L’amélioration de l’espérance de vie des populations et l’explosion des facteurs de risque cérébro-vasculaire vont exposer les systèmes de santé en Afrique à la problématique de la prise en charge ...des démences.
Déterminer la prévalence hospitalière et décrire les caractéristiques de la démence à l’Hôpital Général de Douala (HGD).
Il s’agissait d’une étude transversale portant sur les dossiers des patients suivis de 2010 à 2016 à l’Unité de Neurologie de l’HGD. Étaient inclus tout dossier de patient ayant un âge supérieur ou égal à 21 ans suivi pour démence selon les critères du DSM-IV. Les dossiers des patients présentant un déficit cognitif limité à une fonction supérieure, une confusion mentale et des dossiers médicaux incomplets étaient exclus. L’enquête étiologique reposait sur les données cliniques, de l’imagerie cérébrale et de la biologie.
Sur les 9640 cas, la prévalence de la démence était de 2,07 % (n=200). L’âge moyen des patients était de 66,26±11,61 ans. Les étiologies de démences étaient dégénératives (45 %), non dégénératives (34 %,) et mixtes dans 21 %. Les causes non dégénératives étaient dominées par la démence vasculaire (24 %), la démence liée au VIH (5,5 %), l’hydrocéphalie chronique de l’adulte (2 %), démence secondaire à une tumeur cérébrale (1,5 %) et autres (1 %).
Au Burkina-Faso, Napon et al. ont rapporté une prévalence hospitalière de 0,455 % dans un contexte de prévalence faible d’infection au VIH 1. Kengne et al. ont estimé la prévalence de la démence dégénérative à 3,9 % au Cameroun 2. Utilisant le HIV/AIDS Dementia Scale, Njamnshi et al. trouvent que les sujets VIH+ avaient une prévalence des démences de 21,1 % contre 2,5 % chez VIH 3.
Bien que la prévalence de la démence soit faible dans notre contexte, elle rappelle la place importante de la prévention primaire de celle-ci.
La démence du sujet jeune est définie par une démence débutant avant l’âge de 65 ans Elle est reconnue comme une cause importante d’handicap médical, social et professionnel.
Cette étude vise à ...déterminer la fréquence et les causes de démence du sujet jeune chez des patients suivis en consultation mémoire, durant les 10 dernières années.
Nous rapportons une étude observationnelle, de 99 patients déments (54 femmes et 45 hommes), suivis à la consultation mémoire de l’hôpital Mustapha - Alger Centre, entre 2009 et 2019. Le diagnostic de démence était basé sur les critères du DSM IV. Tous les patients avaient des déficits dans deux ou plusieurs domaines de la cognition suffisants pour altérer leur fonctionnement social ou professionnel.
La maladie d’Alzheimer (MA) était la principale étiologie (43 cas), suivie de la démence vasculaire (DV) (23 cas) et de la démence fronto-temporale (DFT) (17 cas). Les autres cas, étaient répartis en 5 cas d’aphasie progressive primaire, 2 cas de démence mixte, 1 cas d’encéphalopathie d’Hashimoto, 1 cas d’atrophie corticale postérieure, 1 cas de démence à corps de Lewy et 6 cas avec autres types de démence.
La MA était l’étiologie la plus fréquente de démence du sujet jeune (43,43 %), suivie par la DV (23,23 %) et la DFT (17,17 %), rejoignant ce qui a été rapporté dans la littérature. La démence à corps de Lewy a été retrouvée uniquement dans 1 cas., les patients atteints de Parkinson et mouvements anormaux n’ont pas été référés à notre consultation.
La démence, souvent perçue comme une maladie du vieillissement, peut se manifester avant 65 ans. Même chez les sujets jeunes, la démence dégénérative reste la cause la plus courante.
L’anosognosie est décrite dans la maladie d’Alzheimer (MA) et la démence fronto-temporale (DFT) avec toutefois de possibles différences d’intensité et de mécanismes qui ont été peu étudiées.
