Developing a core collection consists in selecting, in a more or less large collection, a small panel of genotypes representing the genetic diversity available in the initial collection, with minimum ...redundancy. This study presents the development of a core collection of 48 genotypes representative of the genetic diversity of a panel of 350 tetraploid varieties of potato (Solanum tuberosum L.). It was built using microsatellite marker genotyping data (SSR) and M strategy which maximizes allelic diversity. This core collection forms a panel of major interest that has been exploited up till now in the framework of two research projects: on the one hand to assess the possibility of exploiting the SNP SolCAP array to characterize the genetic resources maintained in BRC BrACySol, and on the other hand, to assess the structural and morphological variability of potato starch grains.
Le développement d’une core collection consiste à sélectionner, au sein d’une collection ayant un effectif plus ou moins important, un petit panel de génotypes qui représente la diversité génétique disponible dans la collection de départ, avec un minimum de redondance. Cette étude présente le développement d’une core collection de 48 génotypes, représentative de la diversité génétique d’un panel de 350 variétés tétraploïdes de pomme de terre (Solanum tuberosum L.). Elle a été établie en utilisant des données de génotypage par marqueurs microsatellites (SSR) et la stratégie M qui maximise la diversité allélique. Cette core collection constitue un panel d’un grand intérêt qui a été exploité jusqu’à présent dans le cadre de deux projets de recherche : d’une part, pour évaluer la possibilité d’exploiter la puce SNP SolCAP pour caractériser les ressources génétiques maintenues au sein du CRB BrACySol, et, d’autre part, pour évaluer la variabilité structurale et morphologique des grains d’amidon de pomme de terre
Réduire les pertes alimentaires dans les filières Fruits, Légumes et Pomme de terre Jeannequin, Benoit; Plénet, Daniel; Carlin, Frederic ...
Leviers pour réduire les pertes agricoles et alimentaires : comprendre, quantifier et analyser.. 2015; CIAG 2014 : Carrefours de l'Innovation Agronomique "Associations Végétales", Paris, FRA, 2015-11-26-, 138 p,
2015
Conference Proceeding
Cette étude contribue à évaluer les pertes alimentaires en France au sein des filières de fruits, légumes et pomme de terre. Compte tenu du nombre de produits, de la variété des systèmes de ...production et des multiples destinations, l’analyse s’appuie sur 9 productions illustrant la diversité existant au sein de ces 3 filières. Des pertes alimentaires potentielles apparaissent tout au long de ces filières, de la parcelle du producteur à l’étal du distributeur, et peuvent être plus ou moins importantes selon les produits (d’environ 5% à plus de 20%). Elles représentent globalement pour l’ensemble des fruits et des légumes 12% de la production disponible au champ. Les trois quarts de ces pertes sont constatés aux premières étapes de la filière, de la récolte à la mise en marché. Leurs principales causes sont la sensibilité des produits aux aléas sanitaires et climatiques, leur périssabilité, l’application de normes règlementaires ou de cahiers des charges exigeants. Les pertes aux stades de la distribution (grossistes et détaillants) représentent le quart restant ; elles sont principalement dues à la manipulation de produits très périssables et surtout à des problèmes de surmaturité liés en partie à une gestion inappropriée des stocks. Ces produits écartés de ces filières sont en majorité épandus dans les parcelles agricoles, et plus occasionnellement orientés vers des plateformes de méthanisation. Pour réduire ou mieux valoriser ces pertes alimentaires, plusieurs leviers d’action peuvent être envisagés à différents niveaux de ces filières, avec pour certaines d’entre elles l’appui de la Recherche et/ou un soutien des politiques publiques.
