pratiques professionnelles peut s’expliquer par l’appropriation des recommandations par le corps médical. Une application plus respectueuse du protocole permettrait d’optimiser le dépistage. On pourrait envisager dans un second temps une adaptation du protocole avec les nouveaux outils disponibles (analyse au temps T60 de l’HGPO et Holter glycémique) facilitant le diagnostic des troubles du métabolisme glucidique dans les situations complexes. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.
Bien que les corticostéroïdes inhalés (CSI) jouent un rôle central (traitement de première intention) dans le traitement de l’asthme de l’enfant, ils ne permettent pas d’obtenir un contrôle ...satisfaisant chez tous les asthmatiques. Selon les situations cliniques, le clinicien a la possibilité de prescrire les anti-récepteurs de leucotriènes (ARLT) en monothérapie, ou en association avec des CSI (± des bronchodilatateurs de longue durée d’action). Le choix du schéma thérapeutique dépend de plusieurs facteurs, dont l’âge et le sexe du patient, la réponse aux CSI, les co-morbidités, le phénotype d’asthme et le terrain, l’environnement, et le profil génotypique du patient. Les ARLT sont particulièrement intéressants chez le sujet asthmatique jeune, dans l’asthme à l’effort, s’accompagnant d’une rhinite allergique, à type de toux chronique, chez l’obèse, induit par l’aspirine, et/ou dans un contexte de tabagisme important.
While inhaled corticosteroids (ICS) have a most important role (as initial therapy) in the treatment of asthmatic children, satisfactory control is not obtained with this therapy in all asthmatics. Depending on the clinical situation, the physician can prescribe leukotriene receptor antagonists (LRAs) alone or in association with a long-acting bronchodilator (LAB). The choice of which regime to use depends on several factors, including the patient's age and sex, the response to a LAB, the presence of other diseases, the phenotype of the asthma and the patient's background, the environment, the patient's genotypic profile. The LRAs are of special interest in young asthmatic patients, in patients with exercise-induced asthma, in those with associated allergic rhinitis or with a certain type of chronic cough, for obese patients, for those with aspirin-induced asthma and/or for those who are already heavy smokers.
En mars 2009, un nouveau virus a fait émergence, le virus Influenzae A(H1N1) variant. Nous avons voulu en étudier la répercussion médicale.
Définir la prévalence virale dans les atteintes ...respiratoires fébriles hospitalisées de l’enfant en période d’épidémie grippale A(H1N1) variant et déterminer les caractéristiques cliniques, paracliniques et évolutives liées aux virus identifiés.
Il s’est agi d’une étude épidémiologique, prospective, monocentrique menée à l’hôpital des Enfants du centre hospitalier universitaire de Bordeaux (Aquitaine, France) pendant l’épidémie grippale du 23 novembre au 20 décembre 2009 inclus. Tous les enfants hospitalisés pour atteinte respiratoire fébrile ont été inclus.
Soixante-treize enfants ont été inclus. Une identification virale a été possible dans 52 % des cas, incluant 23 % de A(H1N1) variant A(H1N1)v et 29 % d’autres identifications dont 22 % de virus respiratoires syncitiaux. Une seule co-infection a été observée entre le virus A(H1N1)v et un pool viral (adénovirus ou virus para-influenzae ou bocavirus). Il n’existait pas de différence significative concernant l’âge, le sexe ou les facteurs de risque de gravité en fonction des virus identifiés. Concernant le virus A(H1N1)v, les symptômes les plus fréquents étaient l’altération de l’état général, la toux, les atteintes oto-rhino-laryngologiques et les anomalies de la fréquence respiratoire, avec significativement moins de signes de lutte et d’anomalie auscultatoire mais plus de convulsions. Sur le plan paraclinique, il n’y avait pas de différence significative entre les groupes. Évolution et prise en charge ont été comparables.
Une faible prédominance du virus A(H1N1)v a été notée pendant l’épidémie grippale en Aquitaine dans les atteintes respiratoires fébriles justifiant une hospitalisation. Les caractéristiques cliniques, paracliniques et évolutives étaient peu spécifiques. L’ensemble de ces éléments n’a pas révélé de gravité particulière liée au virus A(H1N1)v.