...Quantifier et caractériser l’anosognosie dans la MA et la DFT en comparant des scores obtenus à partir d’échelles cliniques et en étudiant les corrélations de l’anosognosie avec des scores cognitifs et le volume cortical.
Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique. Les patients inclus avaient un diagnostic de MA définie par des critères clinico-biologiques et de DFT sur des critères cliniques, métaboliques (TEP au FDG) et biologiques (négativité des biomarqueurs du LCS). L’anosognosie a été évaluée par le questionnaire de plainte mnésique de Mc Nair et l’échelle de Cambridge, renseignées séparément par le patient et un membre de sa famille, la différence de scores entre les deux (aidant–patient) constituant le reflet de l’anosognosie.
Cent cinquante-cinq patients ont été inclus (n=96 MA, n=59 DFT). Des scores d’anosognosie plus élevés dans le groupe DFT que dans le groupe MA sont observés. Dans le groupe MA, l’anosognosie est associé à la sévérité du déficit en mémoire épisodique, et dans la DFT à la sévérité de l’atteinte des fonctions exécutives (score du TMT-B). En IRM nous observons dans la MA (n=26) une corrélation sur cerveau entier entre le score d’anosognosie et le volume du cortex temporo-pariétal droit.
La mesure de l’anosognosie rencontre des défis méthodologiques, apprécier ses différentes composantes (anosognosie des troubles mnésiques, psychosociaux, de l’autonomie) et sa mesure quantitative. Cela semble être un symptôme hétérogène dans sa sévérité et sous-tendu par des mécanismes cognitifs distincts dans la MA et la DFT. Dans la MA, si les régions corticales associées sont diverses, l’implication de l’hémisphère droit semble constante.
Ces résultats incitent à approfondir l’étude des substrats de l’anosognosie et de son profil évolutif au cours du temps en vue d’une meilleure prise en charge des patients et de leurs familles.
Environ 30 à 50 % des patients atteints de dégénérescence lobaire frontotemporale (DLFT) présentent au moins un antécédent neurologique familial, cette maladie a donc une forte composante génétique.
...Étudier l’architecture génétique des DLFT, établir les corrélations phénotype–génotype avec les différentes formes cliniques, antécédents familiaux, âges de début etc. et émettre de nouvelles recommandations françaises pour la stratégie diagnostique nationale.
Au total, 2109 cas index avec un diagnostic de DLFT établis par un neurologue expert ont été adressés à l’UF de neurogénétique de la Pitié-Salpêtrière entre 2017 et 2022 pour exploration moléculaire. Celle-ci se déroule en 3 étapes : (1) screening GRN ; (2) screening expansion C9orf72 (3) panel de 21 gènes si cas sporadique inférieur à 60 ans ou forme familiale. Les informations moléculaires et cliniques sont disponibles pour l’analyse.
Le rendement diagnostique global est de 12,2 %. Nous identifions que les 3 gènes majeurs, C9orf72, GRN, MAPT, représentent 91 % des diagnostics, les autres gènes ne semblant contribuer que faiblement à la DLFT (9 %). La probabilité d’identifier un diagnostic génétique est 5 fois plus élevée lorsqu’il existe un antécédent familial de DFT que dans une forme sporadique (31 % vs 6 %). Les formes comportementales sont plus pourvoyeuses d’un diagnostic génétique (13 %) que les formes langagières (9 %). Le rendement diagnostique du panel est de 5,4 %.
La puissance des études réalisées à ce jour était limitée, ne permettant qu’une estimation partielle du rendement diagnostique en fonction du phénotype (âge de début, sexe, forme familiale ou isolé, symptômes additionnels, etc.) — rendant approximatif les indications des analyses génétiques ciblées.
Nous profitons de la description de cette cohorte — la plus large à ce jour — pour proposer une adaptation de la stratégie diagnostique française entre panel et génome, rendue nécessaire par l’arrivée de la pré-indication « démence » dans le Plan France Médecine Génomique 2025.
