L’élevage des animaux domestiques notamment des bovins et des ovins joue un rôle important dans l’atteinte de la sécurité alimentaire et contribue pour une part considérable aux revenus des ...populations rurales. C’est ainsi que l’on rencontre dans le milieu rural des producteurs agricoles pratiquant l’embouche bovine et ovine pour l’accroissement et la sécurisation des revenus. C’est dans ce contexte que la présente étude a été initiée. L’objectif a été de déterminer les performances zootechniques et économiques des ovins d’embouche. Des fiches ont été utilisées pour la collecte des informations sur les âges des moutons, le prix d’achat, les pesées, l’alimentation, la production de fumier, le prix de vente, etc. l’échantillon d’étude a porté sur 52 moutons en 2016 et 91 moutons en 2017. Ces moutons ont été répartis en trois traitements: T0 (contrôle, moutons alimentés avec des feuilles d’arbre fourrager, d’herbes fraiches et du son), T1 (moutons alimentés avec des feuilles d’arbre fourrager, d’herbes fraiches et du tourteau de coton) et T2 (moutons alimentés avec des feuilles d’arbre fourrager, d’herbes fraiches, du son et du tourteau de coton). Les moutons utilisés étaient constitués de races Djallonké et Bali- Bali. L’analyse des données montre qu’en 2016, le Gain de poids Moyen Quotidien (GMQ) était de 42±25, 55±18 et 67±33 g/jour respectivement pour les traitements T0, T1 et T2. Tandis qu’en 2017, le GMQ était de 28±22 g/jour (T0), 46±28 g/jour (T1) et 42±27 g/jour (T2). A travers ces résultats, il a été constaté que les moutons appartenant aux traitements (T1 et T2) avaient le plus élevé GMQ en comparaison avec les moutons contrôles (T0). Par ailleurs, le cumul de production des déjections animales séchées durant toute la période de l’embouche a fluctué entre 33 (T0) et 43 kg par mouton (T1 et T2) en 2016 contre 37 (T0) et 44 kg par mouton (T1) en 2017. A la vente, les moutons des traitements T1 et T2 ont réalisé en moyenne la plus grande marge bénéficiaire.Au regard des résultats obtenus il est recommandé pour l’embouche ovine de supplémenter les moutons avec du tourteau de coton pour une meilleure production de viande et de déjections animales.
Promotion of small ruminant farming by the women's groups of Nampossela and Nitabougoro in the Koutiala district of southern Mali.The rearing of domestic animals, especially cattle and sheep, plays an important role in achieving food security and contributes significantly to the incomes of rural populations. In rural areas, for example, there are agricultural producers who practice beef and sheep fattening to increase and secure income. It is in this context that the present study was initiated. The objective of this study was to determine the zoo-economic performance of feeding fattening sheep. A questionnaire was used to collect information on sheep ages, purchase price, weighing, feed, manure production, sale price, etc. the study sample included 52 sheep in 2016 and 91 sheep in 2017. These sheep were divided into three treatments: T0 (control, sheep fed with fodder tree leaves, fresh grass and bran), T1 (sheep fed with fodder tree leaves, fresh grass and cotton seed cake) and T2 (sheep fed with fodder tree leaves, fresh grass, bran and cotton seed cake). The sheep breeds used consisted of Djallonke and Bali-Bali.The data analysis shows that in 2016, Average Daily Weight Gain (ADG) was 42±25, 55±18 and 67±33 g /day respectively for T0, T1 and T2 treatments. While in 2017, the ADG was of 28±22 g/day (T0), 46±28 g/day (T1) and 42±27 g/day (T2). Through these results, it was found that the sheep belonging to the treatments (T1 and T2) had the highest ADG in comparison with the control sheep (T0). In addition, the cumulative production of dried manure throughout the fattening period fluctuated between 33 (T0) and 43 kg per sheep (T1 and T2) in 2016 against 37 (T0) and 44 kg per sheep (T1) in 2017. On sale, the T1 and T2 processing sheep achieved on average the highest profit margin.In view of these results it is recommended for sheep fattening to supplement the sheep with cotton cake for a better production of meat and manure.