This work deals with food loss in the French production chains of fruits, vegetables and potato. The study focuses on nine products representative of the diversity of product categories, production ...systems and final uses. Potential losses are distributed all along the production chain, in the farmer’s field or orchard up to retail and vary according to the type of product, being comprised between 5 % and more than 20 % overall. For fruits and vegetables as a whole, food loss represents approximately 12 % of the production being ready for harvest in the field or the orchard. Three quarters of these losses are observed at the upstream stages of the chain, from harvest to marketing. These are mainly due to high sensitivity of fruits and vegetables to sanitary problems and unfavorable weather conditions, high perishability, and non-conformity to regulations or to demanding commercial specifications. Food losses at distribution stage (wholesalers and retailers) represent the remaining quarter. They are mainly due to handling of highly fragile commodities with limited shelf-live, and over-ripening problems due to inappropriate stock management. Discarded products are mostly spread on fields, and occasionally directed to anaerobic digestion units. In order to decrease food loss or make better use of it though recycling, several types of action can be considered at different steps of the production chain, with possible support from research projects and/or of public policy.
Cette étude contribue à évaluer les pertes alimentaires en France au sein des filières de fruits, légumes et pomme de terre. Compte tenu du nombre de produits, de la variété des systèmes de production et des multiples destinations, l’analyse s’appuie sur 9 productions illustrant la diversité existant au sein de ces trois filières. Des pertes alimentaires potentielles apparaissent tout au long de ces filières, de la parcelle du producteur à l’étal du distributeur, et peuvent être plus ou moins importantes selon les produits (d’environ 5% à plus de 20%). Elles représentent globalement pour l’ensemble des fruits et des légumes 12% de la production disponible au champ. Les trois quarts de ces pertes sont constatés aux premières étapes de la filière, de la récolte à la mise en marché. Leurs principales causes sont la sensibilité des produits aux aléas sanitaires et climatiques, leur périssabilité, l’application de normes règlementaires ou de cahiers des charges exigeants. Les pertes aux stades de la distribution (grossistes et détaillants) représentent le quart restant ; elles sont principalement dues à la manipulation de produits très périssables et surtout à des problèmes de surmaturité liés en partie à une gestion inappropriée des stocks. Ces produits écartés de ces filières sont en majorité épandus dans les parcelles agricoles, et plus occasionnellement orientés vers des plateformes de méthanisation. Pour réduire ou mieux valoriser ces pertes alimentaires, plusieurs leviers d’action peuvent être envisagés à différents niveaux de ces filières, avec pour certaines d’entre elles l’appui de la Recherche et/ou un soutien des politiques publiques.
Réduire les pertes alimentaires dans les filières Fruits, Légumes et Pomme de terre Jeannequin, Benoit; Plénet, Daniel; Carlin, Frederic ...
Leviers pour réduire les pertes agricoles et alimentaires : comprendre, quantifier et analyser.. 2015; CIAG 2014 : Carrefours de l'Innovation Agronomique "Associations Végétales", Paris, FRA, 2015-11-26-, 138 p,
2015
Conference Proceeding
Cette étude contribue à évaluer les pertes alimentaires en France au sein des filières de fruits, légumes et pomme de terre. Compte tenu du nombre de produits, de la variété des systèmes de ...production et des multiples destinations, l’analyse s’appuie sur 9 productions illustrant la diversité existant au sein de ces 3 filières. Des pertes alimentaires potentielles apparaissent tout au long de ces filières, de la parcelle du producteur à l’étal du distributeur, et peuvent être plus ou moins importantes selon les produits (d’environ 5% à plus de 20%). Elles représentent globalement pour l’ensemble des fruits et des légumes 12% de la production disponible au champ. Les trois quarts de ces pertes sont constatés aux premières étapes de la filière, de la récolte à la mise en marché. Leurs principales causes sont la sensibilité des produits aux aléas sanitaires et climatiques, leur périssabilité, l’application de normes règlementaires ou de cahiers des charges exigeants. Les pertes aux stades de la distribution (grossistes et détaillants) représentent le quart restant ; elles sont principalement dues à la manipulation de produits très périssables et surtout à des problèmes de surmaturité liés en partie à une gestion inappropriée des stocks. Ces produits écartés de ces filières sont en majorité épandus dans les parcelles agricoles, et plus occasionnellement orientés vers des plateformes de méthanisation. Pour réduire ou mieux valoriser ces pertes alimentaires, plusieurs leviers d’action peuvent être envisagés à différents niveaux de ces filières, avec pour certaines d’entre elles l’appui de la Recherche et/ou un soutien des politiques publiques.