Un phénotype parkinsonien isolé ressemblant à la maladie de Parkinson idiopathique (MPI) est une rare présentation des mutations de GRN et C9orf72, les principales causes génétiques de démence ...frontotemporale (DFT).
Nous visions à décrire les caractéristiques cliniques et les « drapeaux rouges » des porteurs de mutations DFT avec un phénotype de MPI, et fournir des preuves neuropathologiques de causalité des mutations.
Dans cette étude, nous avons inclus sept porteurs de mutations GRN ou C9orf72 avec un parkinsonisme isolé au début ressemblant à une MPI, identifiés grâce au séquençage à haut débit ciblé pour les gènes de DFT et MPI, ainsi que trois patients similaires rapportés en littérature. Afin de bien détailler leur phénotype, les caractéristiques de support, d’exclusion et les « drapeaux rouges » selon les critères de la Movement Disorders Society ont été analysés pour chaque cas.
Parmi les dix patients (5 GRN, 5 C9orf72), sept remplissaient les critères de MPI pendant toute la durée de maladie, tandis que des dysfonctionnements comportementaux, langagiers ou motoneuronaux apparaissaient plus tardivement chez trois. Les patients C9orf72 avaient une durée plus longue et une meilleure réponse à la L-dopa. Des caractéristiques motrices subtiles et des antécédents familiaux pouvaient suggérer le diagnostic génétique. L’examen neuropathologique d’un patient a révélé des inclusions TDP-43 en absence d’α-synucléine.
Cette étude démontre que les mutations GRN et C9orf72 peuvent se manifester par un parkinsonisme isolé remplissant les critères de MPI. Ces parkinsonismes peuvent se produire sans α-synucléinopathie sous-jacente, mettant en évidence le rôle causal des mutations de DFT. Dysfonctionnement cognitif précoce, troubles comportementaux et antécédents familiaux de DFT/sclérose latérale amyotrophique sont évocateurs de ces causes génétiques.
Les mutations de GRN et C9orf72 peuvent être retrouvées chez des patients avec un parkinsonisme isolé. Certains antécédents familiaux pourraient être inclus parmi les « drapeaux rouges » des critères de MPI.
La prévalence de troubles cognitifs augmente avec l’âge et avec certaines maladies. Ceux-ci peuvent être à l’origine de troubles fonctionnels des activités instrumentales de la vie quotidienne ...(iAVQs).
Évaluer la valeur prédictive du MMSE, de la MoCA, et des évaluations cognitives subjectives pour détecter des troubles des iAVQs chez des patients âgés ayant un cancer et les comparer.
Étude prospective observationnelle incluant 92 patients oncologiques de plus de 65 ans, admis à l’institut Bordet entre janvier et avril 2018. Évaluation oncologique et gériatrique globale intégrant le MMSE, la MoCA et une évaluation subjective de la concentration et de la mémoire (question 20 et 25 du questionnaire de qualité de vie de l’organisation européenne de la recherche, du traitement du cancer). Utilisation statistique du test de Student, Chi2, régression statistique et analyse multivariée.
Une sensation subjective de perte de concentration (spécificité 91 %, sensibilité 33 %) ou une MoCA<21 (spécificité 76 % ; sensibilité 71 %) est associée de manière indépendante à des troubles des iAVQs. De plus, l’item attention de la MoCA, l’item apprentissage du MMSE et l’autoévaluation des souvenirs sont des variables indépendantes associées à l’existence de difficultés à gérer les médicaments (r2=0,25).
L’association entre l’item langage de la MoCA, les items concentration et mémoire du MMSE et l’existence de difficultés à gérer ses finances (r2=0,22) est intéressante. La MoCA et les échelles subjectives d’évaluation de la concentration ont toute leur place pour dépister des iAVQs et mettre en place des mesures adaptée.
Certaines associations sont intéressantes d’un point de vue clinique pour mettre en avant rapidement des difficultés dans un domaine précis (gestion des médicaments, des finances, limitation de l’usage des transport).