Introduction Le profil des diabétiques « survivants » à long terme est peu décrit en Afrique sub-saharienne, en raison du taux élevé de perdus de vue à court et moyen termes. Objectif : Décrire une ...cohorte historique de patients diabétiques suivis à long terme en Côte d’Ivoire. Patients et méthodes Nous décrivons un sous-groupe de « survivants » à 10 ans de suivi à partir d’une cohorte hospitalière de 7 482 diabétiques suivis entre le 1er janvier 1986 et le 31 décembre 2012 à Abidjan. Les données ont été analysées au 01/01/2013. Résultats Les « survivants » à 10 ans de suivi du diabète représentent 14,5 % de l’ensemble de la cohorte (1 086 patients sur 7 482), avec un âge moyen à la découverte du diabète de 50 (10–73) ans et un sex ratio de 0,87. La durée du diabète était de 20 (10–47) ans. Les paramètres cliniques et biologiques étaient : IMC : 24,38 (17,5–36) Kg/m2 , PAS : 153 (112-235) mmHg, PAD : 92 (60-120) mmHg, Glycémie capillaire : 1,82 (0,96–4,47) g/l, HBA1C : 8,6 (6–15) %. Les traitements étaient répartis en antidiabétiques oraux (32 %), insuline (51 %) et association insuline-ADO (17 %). Les facteurs de risque cardio-vasculaire étaient : hypertension artérielle (72 %), sédentarité (40 %) surpoids/obésité (52 %), dyslipidémie (12 %) et tabagisme (8 %). Les prévalences de complications étaient : polyneuropathie (69 %), rétinopathie (32 %), coronaropathie (22 %), artériopathie (19 %) et néphropathie (21 %). Aux dernières nouvelles, 76 % des patients étaient perdus de vue après un délai de 20 ans. Conclusion Le taux de suivi au-delà de 10 ans est relativement faible dans notre cohorte, avec une forte incidence de complications et de perdus de vue. Ces résultats montrent la nécessité d’une meilleure organisation de la prise en charge du patient diabétique dans notre région.
The occurrence of Ebola virus (EBOV) in West Africa during 2013–2015 is unprecedented. Early reports suggested that in this outbreak EBOV is mutating twice as fast as previously observed, which ...indicates the potential for changes in transmissibility and virulence and could render current molecular diagnostics and countermeasures ineffective. We have determined additional full-length sequences from two clusters of imported EBOV infections into Mali, and we show that the nucleotide substitution rate (9.6 × 10–4 substitutions per site per year) is consistent with rates observed in Central African outbreaks. In addition, overall variation among all genotypes observed remains low. Thus, our data indicate that EBOV is not undergoing rapid evolution in humans during the current outbreak. This finding has important implications for outbreak response and public health decisions and should alleviate several previously raised concerns.
Introduction La Côte d’Ivoire, quadrilatère de 322,460 km2 de superficie compte une quinzaine d’endocrinologues, de diabétologues et d’internistes compétents en charge des diabétiques. Ils sont tous ...localisés à Abidjan, la capitale économique engendrant ainsi d’énormes difficultés dans la prise en charge des patients diabétiques qui parcourent des centaines de kilomètres pour leur suivi, avec des consultations surchargées, de nombreux abandons de soins et des complications en hausse constante. Pour remédier à cette situation le Programme National de Lutte Contre les Maladies Métaboliques a initié depuis l’année 2010, la décentralisation du suivi des patients diabétiques par les médecins généralistes des formations sanitaires de première référence. Matériels et méthodes Avant l’année 2010, on dénombre trois principaux centres de prise en charge du diabète situés dans la région sanitaire d’Abidjan: – Service de diabétologie de l’INSP (33,000 patients), – Service d’endocrinologie diabétologie du CHU de Yopougon (5,000 patients), – service de médecine interne du CHU de Treichville (2,500 patients) Activités de formation de médecins généralistes des structures hospitalières de première référence, de la pyramide sanitaire du pays qui en compte trois (établissements sanitaires de premier contact et structures sanitaires de première référence et de deuxième référence) Le manuel de formation est un « guide de prise en charge du diabétique » élaboré de façon consensuelle par un groupe de médecins spécialistes et d’enseignants de l’UFR des sciences médicales de Côte d’Ivoire. 4 formations de 3 jours, par groupes de 20 apprenants comportant enseignements théoriques, cas cliniques et mises en situation sur le terrain le 3e jour avec remise en fin de formation d’un kit comportant un lecteur de glycémie capillaire, des lancettes et des bandelettes réactives et des bandelettes de recherche de la glycosurie. Suivi post formation par une équipe de suivi évaluation de chacun des médecins formés, une fois par semestre. Résultats En octobre 2011, 9 régions sanitaires sur 19 ont des activités de prise en charge du diabète. 79 médecins généralistes des établissements sanitaires de 1re référence formés, répartis harmonieusement sur le territoire national et se livrant à des activités de prise en charge des cas de diabètes non compliquée. 3,000 patients sont déjà suivis dans ces centres. Conclusion Le diabète sucré est devenu un problème majeur de santé publique en Côte d’Ivoire avec un taux de prévalence de 4% (IDF 2007) dont la résolution passe par des stratégies qui permettent aux patients d’être suivis près de leurs lieux de résidence par des médecins généralistes ayant reçu un renforcement de leur capacité et qui réfèrent au niveau des établissements sanitaires de 2e référence (CHU et Instituts spécialisés) dans des circonstances bien déterminées. Beaucoup reste à faire, notamment la formation des infirmiers et infirmières mais la stratégie choisie permettra de solutionner de façon durable la prise en charge des diabétiques en Côte d’Ivoire.
