En France, les cofinancements sont un élément incontournable des relations financières entre collectivités publiques. Ce système de partage des financements pose le problème du partage de la ...responsabilité entre les partenaires du cofinancement de deux manières différentes : décider concrètement du projet à retenir parmi un panel d'alternatives possibles et décider de qui va décider concrètement du projet.
Nous étudions ce problème de partage de responsabilité comme un problème d'affectation de " l'autorité " d'une collectivité par rapport à une autre, c'est-à-dire la possibilité pour un des partenaires de prendre des décisions qui engagent toutes les parties. L'autorité peut être réelle (et rejoint alors la question du " qui décide ") ou elle peut être formelle (et rejoint alors la question du " droit de décider de qui décide ").
La question de la subsidiahté, dans ce problème de répartition de la responsabilité, est traitée au travers de deux cas d'étude : la relation Etat / Région (et l'affectation de la maîtrise d'ouvrage) dans les cofinancements routiers français, et les relations Etat membre / Europe dans le cadre de la procédure des fonds structurels.
Cornu Jean-Yves, Gilbert Guy. L'exercice de la responsabilité à travers la contractualisation : l'exemple des cofinancements entre collectivités publiques. In: Politiques et management public, vol. 19, n° 1, 2001. Les nouvelles exigences de la responsabilité publique. Actes du dixième colloque international - Paris, jeudi 9 et vendredi 10 mars 2000 - Tome 1. pp. 25-41.
Bibliography: p.389-392.
392 p. : ill. ; 30 cm.
Title page, contents and abstract only. The complete thesis in print form is available from the University Library.
Thesis (Ph.D.)--University of ...Adelaide, Centre for European Studies and General Linguistics, Discipline of Classics, 2003?
Gilbert Guy, Thoenig Jean-Claude. Les cofinancements publics : des pratiques aux rationalités. In: Revue d'économie financière, n°51, 1999. Le financement des infrastructures. pp. 45-78.
L’article fournit une définition du cofinancement qui s’appuie sur une typologie permettant de classer les configurations empiriques. Deux paramètres sont retenus : le mode d’association entre deux ...ou plusieurs collectivités, la position respective ou le degré d’autonomie des cofinanceurs impliqués. Quelques résultats préliminaires sont présentés d’une étude empirique menée dans une région française. Les cofinancements apparaissent quantitativement comme une pratique dominante qui déborde largement le cadre pluriannuel formalisé du contrat de plan entre l’État et la région. D’autres faits stylisés tirés d’une étude qualitative montrent leur caractère peu controversé. Les cofinancements publics constituent des conventions socialement régulées et servent de liant entre un ensemble hétéroclite de partenaires publics et privés. Enfin, l’article s’interroge sur les hypothèses susceptibles d’expliquer le recours des financeurs à ces procédures plus ou moins formalisées. Il suggère la nécessité de combiner des approches substantialistes et des approches procédurales dans une double perspective d’économie publique et de sociologie organisationnelle et politique.
Cross subsidizing public programs and projects : the rationality of practices
The article suggests a conceptual definition of cross subsidization which relies upon a typology. Two parameters are taken into account : the degree of autonomy between the partners, the degree of commitment binding them. Some preliminary results and data are discussed which have been gathered by a study of funding practices and budgetary allocations within a French region. Cross subsidization is a very common practice used by a large variety of public authorities, subnational and national as well as the European Union, which in some cases such as the regional councils represent the majority of the funded projects. Such highly complex ventures are either one shot funding or pluriannual frameworks, more or less formalized, and involving two or more partners in a large spectrum of policy domains. They are well accepted, regulated by informal rules of behavior and exchange, and fulfill a latent function of interorganizational integration. The article discusses the relevance of various sets of hypotheses derived from economics and sociology, and suggests the necessity to combine approaches which explain the content as well as the process of such financial arrangements, given the fact that they occur each of them not as separate transactions but as recurrent solutions.
Gilbert Guy. V. Le partage macroéconomique du déficit et de la dette et l'investissement des collectivités locales. In: Annuaire des collectivités locales. Tome 22, 2002. L'organisation territoriale ...de la France, demain. pp. 75-96.
The 36,600 French communes are far from able to offer their residents and businesses the same level of local public services for a given tax burden. Their «purchasing power in terms of collective ...consumption» varies considerably. Tax wealth is concentrated in a small number of communes while the costs of providing services differ considerably from one commune to the next due to disparities in economic, social, demographic and topographic situations. The purpose of the regional equalisation policy is to smooth out these disparities in tax potential adjusted by «charges». It concerns an annual sum of approximately euro20 billion in transfers derived mainly from recycling the growth in financial equalisation paid by central government in return for withdrawing and cutting taxes or spending on transfers of responsibilities. These transfers are then shared between local authorities based on equalising criteria. The 2003 constitutional reform, which set a target for the system to move towards greater «equality», steps up the need for an evaluation of equalisation today. A preliminary overall and commune-by-commune evaluation is presented here. The overall analysis shows that the equalisation mechanisms are relatively effective and that this effectiveness increases over time. They reduced purchasing power inequalities by some 40% in 2001 as opposed to just 34% in 1994. This improvement in performance is due to new, less expensive, but intrinsically more equalising measures slowly replacing older, more expensive offsetting measures with little intrinsic equalising power. The commune-by-commune evaluation confirms the broad spread of situations. Equalisation satisfies the constitutional criterion in 71% of communes, where purchasing power is brought close to average commune purchasing power. Yet the mechanisms overequalise in 21% of cases and counterequalise in 8% of cases.
Gilbert Guy. 6 - Les deux réformes de la taxe professionnelle. Complémentarité ou concurrence ?. In: Annuaire des collectivités locales. Tome 20, 2000. La réforme de l'intercommunalité. pp. 83-90.