Les nouvelles technologies de l’information et de la communication nous ont permis d’effectuer une évaluation à distance des fonctions cognitives chez des patients d’expression francophone à Annaba à ...travers une collaboration entre Annaba et Paris.
Organiser une téléconsultation neuropsychologique entre l’Algérie et la France en vue d’en valider la faisabilité.
Un bilan est réalisé par un neuropsychologue localisé à Paris, à l’aide de dix tests :
– MMSE ;
– Empans de chiffres ;
– RLRI 16 ;
– TNI 93 ;
– Figure de Rey ;
– DO 40 ;
– BREF ;
– Fluences verbales ;
– TMT A et B ;
– Évaluation des praxies.
Les patients présentant une plainte mnésique sont pré-sélectionnés à Annaba. Cette téléconsultation nécessite : un PC avec connexion internet, deux caméras, et un local calme. Une durée de deux heures est requise. Le patient est assisté. Les consultations se sont déroulées de février 2016 à novembre 2018.
Nous avons évalué 15 patients (4 avec des antécédents familiaux), dont 5 femmes et 8 hommes. Le MMSE moyen est de 23. Les diagnostics retenues :
– 4 MCI ;
– 3 démence à corps de Lewy ;
– 2 maladies d’Alzheimer ;
– 1 aphasie primaire progressive ;
– 1 démence mixte ;
– 2 troubles anxiodépressifs ;
– 1 patiente en cours d’exploration et un profil correct.
La téléconsultation mémoire nous a permis de poser des diagnostics, permettant une prise en charge plus précoce afin de ralentir l’évolution de la maladie retardant ainsi la perte d’autonomie. Cette expérience avec le réseau Alois, nous a permis d’acquérir les compétences nécessaires à la reproduction d’une téléconsultation pour les déserts médicaux en Algérie.
Cette collaboration tout en permettant l’acquisition d’un savoir-faire met l’accent sur la nécessité d’une adaptation des tests au contexte socioculturel et linguistique de notre population.
En 2015, on estimait que plus de 50 millions de personnes âgées de plus de 60 ans vivaient avec une démence dans le monde. Ce nombre devrait doubler tous les 20 ans, atteignant les 152 millions en ...2050. À l’heure actuelle, un peu plus de la moitié des personnes avec une démence vivent dans les pays à faibles ou moyens revenus où l’augmentation du nombre de personnes avec une démence sera la plus forte. Le nombre d’études menées dans ces régions a fortement augmenté durant les deux dernières décennies, mais reste encore très insuffisant dans certaines populations. Étant donné la charge importante provoquée par les démences, autant au niveau individuel que collectif, il est majeur de disposer de données sur ses indicateurs épidémiologiques (prévalence, incidence, mortalité) comme sur ses facteurs de risques modifiables. Certaines études dans les pays à revenus élevés ont rapporté un déclin de la prévalence des démences mais les résultats sont encore trop inconsistants pour confirmer ou généraliser cette tendance. Dans les pays à revenus faibles ou moyens, la tendance est à l’augmentation de la prévalence des maladies cardio-vasculaires, de la tension artérielle, du diabète, et des accidents vasculaires cérébraux. Dans la mesure où ces facteurs sont associés avec les démences, on peut s’attendre à une augmentation de l’incidence des démences dans ces régions. Cependant, les pays à revenus faibles ou intermédiaires et zones tropicales présentent des caractéristiques bien différentes des régions d’où proviennent la majorité des études épidémiologiques. Les systèmes de santé peuvent être plus fragiles, la protection sociale faible ou inexistante et l’accès aux soins inégal alors que les populations présentent des profils distincts avec des prévalences plus élevées de maladies infectieuses. L’impact économique et social des démences pourrait donc être disproportionné. De nouvelles études multicentriques et longitudinales ainsi que le développement d’interventions pour renforcer la prise en charge des personnes vivant avec une démence dans les pays à faibles ou moyens revenus permettront des avancées majeures afin d’améliorer les connaissances et d’élaborer des stratégies de prévention et d’intervention adaptées à ces populations.
