Acute-phase reaction Bonnotte, Bernard; Olsson, Nils-Olivier; Lorcerie, Bernard
La revue du praticien,
2003-Mar-01, Volume:
53, Issue:
5
Magazine Article
The systemic changes induced by inflammation have been referred as the acute-phase response. The changes in the concentrations of acute-phase proteins are due largely to changes in their production ...by hepatocytes induced by pro-inflammatory cytokines. Because of its specificity, sensibility and short half-life, C-reactive protein is the most useful indicator among all the acute-phase proteins. The clinical strategy to deal with an acute-phase response is to search the aetiology: infections, neoplasms, auto-immune and allergic diseases. The treatment of an acute-phase response is the treatment of its aetiology.
La perte de vision en lien avec une névrite optique ischémique antérieure aiguë (NOIAA) ou une occlusion de l’artère centrale de la rétine (OACR) est la complication redoutée de l’artérite à cellules ...géantes (ACG). L’initiation d’un traitement par corticoïdes est alors une urgence pour éviter la survenue d’une cécité. Cependant, 90 % des NOIAA et>90 % des OACR ne sont pas d’origine artéritique et dans ce cas, la corticothérapie n’est pas indiquée, voire contre-indiquée. Distinguer en urgence ces deux entités n’est pas facile. L’objectif de cette étude était d’analyser les performances de l’IRM orbitaire pour distinguer les NOIAA et OACR artéritiques de NOIAA et OACR non artéritiques.
Les patients âgés de plus de 50 ans présentant une NOIAA ou une OACR et n’ayant pas de contre-indication à la réalisation d’une IRM ont été inclus prospectivement dans un seul centre hospitalier français entre juin 2021 et décembre 2023. Le diagnostic d’ACG reposait sur la conviction du clinicien qui avait accès aux examens habituels (biologie, écho-Doppler, angio-TDM, TEP-TDM, BAT, angiographie à la fluorescéine) mais pas l’IRM orbitaire, et l’absence de remise en cause du diagnostic après 6 mois de traitement. L’IRM orbitaire était réalisée dans un délai<72h après l’initiation de la corticothérapie et était analysée par deux radiologues en aveugle du diagnostic final.
Parmi 19 patients inclus, l’IRM a été analysable chez 16 d’entre eux, dont six avaient une atteinte artéritique (2 bilatérales) et 10 une atteinte non artéritique. En comparaison aux yeux atteints de NOIAA/OACR artéritiques (n=8), l’IRM des yeux atteints de NOIAA/OACR non artéritiques (n=10) a montré une prise de contraste de la graisse rétrobulbaire dans 87,5 % versus 10 % des cas (p=0,01), une prise de contraste de la graisse péri-nerveuse dans 75 % versus 20 % (p=0,27) et une prise de contraste des muscles orbitaires dans 50 % versus 0 % des cas (p=0,02). La comparaison des yeux « sains » n’a pas mis en évidence de différence significative. L’IRM a eu une sensibilité de 87 % et une spécificité de 90 % avec une aire sous la courbe de 0,89 pour le diagnostic d’ACG en cas de survenue d’une NOIAA ou d’OACR.
L’IRM orbitaire est un examen prometteur pour distinguer précocement une NOIAA/OACR artéritique d’une NOIAA/OACR non artéritique grâce à la mise en évidence de modifications inflammatoires orbitaires. Ces données nécessitent d’être confirmées dans un plus large effectif de patients.
The purpose of this research was to understand better how morphemic units are encoded and auto-organised in memory and how they are accessed during writing. We hypothesised that the activation of ...morphemic units would not depend on rule-based learning during primary school but would be determined by frequency-based learning, which is a process that automatically encodes whole orthographic forms encountered during reading. To evaluate gradual changes in the impacts of each process, the ability to inflect a verb was investigated in a spelling-to-dictation task utilising simple sentences that included past participle inflections in three participant populations: 2nd to 5th primary-school graders, 6th and 8th secondary-school students with varying print linguistic abilities and young adults. Two frequency indicators were manipulated: past participle inflection frequency (the frequency of a particular suffix irrespective of the word root) was used to index the use of a rule-based procedure, and orthographic-form frequency was used to index the use of a frequency-based procedure. The results revealed the following: (a) the younger spellers mainly used a frequency-based procedure that produced many spelling errors that were mostly due to the selection of the most frequent orthographic forms in their orthographic lexicon; (b) the rule-based procedure is notably late and led to fewer errors only at the 5th grade in primary school; and (c) the frequency-based procedure is still operating in the less skilled spellers of grades six and eight. The results are discussed in light of statistical learning, which seems to jeopardise the use of an efficient grammatical processing by younger children and less skilled spellers.
The purpose of this research was to understand better how morphemic units are encoded and auto-organised in memory and how they are accessed during writing. We hypothesised that the activation of ...morphemic units would not depend on rule-based learning during primary school but would be determined by frequency-based learning, which is a process that automatically encodes whole orthographic forms encountered during reading. To evaluate gradual changes in the impacts of each process, the ability to inflect a verb was investigated in a spelling-to-dictation task utilising simple sentences that included past participle inflections in three participant populations: 2nd to 5th primary-school graders, 6th and 8th secondary-school students with varying print linguistic abilities and young adults. Two frequency indicators were manipulated: past participle inflection frequency (the frequency of a particular suffix irrespective of the word root) was used to index the use of a rule-based procedure, and orthographic-form frequency was used to index the use of a frequency-based procedure. The results revealed the following: (a) the younger spellers mainly used a frequency-based procedure that produced many spelling errors that were mostly due to the selection of the most frequent orthographic forms in their orthographic lexicon; (b) the rule-based procedure is notably late and led to fewer errors only at the 5th grade in primary school; and (c) the frequency-based procedure is still operating in the less skilled spellers of grades six and eight. The results are discussed in light of statistical learning, which seems to jeopardise the use of an efficient grammatical processing by younger children and less skilled spellers.
