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  • Can French local government...
    Gilbert, Guy; Guengant, Alain; Tavera, Christophe

    Economie & prévision, 01/2009, Letnik: 189, Številka: 3
    Journal Article

    Since 2004, French local governments have been running deficits and have moved deeper into debt, making it harder forgeneral government to comply with the fiscal rules of the Maastricht and Amsterdam Treaties. The growing concern over the local governments' fiscal sustainability calls for a sounder understanding of their fiscal behavior. Our paper provides a new macroeconomic model of French local government finances consistent with the 'golden rule' imposed on everylocal government in the country. The model assumes that local budgets are prepared under the hypothesis of tax-rate stability and are balanced through a trade-off between investment expenditures and borrowings. Our empirical estimatesof the model for the period 1978-2003 confirm the theoretical assumption. We run the model through various ex ante and ex post simulation exercises. The first result confirms that in a context of moderate economic growth, moderate inflation,and interest rates, French local-government budgets are likely to reach equilibrium by 2010. The simulation exercises alsoconfirm (1) the pro-cyclical behavior of local fiscal policy, as the acceleration of economic growth increases the budgetsurplus or reduces the deficit; (2) the positive net effect of higher interest rates on local fiscal positions, as the dampeningeffect of weaker investment demand exceeds the rise in interest payments; (3) the negative effect of an increase in pricesof investment goods relative to GDP prices. // ABSTRACT IN FRENCH: L'article présente un modèle macroéconomique des administrations publiques locales (APUL) françaises cohérent avecleur cadre comptable centré sur la contrainte d'équilibre des budgets et des comptes. Il s'interroge sur la pérennité dubesoin de financement et de la croissance de la dette des APUL observés actuellement et sur ses éventuelles conséquencesdans le cadre des engagements macro- budgétaires européens. Le modèle repose sur l'hypothèse, confirmée empiriquement sur la période d'estimation 1978-2003, que les budgets locaux se construisent à partir d'une hypothèse destabilité fiscale et se bouclent par un arbitrage investissement/ endettement. Les simulations rétrospectives et prospectives suggèrent que dans un contexte de croissance, d'inflation et de taux d'intérêt modérés, le besoin de financement des APUL pourrait disparaître d'ici 2010. Les simulations font ressortir en outre la forte pro-cyclicité du solde budgétaire local, celui-ci évoluant en raison directe à la croissance économique ; l'effet positif d'une élévation du taux d'intérêt sur lesolde de financement dont l'effet dépressif sur la demande d'emprunts l'emporte sur l'effet d'alourdissement de la charge de remboursement, et l'effet négatif d'une augmentation du prix relatif des biens d'investissement. Reproduced by permission of Bibliothèque de Sciences Po