Les démences fronto-temporales (DFT) sont caractérisées par des troubles du comportement et des déficits des fonctions exécutives et du langage. Un défi actuel est de distinguer cette pathologie de ...l’évolution naturelle des diagnostics psychiatriques primaires (DPP).
Les NfL sont des biomarqueurs de la neurodégénérescence. L’évaluation des NfL dans le sang pourrait être un biomarqueur non invasif utile des maladies neurodégénératives à réaliser chez les personnes âgées atteintes de DPP.
Les NfL sanguins ont été mesurée à l’aide du test de quantification ultrasensible SimoA chez des patients du CHU de Montpellier pour la question de la différenciation entre DFT et DPP. L’association entre les taux de NfL et les échelles neuropsychologiques ou l’imagerie cérébrale lorsqu’elles étaient disponibles a été évaluée.
L’âge moyen des participants était de 58±11 ans (min 36–max 89), avec 44 % de femmes. 76 % des participants avaient un trouble neurodéveloppemental (TSA, TSA+DI, DI, schizophrénie+DI), 11 % avaient une shizophrénie seule, 10 % avaient une dépression, et un participant avait un trouble bipolaire. Les symptômes motivant la consultation étaient les troubles du comportement, la perte d’autonomie, la plainte cognitive ou la fatigue. 44 % des participants avaient un taux pathologique de NfL sériques.
Nos résultats mettent en évidence l’utilité d’une consultation dédiée aux patients présentant des troubles psychiatriques et neurodégénératifs. Ils illustrent comment les biomarqueurs des troubles neurocognitifs tels que les NfL sériques sont utiles pour améliorer la précision du diagnostic, permettant aux praticiens de proposer une prise en charge médicale personnalisée.
Nos résultats confirment la pertinence du dosage sérique des NfL pour differentier forme prodromique de la DFT et DPP.
Le Lymphome primaire du système nerveux central (LPSNC) est une forme de lymphome non-Hodgkinien, affectant le SNC. Il peut être responsable de troubles cognitivo-comportementaux, avec parfois un ...retard diagnostic.
Décrire les modalités de diagnostic d’une série de patients avec démence rapidement progressive DRP (1 à 2 ans du début de la plainte cognitive aux troubles cognitifs) diagnostiqués comme LPSNC.
Les patients avec DRP et diagnostic final de LPSNC ont été identifiés rétrospectivement dans la base de données du service de neurologie des Hôpitaux Civils de Colmar. La présentation clinique, l’imagerie et les analyses de LCR ont été relevées dans les dossiers. Les concentrations d’interleukines (IL) 6 et 10 ont été mesurées par cytométrie en flux (technique CBA : « cytometric bead array » ; BD Biosciences, limite de détection 2,5pg/ml).
7/50 patients avec LPSNC (4 hommes, 3 femmes) présentaient une DRP. L’âge médian était de 69 ans (59–84), avec délai médian diagnostic de 3 mois. Tous présentaient une atteinte cognitive, avec troubles comportementaux chez 6/7. Les IRM cérébrales objectivaient des lésions chez 7/7 patients. La PL réalisée chez 5 patients trouvait une hypercellularité, dont 4 avec méningite lymphomateuse ; le taux d’IL10 était élevé chez chaque patients, avec ratio IL10/IL6>1 pour 4 patients.
Une DRP doit faire rechercher une cause curable de démence, dont le LPSNC fait partie, d’autant que le délai diagnostic impacte cette curabilité. Une IRM cérébrale injectée doit être réalisée. L’analyse du LCR aide au diagnostic de LPSNC par la cytologie ou la cytométrie en flux. IL10 et le ratio IL10/IL6, plus accessibles, peuvent aider à orienter la démarche diagnostique.
Le LPSNC doit être évoqué dans un contexte de DRP afin de ne pas méconnaître une cause curable. L’IRM cérébrale et l’analyse du LCR avec notamment le dosage des IL10 et 6 aident au diagnostic.