In 2009, a new emerging flu virus, A(H1N1), was identified. Its true medical impact on children's health remains widely debated.
To define the prevalence of respiratory disease in children hospitalized with fever during the influenza A(H1N1) epidemic and to determine the clinical, paraclinical, and outcome characteristics according to the viruses identified.
Children hospitalized for a febrile respiratory disease were included in this prospective cohort study conducted at Bordeaux University's Children's Hospital (France) during the influenza epidemic from 2009/11/23 to 2009/12/20.
Seventy-three children were included in the study. Viruses were identified by PCR in 52% (38/73) of cases, including 23% (17/73) A(H1N1) virus and 29% (21/73) other viruses, 22% (16/73) of which were syncytial respiratory viruses. There was only one case of co-infection between A(H1N1) virus and another virus from the para-influenza virus or adenovirus or bocavirus pool. No significant difference regarding age, sex, or risk factors in the different viral groups was noted. Regarding the A(H1N1) virus, the most frequent symptoms were deterioration of the overall health status, cough, ENT disease, and rapid breathing, with significantly less increased breathing effort and auscultatory abnormality albeit with more seizures. There was no significant difference between groups regarding laboratory data. Management and outcome were similar.
The prevalence of A(H1N1) virus during the 2009 epidemic in Aquitaine was low among febrile hospitalized children with breathing symptoms. Clinical and paraclinical signs were non-specific. The tolerance and prognosis of influenza A(H1N1) infection in children was satisfactory.
La trachéomalacie (TM) ou la bronchomalacie (BM) font référence à une faiblesse de la paroi de la trachée ou des bronches. Leur prise en charge actuelle n’est basée sur aucune preuve. L’abstention ...thérapeutique est en général de règle, l’évolution étant habituellement favorable avant l’âge de 2 ans. L’utilité des traitements non spécifiques (anti-inflammatoires, bronchodilatateurs, antibiotiques, kinésithérapie) reste à démontrer par des essais cliniques contrôlés. Lorsque la trachéobronchomaladie (TBM) est symptomatique, le traitement doit être discuté au cas par cas. La chirurgie des voies respiratoires est à éviter et la ventilation invasive ou non invasive en pression positive continue constitue un traitement d’attente. Quant aux formes très sévères, les techniques à privilégier sont l’aortopexie, la trachéotomie ou la pose de stents (tuteurs). Un suivi médical régulier jusqu’à guérison est impératif.
Tracheomalacia (TM) or bronchomalacia (BM) refers to softness or weakness of the trachea or the bronchi. Its management is not evidenced-based. Conservative therapy is preferred in milder cases, since the outcome is usually favourable within the first 2 years of life. The clinical utility of non-specific treatments (anti-inflammatory agents, bronchodilators, antibiotics, physiotherapy) has not been proven by clinical trials. Treatment of symptomatic cases should be discussed on an individual basis. Airway surgery should be avoided, and non-invasive ventilation may be proposed as a temporary measure. In case of very severe cases, aortopexy, trachostomy or stent placement are the preferred treatments. Regular respiratory monitoring until remission is mandatory.
Pharmacokinetics data on ceftazidime are sparse for the paediatric population, particularly for children with cystic fibrosis (CF) or severe infections.
To characterize the population ...pharmacokinetics of ceftazidime in critically ill children, identify covariates that affect drug disposition and evaluate the current dosing regimens.
The study was registered with Clinicaltrials.gov (NCT01344512). Children receiving ceftazidime were selected in 13 French hospitals. Plasma concentrations were determined by UPLC-MS/MS. Population pharmacokinetic analyses were performed using NONMEN software.
One hundred and eight patients, aged 28 days to 12 years, with CF (n = 32), haematology and/or oncology disorders (n = 47) or severe infection (n = 29) were included. Ceftazidime was administered by continuous or intermittent infusions; 271 samples were available for analysis. A two-compartment model with first-order elimination and allometric scaling was developed and covariate analysis showed that ceftazidime pharmacokinetics were also significantly affected by CLCR and CF. Ceftazidime clearance was 82% higher in CF than in non-CF patients. Monte Carlo simulations showed that the percentage of target attainment (PTA) for the target of T>MIC = 65% was (i) lower in CF than in non-CF children with intermittent infusions and (ii) higher with continuous than intermittent infusion in all children.