La fibrose rétropéritonéale est une maladie inflammatoire rare dont l’incidence est estimée entre trois et cinq par millions d’habitants, elle se définit par l’apparition d’une gangue fibreuse autour ...des vaisseaux abdominaux, pouvant comprimer les organes de voisinage. Elle est idiopathique dans la majorité des cas. Les modalités de prise en charge diagnostique et thérapeutique de la fibrose rétropéritonéale idiopathique (FRPI) ne sont pas codifiées 1. Un traitement immunosuppresseur semble être le traitement le plus adapté mais une rechute de la maladie survient dans 7 à 69 % 2 des cas. L’objectif de ce travail est de décrire les caractéristiques cliniques, biologiques et thérapeutiques d’une cohorte de patients présentant une FRPI et la recherche de facteurs de risque de rechute.
Nous avons mené une étude multicentrique rétrospective portant sur les cas de FRPI au sein de deux CHU et un hôpital périphérique ayant répondu à notre appel à observation. Le diagnostic de FRPI était retenu sur des données anatomopathologiques, biologiques et radiologiques. La présence d’un infiltrat régulier homogène périvasculaire de l’espace rétropéritonéal sans anévrysme, à l’imagerie, l’absence d’étiologie auto-immune, tumorale, ou médicamenteuse et une analyse anatomopathologique compatible permettait de porter le diagnostic de FRPI. Nous avons recueilli les données cliniques, biologiques, radiologiques, anatomopathologiques et thérapeutiques. La rechute de FRPI était définie par une récidive de la symptomatologie clinique initiale, une récidive du syndrome inflammatoire, la persistance ou la majoration de taille à l’imagerie de la fibrose rétropéritonéale.
Nous avons inclus 19 patients, 11 hommes (58 %) et 8 femmes (42 %). L’âge moyen au diagnostic était de 53,5±14,4 ans. Onze patients étaient exposés au tabac. La douleur était le principal symptôme amenant au diagnostic (17 patients), elle pouvait être lombaire ou pelvienne. Au diagnostic, la CRP était augmentée pour 16 patients avec une valeur moyenne de 36,8±29,7mg/L, et la créatininémie était de 105,1±57,6μmol/L. Six biopsies ont mis en évidence un tissus fibreux inflammatoire pour trois patients ; pour deux patients un tissu aspécifique avec présence de fibroblastes mais sans inflammation et pour un patient un tissus fibreux avec un léger piqueté lymphocytaire. Tous les patients ont eu une TDM initiale et douze patients ont été traités médicalement : 17 ont reçu une corticothérapie initialement puis, au cours du suivi, 9 ont reçu un traitement immunosuppresseur. Treize patients (68 %) ont eu une dérivation des voies urinaires soit au diagnostic (10) soit au cours du suivi (3). Douze patients (63 %) ont présenté une rechute de la maladie pour un total de 19 rechutes constatées. Les patients rechuteurs avaient un suivi significativement plus long que les non rechuteurs (p=0,01). Au terme du suivi, un patient était décédé d’un sepsis et sept ont développé une maladie rénale chronique soit 37 %.
Dans les limites de notre effectif, cette étude n’a pas permis la mise en évidence de facteurs de risque de rechute de la FRPI. Elle a permis de comparer les données de la population des patients atteints de FRPI de la région aux données de la littérature : le tabagisme semble être un facteur associé à la maladie et la découverte de la FRPI se fait le plus souvent en explorant une douleur abdominale, pelvienne ou lombaire associée à un syndrome inflammatoire biologique. L’évolution vers une insuffisance rénale chronique survient dans plus d’un tiers des cas (37 % dans notre série contre 24 à 42 % dans la littérature) comme la rechute de la maladie.
La FRPI est une pathologie rare avec rechute fréquente nécessitant une surveillance clinique, biologique et radiologique prolongée. Le risque d’évolution vers une maladie rénale chronique ne doit pas être négligé.
Cytokines may be helpful in promoting hematopoietic reconstitution but have also an impact on the cellular interactions that contribute to GvHD and immunologic graft rejection. Because IL-12 is ...emerging as a central cytokine in immune response, we have investigated its levels in serum samples of patients undergoing bone marrow transplantation and transplant-related events. A double-antibody radioimmunoassay method for monitoring levels of endogenous IL-12, before and after allogeneic (27 patients) or autologous (19 patients) bone marrow transplantation, was used. The serum levels of IL-12 after allogeneic BMT were found to be relatively low (140-300 pg/ml) and similar to the IL-12 levels in the healthy donors (183 pg/ml). Seric IL-12 levels following autologous BMT (350 pg/ml) were higher than those observed in patients receiving an allogeneic BMT and in healthy donors. Our data indicate that the occurrence of GvHD and the development of infection after allogeneic BMT are not associated with IL-12 induction which suggests a possible down-regulation due to immunosuppressive treatment.