The aim of this study was to assess the prevalence, presentation, cause, and location of symptomatic duodenal stenosis, and its relation to the natural course of chronic pancreatitis in a ...medical-surgical series of 306 patients (86% alcoholics). Mean follow-up of the series was 7.9 years. Symptomatic duodenal stenosis occurred in 17 patients (5.6%). Diagnosis was confirmed by a barium series. The cause of stenosis was compression by the pancreatic head in all patients, associated with a pancreatic abscess in two. No pseudocysts were found at the time of diagnosis. The location was the 1st and 2nd part of the duodenum or the entire duodenal loop in 4, 6, and 7 patients, respectively. Cholestasis due to common bile duct stenosis occurred in association with duodenal stenosis in 9 patients. Fifteen patients were treated surgically; 11 for gastroenterostomy, and 4 for duodenopancreatectomy. Two patients were not treated surgically. We conclude that during the course of chronic pancreatitis, symptomatic duodenal stenosis occurred in 5.6% of patients, mainly during the first years of the clinical course of chronic pancreatitis, was due to pancreatic head compression and not pseudocysts, usually involved the 2nd part of the duodenum and, was associated with biliary stenosis in half of the cases. Since these two complications require surgery, common bile duct stenosis should be investigated when symptomatic duodenal stenosis is diagnosed.
The technical factors which could influence regeneration of the native liver (NL) in auxiliary liver transplantation (ALT) for fulminant hepatic failure (FHF) are not well known. We studied NL ...regeneration according to the location of graft anastomosis in the recipient's portal system (superior mesenteric vein versus portal vein), and graft weight (50 % reduced‐size versus full‐size graft) in a rat model of ALT with 80% reduction of the NL, and graft arterialization. NL regeneration was significantly more obvious when the graft was anastomosed on the recipient's superior mesenteric vein, thus establishing venous flow to the NL from the pancreas, the spleen, and the stomach, and when a full‐size graft was used. The influence of portal venous flow on NL regeneration, assessed by 3H‐thymidine incorporation, was measurable as early as day 2. Both technical variables in combination resulted in significantly greater regeneration (ratio weight of NL/body weight at day 30: 2.32 ± 0.68% versus 1.21 ± 0.63 % respectively, P= 0.02). Early preservation of portal flow to the NL is advisable to maximize NL regeneration in ALT. In any case, this regeneration is not impeded by the use of large auxiliary grafts.
Immunity and surgery Belghiti, J
Journal de chirurgie
121, Številka:
11
Journal Article
In surgical patients, the development of post operative sepsis and the high rate of mortality may be related to defects in host immune mechanisms. The presence of anergy defines patients with a high ...rate of sepsis and mortality. Factors know to depress cell mediated immunity are essentially malignancy and sepsis. Those two factors are often associated with protein calorie malnutrition. The presence of anergy require further explorations in order to discover disseminated malignancy and/or latent sepsis. Those two factors are the major determinant of post operative risks.
L’hydrothorax hépatique est une complication rare de la cirrhose dont la prise en charge thérapeutique est difficile. Il est généralement admis que la transplantation hépatique est le meilleur ...traitement dans cette situation. Le but de ce travail est d’étudier les répercussions de l’hydrothorax hépatique pré-opératoire sur l’évolution post-transplantation de foie.
Nous avons étudiés rétrospectivement 273 patients adultes qui ont bénéficiés d’une transplantation hépatique entre janvier 2002 et décembre 2005. Onze patients présentant un hydrothorax hépatique ont été identifiés (groupe 1). Six nécessitaient des thoracocenthèses répétées. Les données démographiques, les complications post-opératoires et la survie de ces patients ont été comparées avec deux groupes contrôles de 11 patients, appariés pour l’âge, le sexe, l’année de transplantation et la sévérité de la cirrhose. Le groupe 2 incluait des patients avec une ascite tendue sans hydrothorax et le groupe trois des patients sans ascites.
Les caractéristiques pré-transplantations n’étaient pas différentes entre les groupes, exceptée la présence d’ascite. Il n’y avait pas de différences dans la durée de la ventilation mécanique post-opératoire, et la durée de séjour aux Soins Intensifs. Aucune différence n’était notée dans la fréquence d’infections post-opératoires ou de décès post interventionnel. Par contre, la cause de décès post-opératoire était différente : 3 patients du groupe 1 étaient morts de bronchopneumonies infectieuses alors qu’aucun décès de cette cause n’était relevés dans les autres groupes.
La transplantation hépatique est une bonne option thérapeutique chez les patients cirrhotiques présentant un hydrothorax hépatique. Cet hydrothorax n’implique pas plus de complications post-opératoires. L’évolution d’une bronchopneumonie post-opératoire semble moins bonne que chez les patients sans hydrothorax hépatique.
La résection combinée d’un cancer colorectal (KCR) et de métastases hépatiques (MH) synchrones reste controversée en raison du risque accru de morbidité et du problème de la voie d’abord. Le but de ...cette étude a été d’évaluer l’intérêt de la laparoscopie colorectale chez les patients opérés de KCR avec MH synchrones.
D’octobre 2005 à juillet 2008, 28 patients (16 femmes, 12 hommes) d’âge moyen 59 ans (extrêmes : 40 - 77) ont été opérés d’un KCR avec MH synchrones. La résection laparoscopique était une : colectomie droite (n
=
1), transverse (n
=
1), gauche (n
=
13) ou proctectomie (n
=
13). Les MH étaient unilobaires (n
=
14) ou bilobaires (n
=
14) avec un nombre moyen de MH/patient de 4,6 (extrêmes : 1 - 17). Le geste hépatique, réalisé en un temps (n
=
21) ou 2 temps (n
=
7), par coelioscopie (n
=
6), sous-costale droite (n
=
17) ou courte médiane sus-ombilicale (n
=
5) était : majeur (> 2 segments, n
=
4), mineur (n
=
5) ou une résection atypique (n
=
19). Pour la chirurgie en 2 temps, une ligature de la branche portale droite était toujours associée.