Introduction Le diabète du sujet âgé tient une place importante en milieu hospitalier en Occident tandis qu’en Afrique les données sont rares. L’objectif de notre travail a été de comparer les ...caractéristiques diabétologiques et gériatriques du sujet diabétique âgé hospitalisé à Abidjan ou à Marseille. Matériels et méthodes A Abidjan, une étude transversale dans l’unique Service de Diabétologie a porté sur 478 patients âgés diabétiques de 65 ans et plus. À Marseille, nous avons étudié 145 diabétiques sur 1 309 gérontes. Nous avons comparé les deux populations noire et caucasienne sur leurs caractéristiques diabétologiques et gérontologiques. Résultats Dans la population noire l’âge moyen était de 71,8 ans, le sex-ratio à 1, la majorité était des indigents (84,3 %). Le pied diabétique représentait 27,4 % des complications, l’hyperosmolarité 9,4 %, l’albuminurie 49 % des cas et les infections bucco-dentaires 45 % des cas. L’évaluation gériatrique sommaire a noté la dépression chez 22,8 %; la démence et la dénutrition respectivement chez 15,3 et 11,3 %. Les affections oculaires 32 % et les anémies 27,8 %. La mortalité a concerné 13 %. Les causes de décès étaient dominées par la septicémie 47 % et les cardiopathies décompensées 21 %. Dans la population blanche, l’âge moyen était à 79,6 ans avec une prédominance féminine ¾ de patients dépendants de leur entourage. les chutes et les pathologies cardio-vasculaires étaient de fréquents motifs d’hospitalisation. L’évaluation gériatrique standardisée a permis de retrouver un déficit cognitif et une dépendance plus importante respectivement 61,5 % et 60,7 %. Un état dépressif 43,4 % et une dénutrition 25,5 %. Les co-morbidités étaient dominées par l’insuffisance cardiaque et les escarres. Conclusion Cette étude comparative montre des différences diabétologiques et gérontologiques entre les deux groupes de gérontes. Des tests d’évaluation gérontologiques, spécifiques et adaptés aux sujets Africains doivent être mis en place pour mieux apprécier ces caractéristiques notamment l’autonomie, la dépression et le déficit cognitif.
Introduction Le diabète est caractérisé dans son évolution par la survenue de complications responsables d’une morbi-mortalité élevée. Dans les pays en voie de développement, les difficultés de suivi ...et de prise en charge majorent ces complications, dépistées généralement à des stades évolués. Objectif : Décrire le profil des diabétiques dont la maladie évolue depuis plus de dix ans. Patients et Méthodes Nous rapportons les résultats préliminaires portant sur 51 patients diabétiques suivis en consultation d’Endocrinologie-Diabétologie à Abidjan entre 1986 et 2009. Résultats L’âge moyen des patients à la découverte du diabète était de 49 ans, répartis en 90 % de type 2 et 10 % de type1, avec un sex ratio de 0,88, un mode de vie urbain à 91% et rural à 9%. La durée moyenne d’évolution du diabète était de 14,70 ± 4,4 (10–30) ans, celle du suivi de 7,14 ± 5,76 (0–18) ans, soit un rapport suivi/évolution de 0,48. Les moyennes des variables cliniques et biologiques étaient : IMC : 24,38 ± 4,66 (17,5–36) kg/m2 , PAS : 157 ± 26 (112–235) mmHg, PAD : 90 ± 12 (60–120) mmHg, Glycémie capillaire : 1,82 ± 0,68 (0,96–4,47) g/l. L’HBA1C n’a pas été prise en compte en raison de sa réalisation marginale. 40 % des patients ont été hospitalisés, principalement pour déséquilibre glycémique majeur (23,3 %), coma acidocétosique (16,6 %) et pied diabétique (16,6 %). Les traitements sont passés de 59 à 51 % pour les ADO, de 26 à 43 % pour l’insuline entre le premier et le dernier contacts. Les facteurs de risque cardio-vasculaire étaient : hypertension artérielle (86 %), sédentarité (40 %) surpoids (31 %), tabagisme (6 %) et dyslipidémie (4 %). Les complications étaient dominées par la polyneuropathie (38 %), la rétinopathie (22 %), la coronaropathie (20 %), l’artériopathie (18 %) et la néphropathie (10 %). 90 % des patients étaient perdus de vue avant 20 ans d’évolution du diabète. Conclusion Nos résultats montrent la nécessité de renforcer le suivi afin de dépister et traiter précocement les complications du diabète et soulèvent par ailleurs la question du devenir des patients diabétiques dans notre contexte.
