Are inscriptions true documents, and as such do they possess legal force? There is no clear and unambiguous answer to so general a question. We have been classifying inscriptions in two broad groups, ...distinguished by the types of messages that they convey: diplomatic inscriptions and literary inscriptions. The first category includes signs that tell us of an act of a legal nature. If we accept the concept of a document in a broad sense, we can answer affirmatively, that all diplomatic inscriptions are documents. However, in order to recognise the legal value of the inscriptions we need to make new distinctions, depending on the type of document concerned.
¿Son las inscripciones verdaderos documentos y, por lo tanto, tienen valor jurídico? La respuesta a pregunta tan general no puede ser tajante y unívoca. Venimos clasificando las inscripciones en dos ...grandes grupos, individualizados por el tipo de mensaje que recogen: las inscripciones diplomáticas y las inscripciones librarias. En las primeras incluimos aquellos letreros que nos dan cuenta de un hecho de naturaleza jurídica. Tomando el concepto de documento en un sentido amplio, podríamos responder desde ahora que sí, que todas las inscripciones diplomáticas son documentos. Sin embargo, para reconocer valor jurídico a las inscripciones habríamos de hacer nuevas distinciones, según el tipo de documento de que se trate.
La documentation latine conservée dans la Péninsule semble accréditer l’idée d’une profonde rupture entre un septième siècle très normatif, continuant l’Antiquité, et un dixième siècle pleinement ...médiéval, dominé par la coutume : alors que l’époque wisigothique nous transmet de nombreux textes juridiques, les royaumes chrétiens du Nord demeurent pendant longtemps dépourvus de toute nouvelle législation, séculière ou ecclésiastique. Pourtant, le risque est grand pour l’historien de voir cette incontestable distorsion se transformer en un mirage, d’autant plus séduisant qu’il valorise la rupture de 711 : mirage d’un monde antique dominé par le droit positif et opposé à un univers médiéval étranger à la chose juridique. En relisant des sources très diverses, ce dossier considère le droit comme une donnée vivante, plurielle et toujours au cœur des enjeux sociétaux. La documentación latina conservada en la Península Ibérica parece acreditar la idea de una ruptura profunda entre un siglo vii muy normativo, que continúa la Antigüedad, y un siglo x plenamente medieval, dominado por la costumbre: mientras que la época visigoda nos transmitió numerosos textos jurídicos, los reinos cristianos del Norte permanecieron por largo tiempo privados de toda nueva legislación, secular o eclesiástica. Sin embargo, el historiador se arriesga a ver esa distorsión transformarse en un espejismo, que es tanto más seductor si valoriza la ruptura de 711: espejismo de un mundo antiguo, dominado por el derecho positivo y opuesto a un universo medieval ajeno al jus. Releyendo fuentes muy variadas, este dossier estudia el derecho como un dato vivo, plural y en interacción con la sociedad. The Latin documentation preserved in the Iberian Peninsula appears to reflect a profound break between the seventh century, characterised by the prevalence of law, a continuation of Antiquity, and the entirely mediaeval tenth century, ruled by custom. While the Visigothic age bequeathed numerous legal statutes, the Christian kingdoms of the north were long bereft of any legislation, be it secular or ecclesiastic. Nonetheless, historians are at risk of misinterpreting what is undeniably a distortion—all the more tempting in light of the break that took place in 711—and accepting the vision of an ancient world governed by positive law in opposition to a mediaeval world alien to the rule of law. This dossier returns to sources of widely-varying natures, approaching the law as a living, manifold entity, aever at the heart of society’s vital interests.
Damit die Inschrfit -wie jedes andere geschriebene Denkmal -ihren Wert als Quelle geschichtsschreibender Information bekommt, ist es notwendig, sie einer strengen, kritischen und erläuternden Studie ...zu unterwerfen : einer komplizierten Studie, die unter anderen Elementen, innere und äussere Zeichen einschliesst. Unter den äusseren Zeichen aller geschriebener Objekte, und noch viel mehr was die Inschriften anbetrifft, ist die Stütze ein wichtiges Element, denn ohne sie wäre die Schrift nicht möglich. Daher kommt die enge Beziehung zwischen jedem Objekt und seiner Stütze. Was die Inschriften anbetrifft, so ist die Beziehung noch stärker, denn das Kunstwerk, ausser der Tatsache als Stütze zu dienen, schafft es, zu dem texte zu gehören -auf direkte und indirekte Weise. Auf direkte Weise, durch ein persönliches -Relatif, oder Demonstratifpronom, und auf indirekte Weise durch eigene Anwesenheit
Die so enge Beziehung zwischen der Inschrift und dem Kunstwerk ander beide, indem er sie gegenseitig unentbehrlich macht für eine angemessene und vollständige Auslegung.