The population pharmacokinetics model for ceftazidime in children was influenced by body weight, CLCR and CF. A higher PTA was obtained with continuous versus intermittent infusions. Further studies should explore the benefits of continuous versus intermittent infusion of ceftazidime, including current versus increased doses in CF children.
L’inflammation pulmonaire dans la mucoviscidose Bui, S.; Boisserie-Lacroix, V.; Ceccato, F. ...
Archives de pédiatrie : organe officiel de la Société française de pédiatrie,
20/May , Letnik:
19
Journal Article
Recenzirano
Inflammation in Cystic Fibrosis is higher than bacterial clearance needs and contributes significantly to the deterioration of lung tissue and vital prognosis. Its physiology remains controversial ...and is more complex than the cycle infection-obstruction-inflammation previously described with many interactions and potentiating of the responsible different mechanisms (Mechanical factors, cells, protease/anti-protease, oxidative stress, leukotriens…). This perpetual inflammatory spiral is an important therapeutic target due to its crucial prognosis.
Les mécanismes encore controversés, de l’inflammation dans la mucoviscidose sont plus complexes que le cercle vicieux obstructioninfection-inflammation précédemment décrit. Ils impliquent des facteurs mécaniques, des cellules de l’inflammation, la balance protéase/anti-protéase, le stress oxydatif, les leukotriènes… Les interactions et la potentialisation infinie des différents mécanismes en cause sont responsables d’une spirale inflammatoire perpétuelle, qui est responsable majoritairement des lésions pulmonaires et du pronostic vital.
La justification de l’utilisation des corticoïdes inhalés (CI) n’est pas clairement établie dans la mucoviscidose.
Établir un consensus formalisé pour la prescription des CI dans cette pathologie.
...Application de la méthode Delphi, concernant 5 champs thématiques : indications, non-indications, posologie, précautions d’emploi et suivi d’un traitement par CI.
Trente sur quarante-neuf (61 %) des centres de ressources et de compétences pour la mucoviscidose (CRCM) de France ont participé à la démarche, qui a compris 3 tours. Les experts ont validé l’indication des CI en cas de manifestations pulmonaires avec sibilants, d’antécédents personnels ou familiaux d’atopie ou de signes d’hyperréactivité bronchique. En revanche, les CI ne sont pas indiqués en première intention du traitement de l’aspergillose broncho-pulmonaire allergique. Un fort consensus a également été obtenu sur les doses qui doivent être celles utilisées dans l’asthme, en recherchant la dose minimale efficace, et adaptées au contrôle des symptômes. Il n’est pas recommandé d’accroître le rythme de surveillance de la flore bactérienne et mycologique des crachats des patients, ni de réaliser de surveillance ophtalmologique pour la survenue de cataracte. Par contre, en cas de prise prolongée (plus de 6 mois) de doses élevées, il est recommandé de surveiller l’ostéodensitométrie, ainsi que l’axe corticotrope lorsque le patient est sous traitement concomitant d’itraconazole.
Ce consensus définit ainsi le périmètre de prescription des CI dans la mucoviscidose, dans le but de limiter leur prescription (jusqu’à la preuve du contraire).
The conditions for the prescription of inhaled steroids (ISs) in cystic fibrosis (CF) are not well established.
To propose a formalized consensus agreement regarding the prescription of ISs in this disease.
Application of the Delphi method in five thematic fields: indications, non-indications, dosage, precautions for use, and treatment follow-up.
Thirty of forty-nine (61 %) reference CF centers in France participated in the process, which comprised three rounds. Experts strongly agreed that ISs are indicated in the presence of pulmonary manifestations with wheezing, personal history of atopy, and/or bronchial hyper-responsiveness. In contrast, ISs are not indicated as first-line therapy for allergic bronchopulmonary aspergillosis. Strong agreement was reached regarding the daily dose of ISs, which should be similar to what is given in asthma and adapted to control symptoms so as to prescribe the smallest possible dose. Increasing the frequency of bacterial and fungal sputum analyses and eye (cataract) assessments was not deemed necessary. However, in case of prolonged (>6months) use of high-dose ISs, monitoring bone mineral density and the hypothalamic-pituitary-adrenal axis, in particular if itraconazole is concomitantly prescribed, was recommended.