Objectif Déterminer la prévalence de la vaccination antitétanique chez les patients hospitalisés pour pied diabétique. Matériels et Méthodes Il s’est agit d’une étude transversale allant de février ...2002 au 31 décembre 2008. La vaccination antétanique a été proposéee systématiquement à tous les patients hospitalisés dans cette période pour pied diabétique. Résultats Sur un total de 328 patients hospitalisés, seulement 160 ont bénéficié de la vaccination antitétanique : ce qui donne une prévalence de 48,78 %. L’age moyen des patients : 57,20 ans avec des extèmes de 27 et 80 ans. Le diabète de type 2 a été prédominant dans 88,20 %. La durée d’évolution du diabète de 11,57 ans. Concernant la nosologie du pied diabétique, le pied infectieux a été rétrouvé dans 99 %, le pied artéritique dans 89,10 %, le pied neurologique dans 80,12 %. La prévalence de la vaccination a été répartie en fonction de chaque année. 2002 (13,9 %), 2003 (11,11 %), 2004 (17,1 %), 2005 (24,3 %), 2006 (83,33 %), 2007 (100 %), 2008 (100 %). Conclusion La vaccination antitétanique chez tous les patients présentant un pied diabétique dévrait ètre systématique.
Introduction Les infections du pied dibétique sont un problème fréquent nécéssitant une prise en charge multidisciplinaire. La récherche bactériologique doit ètre systématique à l’effet d’un ...traitement adapté et efficace. L’objectif de ce travail est d’identifier les germes infectant les lésions du pied chez le diabétique. Matériels et Méthodes Il s’agit d’une étude transversale réalisée dans le service d’endocrinologie-diabétologie du chu de yopougon ayant porté sur 241 patients hospitalisés pour pied diabétique du 2 février au 31 décembre 2007. 122 patients ont bénéficié d’un prélevement bactériologique à l’aide d’un écouvillon avant ou après antibiothérapie probabiliste. Résultats L’age moyen des patients etait de 56,8 ans avec des extrèmes de 27 et 80 ans. L’artériopathie a été retrouvée dans 65,83 %, la neuropathie dans 94,20 %, l’infection dans 99 %. Sur 122 cultures réalisées systématiquement, nous avons réalisés 114 cultures positives (93,44 %) et 8 cultures négatives (6,5 %). L’etude de la flore bactérienne réalisée chez les 114 patients à culture positive a mis en exergue la prépondérance des entérobactéries. La sensibilité des germes bactériens à l’antibiothérapie probabiliste a été de 80,98 % contre 19,02 % de résistance. L’association Métronidazole et fluoroquinolone a été prescrite dans 84,34 %. L’évolution a été favorable dans 81,33 % ; notons cependant un taux de mortalité de 8,7 % et un taux d’amputation de 36,6 %. Conclusion L’étude de la flore bactérienne de pied diabétique en cote d’ivoire a mis en evidence une prédominance des entérobactéries.
Introduction Les troubles sexuels sont une complication courante, mais sous-évaluée du diabétique. Les praticiens n’interrogent pas souvent de manière spécifique leur patients diabétiques sur leur ...fonction sexuelle. Cela aboutit à un sous diagnostic considérable car les patients sont souvent réticents ou génés pour engager eux-mèmes la discussion sur ces questions. Notre travail a pour but de d’étudier les aspects épidémiologiques et cliniques de la dysfonction érectile chez le diabétique Noir africain en Cote d’ivoire. Matériels et Méthodes Il s’agit d’une étude ménée sur deux périodes Étude n° 1 2 février 2002 au 31 decembre 2006 : étude rétrospective. Étude n° 2 mars 2007 au 31 décembre 2007 : étude prospective ayant utilisée le questionnaire de l’International Index of Erectile Function (IIEF). Résultats La prévalence de la dysfonction érectile, avec retentissement psychologique était : dans l’étude n° 1 : 24,79 % ; dans l’étude n° 2 : 36,64 % avec une durée moyenne d’évolution qui était de 3 ans avec des extrèmes de 1à 6 ans. La durée moyenne d’évolution du diabète à été de 8 ans. L’HTA a été retrouvée dans 80,5 % des cas. L’artériopathie bilatérale diffuse des troncs jambiers a été associé dans 82,93 % des cas, tandis que la microangiopathie a été dominée par la polyneuropathie (70 %). Concernant le traitement : 20 % des patients étaient sous insuline et 33,60 % sous antidiabétique oraux et 2,5 % sous régime diabétique exclusif. La moyenne glycémique des patients à l’admission était de 2,40 g/l. HBA1C était de 8,5 %. Conclusion La dysfonction érectile est fréquente chez le dibétique en Cote d’ivoire. Les praticiens dévraient interroger systématiquement leurs patients sur la fonction sexuelle.