Diese Wirklichkeit ist ganz besonders sichtbar in den Inschriften, die suscriptiones genamt werden, d.h. diejenigen, die die Information über die materielle Identität des Autors eines Werks liefern. Diese Art von Inschriften wirft jedoch eine Reihe von Problemen aus und das grösste darunter ist das Problem der eigenen Identifizierung. Die Schwierigkeit besteht in der Mitteilungsformel, die im allgemeinen ambivalent und zweideutig ist.
Mit einer Grundlage von 51 Inschriften kann man bestimmte Kriterien aufstellen, im -obwohl sie provisorisch sind -zu wissen, ob eine Inschrift der Typologie suscriptio entspricht. Deswegen sin die Inschriften je nach Formel in verschiedenen Gruppen aufgeteilt :
• Inschriften mit einer spezifischen Formel : n° 11, 12, 16b, 24, 26, 33, 39.
• Inschriften mit einer Gattungsformel (fecit) :
a. spezifischer Titel (n° 29, 46, 47, 48, 51)
b. spezifische Ergänzung (n° 20, 28c, 32, 43)
c. Gattungsergänzung (hoc, lo) (n° 23, 27)
d. Ergänzung me (n° 4, 5, 13, 15, 16d, 18, 21, 22, 30, 31, 34, 35, 36, 40, 45)
e. ohne Ergänzung (n° 3, 14)
f. ohne zugestelltes Verb (n° 2, 6, 7, 9, 44, 50)
• Suscriptiones vom Frager : n° 16, 37, 42, 19 (?)
• Roborationes : n° Ia, 8, 15, 41
• Explanationes : n° 10
Pour que l’inscription, comme n’importe quel autre monument écrit, prenne toute sa valeur comme source d’information historiographique, il est nécessaire de la soumettre à une étude rigoureuse, critique et explicative : étude complexe, qui comprend entre autres éléments, des caractères internes, et des caractères externes. Parmi les carartères externes de tout objet écrit et encore plus dans le cas des inscriptions, le support est un élément essentiel puisque sans lui l’écriture ne serait pas possible. De là vient le lien étroit entre tout objet et son support. Pour ce qui est des inscriptions, la relation est encore plus forte, puisque l’œuvre d’art, outre le fait qu’elle sert de support, arrive à faire partie du texte, d’une manière directe ou indirecte. De manière directe par le biais d’un pronom -personnel, relatif, démonstratif -d’une manière indirecte, par sa propre présence.
Cette relation si étroite entre l’inscription et l’œuvre d’art change les deux en les rendant mutuellement indispensables pour une interprétation adaptée et complète.
Cette réalité est spécialement visible dans les inscriptions appelées suscriptiones, c’est-à-dire, celles qui fournissent l’information quant à l’identité de l’auteur matériel d’une œuvre. Cependant, ce type d’inscriptions pose une série de problèmes ; parmi ceux-ci le plus urgent est celui de leur propre identification. La difficulté réside dans le fait de la formule notificative, qui est généralement ambivalente, et équivoque.
Sur la base de 51 inscriptions, on peut prétendre établir certains critères, bien qu’ils soient provisoires, afin de savoir si une inscription répond à la typologie appelée suscriptio. Dans ce but, les inscriptions sont classées suivant les formules en divers groupes :
• Inscriptions avec une formule spécifique : n° 11, 12, 16b, 24, 26, 33, 39.
• Inscriptions avec une formule générique fecit :
a. intitulé spécifique (n° 29, 46, 47, 48, 51) ;
b. complément spécifique (n° 20, 28c, 32, 43) ; c. complément générique hoc, lo (n° 23, 27) ; d. complément me (n° 4, 5, 13, 15, 16d, 18, 21, 22, 30, 31, 34, 35, 36, 40, 45) ; e. sans complément (n° 3, 14) ; f. sans verbe notificatif (n° 2, 6, 7, 9, 44, 50).
• Suscriptiones de demandeur : n° 16, 37, 42, 19 (?).
• Roborationes : n° Ia, 8, 15, 41.
• Explanations : n° 10.
García Lobo Vicente, Martín López María Encarnación. Las suscriptiones. Relación entre el epígrafe y la obra de arte. In: Épigraphie et iconographie. Actes du Colloque tenu à Poitiers, 5-8 octobre 1995 Poitiers : Centre d'études supérieures de civilisation médiévale, 1996. pp. 75-99. (Civilisation Médiévale, 2)