This consensus statement defines a perimeter for the prescription of ISs in CF, with the aim of limiting their prescription (until new data are available).
Événements néonataux et asthme Fayon, M.; Feghali, H.; Choukroun, M.L.
Revue française d'allergologie (2009),
April 2011, Letnik:
51, Številka:
3
Journal Article, Conference Proceeding
Recenzirano
Parmi les événements néonataux pouvant augmenter le risque de sifflements à répétition, on retient principalement une naissance prématurée et la survenue d’une dysplasie bronchopulmonaire (DBP), dont ...la physiopathologie semble différente de celle de l’asthme. Une naissance par césarienne augmente de façon modérée le risque d’asthme, et la détresse respiratoire néonatale est un marqueur de risque d’asthme ultérieur (réponse diminuée des récepteurs β2). Les effets bénéfiques des interventions au niveau nutritionnel restent limités, contrairement à l’arrêt de la consommation de substances d’addiction. La diminution du risque d’asthme et/ou d’allergies par la modulation de la colonisation bactérienne ORL ou digestive reste à prouver.
Premature birth and bronchopulmonary dysplasia (DBP) represent the most important neonatal factors influencing the risk of recurrent wheezing. The underlying pathophysiology of BPD and asthma are inherently different. Caesarean birth increases the risk of asthma, while transient tachypnoea of the newborn appears to be a marker of subsequent asthma (hyporeactivity of β2-receptors). The beneficial effect of nutritional interventions remains to be proven, in contrast to the cessation of addictive substances. More studies are required in order to demonstrate that the modulation of ENT or alimentary tract bacterial colonisation decreases the risk of asthma and/or allergy.
The objective of this disease was to determine the prevalence of malnutrition in children with congenital heart disease (CHD).
A total of 125 children with CHD, under 6 months of age, were divided ...into four groups: no pulmonary hypertension (PH) or cyanosis (group 1, n=47), isolated cyanosis (group 2, n=52), isolated PH (group 3, n=16), and PH and cyanosis (group 4, n=10). Six children died at 6 months (n=4), 12 months (n=1) and 19 months (n=1). The remaining children were followed-up for 24 months. Prevalence of moderate to severe malnutrition (weight/weight for height <80%), caloric intake and medications were compared between the four groups.
Moderate or severe malnutrition was more frequent in group 4 (100%) compared with others groups (group 1, 20%; group 2, 16.7% and group 3, 50%; P<0.05). Low oral caloric intake was more frequent in group 3 (71.4%) and group 4 (75%) than in group 1 (28%) and 2 (28.6%) (P<0.05). Food enrichment was practised in half of the children of group 4 and rarely in other groups (group 1, 15.8%; group 2, 8.6% and group 3, 11.1%; P<0.05). Enteral feeding was used more often in groups 3 (33.3%) and 4 (50%) than in groups 1 (15.8%) or 2 (14.3%; P<0.05).
Moderate or severe malnutrition is present in 15% of children with CHD, and it is more frequent in case of PH. Half of these children demonstrate low caloric intake, whereas few have proper nutritional support.
Le groupe de recherche sur les avancées en pneumo-pédiatrie (GRAPP) a élaboré en 2013 des recommandations sur l’utilisation des nouveaux outils diagnostiques dans les infections respiratoires basses ...de l’enfant de plus de trois mois. Ces recommandations sont présentées ici en un texte court, le texte long est disponible sur le site de la Société française de pédiatrie www.sfpediatrie.com et de la Société pédiatrique de pneumologie et d’allergologie (SP2A) www.sp2a.fr.
Recommendations for the use of diagnostic testing in low respiratory infection in children older than 3months were produced by the Groupe de Recherche sur les Avancées en Pneumo-Pédiatrie (GRAPP) under the auspices of the French Paediatric Pulmonology and Allergology Society (SP2A). The Haute Autorité de santé (HAS) methodology, based on formalized consensus, was used. A first panel of experts analyzed the English and French literature to provide a second panel of experts with recommendations to validate. Only the recommendations are presented here, but the full text is available on the SP2A website.