La mortalité opératoire était nulle. Le taux de conversion était de 3/28 (11 %). La durée opératoire moyenne était de 370 minutes (170 - 560) La morbidité globale était de 15/28 (54 %). La morbidité majeure (réintervention, drainage) était de 8/28 (29 %) dont 3/28 liés à la colectomie (11 %) et 5/28 (18 %) liés à l’hépatectomie. La durée d’hospitalisation moyenne était de 17 jours (6 - 40). La résection était R0 dans 28/28 KCR et 24/28 MH (86 %).
Notre étude suggère que la laparoscopie colorectale règle le problème de la voie d’abord pour l’hépatectomie. De plus, sa réalisation lors du même temps opératoire fait gagner un temps chirurgical.
Les fistules pancréatiques (FP) après duodénopancréatectomie céphalique (DPC) sont fréquentes et prolongent l’hospitalisation. Le seul facteur de risque universellement admis est la consistance ...normale (ou « molle ») du pancréas restant, malgré son caractère subjectif. Le but de ce travail a été de déterminer de nouveaux facteurs de risque, clinico-biologiques ou anatomopathologiques, de FP après DPC.
Cent patients consécutifs (âge médian = 58 ans) ayant eu une DPC avec anastomose pancréatico-gastrique ont été évalués. Les données analysées étaient clinico-biologiques (pré et per-opératoires usuelles) et histologiques. Un score de fibrose (additionnant les scores péri et intra-lobulaires selon Klöppel) et un score d’infiltration adipositaire (dérivé du précédent) ont été évalués en aveugle sur la tranche pancréatique.
Le taux de FP était de 31 %. En analyse univariée, le sexe masculin, un âge > 58 ans, un IMC
≥
25, une hypertension artérielle, une pathologie autre qu’une TIPMP (en particulier un ampullome), la durée opératoire, les pertes sanguines, un pancréas « mou », et en histologie l’absence de fibrose pancréatique (score de fibrose < 2) et la présence d’un pancréas gras (score d’infiltration adipositaire > 2) étaient associés à un risque accru de FP. En analyse multivariée, seuls un IMC
≥
25, l’absence de fibrose pancréatique et la présence d’un pancréas gras étaient des facteurs de risque indépendants de FP. Un score (tableau 1) basé sur le nombre de facteurs de risque présents permettait de définir 4 sous-groupes ayant un risque de FP variant de 7 % (absence de facteur) à 78 % (3 facteurs présents).
L’IMC, un pancréas gras et l’absence de fibrose pancréatique sont de meilleurs facteurs de risque de FP après DPC que la consistance du pancréas. Un score basé sur ces 3 facteurs pourrait permettre, combiné à une histologie extemporanée la tranche pancréatique, d’adapter au cas par cas les mesures de prévention de la FP.
Evaluer l’impact sur la survie de l’amélioration de la prise en charge des malades traités par résection hépatique pour un CHC.
De 1990 à 2007, 609 résections pour CHC ont été réalisées chez 556 ...malades, ayant une bonne fonction hépatocellulaire (Child A) incluant 367 (60 %) malades avec une hépatopathie chronique. L’évaluation des résultats de ces résections a été comparée dans deux groupes, opérés avant 2000 (n
=
329) et après 2000 (n
=
227).
La comparaison des 2 groupes (<
2000
vs
>
2000), a montré que dans la deuxième période : les malades étaient plus âgés (56,5
vs 60 ans, p
=
0,02) ; la taille de la tumeur était plus volumineuse (7
vs 8,6 cm,
p
<
0,003) ; le nombre de résection majeure avait augmenté (n
=
150 (44 %)
vs 124 (56 %) p
=
0,04) ; le taux de malades ayant eu une embolisation portale préopératoire était plus important (10 %
vs 19 %, p
=
0,0001) ; le taux de R0 était plus important (83 %
vs 94 %, p
<
0,0001) alors que le taux de malades transfusés était plus faible (27 %
vs 20 %) p
=
0,05). La mortalité postopératoire a été réduite de 7,3 % à 3,3 % (p
<
0,05). Les récidives ont été traitées par un nombre similaire de ré-hépatectomie (n
=
28
vs 25) mais 9 malades
vs 35 ont été transplantés dans la 2
ème période (p
=
0,001). Pour les malades opérés avant 2000, le taux de survie global à 1,3 et 5 ans était de 79 %, 62 %, et 44 % alors qu’il était de 95 %, 89 % et 70 % après 2000, (p
=
0,0001). Le taux de survie sans récidive à 1,3 et 5 ans était de 78 %, 39 % et 26 % avant 2000 et 76 %, 70 % et 39 % après 2000 (p
=
0,0001).
Cette étude confirme la diminution du risque des résections partielles pour CHC chez les malades sans insuffisance hépatocellulaire. Elle montre, chez ces malades, qu’il est possible d’envisager une survie à 5 ans de 70 %. Ces résultats, probablement conséquence d’une meilleure sélection des patients, d’un traitement plus carcinologique avec inclusion de la TH en cas de récidive et d’une prise en charge de la maladie sous-jacente, permettent d’élargir les indications de la résection dans le traitement du CHC.