In France, fruit and vegetable productions contribute 2% of the UAA and are characterised by a diversity of cultivated species and cropping systems with contrasting environmental impacts. Facing new ...stakes of implementing horticulture with high environment performance, Inra carries out researches targeting a reduction of the environmental impact of these crops and conc eption of innovative production systems. The main results achieved during the recent years concern optimisation of the management climatic conditions in greenhouses, optimised management of irrigation and fertilisation, creation of varieties with multiple resistance as well as durable management of resistances to pests and diseases, conception of production systems leading to reduced phytosanitary risks. Beyond researches in organic farming, the implementation of integrated pest management in fruit production and, more recently, integrated biological control in greenhouses are main contributions to environment preservation. Present approaches of Inra are more global and target low input production systems with high environmental and economic performances. They require modelling of complex systems and multiple partnerships. To feed and study these questions, Inra reinforces its collaborative structures, especially through Group of Scientific Interest (GIS) such as GIS PICLeg and, soon, GIS Fruits
En France, les productions fruitières et légumières qui occupent moins de 2% de la SAU sont caractérisés par la diversité des espèces cultivées et les multiples systèmes de culture qui peuvent avoir des impacts environnementaux divers. Face aux nouveaux enjeux de développement d’une horticulture sensu lato à haute performance environnementale, l’Inra contribue aux travaux visant à réduire l’impact environnemental de ces cultures et à concevoir des systèmes de culture innovants. Les principaux résultats acquis au cours des dernières années concernent l’optimisation de la gestion du climat sous serre, le raisonnement optimisé de pratiques d’irrigation et de fertilisation, la création de variétés multi résistantes et la gestion durable des résistances aux bio agresseurs, l’élaboration de systèmes de cultures innovants limitant les risques phytosanitaires. Outre les recherches conduites en agriculture biologique, le développement de la protection fruitière intégrée et, plus récemment, de la protection biologique intégrée sous serre constituent des apports importants dans cette démarche de protection de l’environnement. Les approches actuelles de l’Inra sont plus globales et concernent l’étude des systèmes de culture à bas intrants et à hautes performances environnementales et économiques. Elles nécessitent des approches de modélisation des systèmes complexes et des partenariats multiples. Pour nourrir et étudier ces questions, l’Inra renforce ses structures d’interface notamment au travers de Groupements d’Intérêt Scientifique tels que le GIS PIClég et très prochainement le GIS « Fruits »
Cette étude contribue à évaluer les pertes alimentaires en France au sein des filières de fruits, légumes et pomme de terre. Compte tenu du nombre de produits, de la variété des systèmes de ...production et des multiples destinations, l’analyse s’appuie sur 9 productions illustrant la diversité existant au sein de ces trois filières. Des pertes alimentaires potentielles apparaissent tout au long de ces filières, de la parcelle du producteur à l’étal du distributeur, et peuvent être plus ou moins importantes selon les produits (d’environ 5% à plus de 20%). Elles représentent globalement pour l’ensemble des fruits et des légumes 12% de la production disponible au champ. Les trois quarts de ces pertes sont constatés aux premières étapes de la filière, de la récolte à la mise en marché. Leurs principales causes sont la sensibilité des produits aux aléas sanitaires et climatiques, leur périssabilité, l’application de normes règlementaires ou de cahiers des charges exigeants. Les pertes aux stades de la distribution (grossistes et détaillants) représentent le quart restant ; elles sont principalement dues à la manipulation de produits très périssables et surtout à des problèmes de surmaturité liés en partie à une gestion inappropriée des stocks. Ces produits écartés de ces filières sont en majorité épandus dans les parcelles agricoles, et plus occasionnellement orientés vers des plateformes de méthanisation. Pour réduire ou mieux valoriser ces pertes alimentaires, plusieurs leviers d’action peuvent être envisagés à différents niveaux de ces filières, avec pour certaines d’entre elles l’appui de la Recherche et/ou un soutien des politiques publiques.
This work deals with food loss in the French production chains of fruits, vegetables and potato. The study focuses on nine products representative of the diversity of product categories, production systems and final uses. Potential losses are distributed all along the production chain, in the farmer’s field or orchard up to retail and vary according to the type of product, being comprised between 5 % and more than 20 % overall. For fruits and vegetables as a whole, food loss represents approximately 12 % of the production being ready for harvest in the field or the orchard. Three quarters of these losses are observed at the upstream stages of the chain, from harvest to marketing. These are mainly due to high sensitivity of fruits and vegetables to sanitary problems and unfavorable weather conditions, high perishability, and non-conformity to regulations or to demanding commercial specifications. Food losses at distribution stage (wholesalers and retailers) represent the remaining quarter. They are mainly due to handling of highly fragile commodities with limited shelf-live, and over-ripening problems due to inappropriate stock management. Discarded products are mostly spread on fields, and occasionally directed to anaerobic digestion units. In order to decrease food loss or make better use of it though recycling, several types of action can be considered at different steps of the production chain, with possible support from research projects and/or of public policy.
Cette étude contribue à évaluer les pertes alimentaires en France au sein des filières de fruits, légumes et pomme de terre. Compte tenu du nombre de produits, de la variété des systèmes de ...production et des multiples destinations, l’analyse s’appuie sur 9 productions illustrant la diversité existant au sein de ces trois filières. Des pertes alimentaires potentielles apparaissent tout au long de ces filières, de la parcelle du producteur à l’étal du distributeur, et peuvent être plus ou moins importantes selon les produits (d’environ 5% à plus de 20%). Elles représentent globalement pour l’ensemble des fruits et des légumes 12% de la production disponible au champ. Les trois quarts de ces pertes sont constatés aux premières étapes de la filière, de la récolte à la mise en marché. Leurs principales causes sont la sensibilité des produits aux aléas sanitaires et climatiques, leur périssabilité, l’application de normes règlementaires ou de cahiers des charges exigeants. Les pertes aux stades de la distribution (grossistes et détaillants) représentent le quart restant ; elles sont principalement dues à la manipulation de produits très périssables et surtout à des problèmes de surmaturité liés en partie à une gestion inappropriée des stocks. Ces produits écartés de ces filières sont en majorité épandus dans les parcelles agricoles, et plus occasionnellement orientés vers des plateformes de méthanisation. Pour réduire ou mieux valoriser ces pertes alimentaires, plusieurs leviers d’action peuvent être envisagés à différents niveaux de ces filières, avec pour certaines d’entre elles l’appui de la Recherche et/ou un soutien des politiques publiques.
This work deals with food loss in the French production chains of fruits, vegetables and potato. The study focuses on nine products representative of the diversity of product categories, production systems and final uses. Potential losses are distributed all along the production chain, in the farmer’s field or orchard up to retail and vary according to the type of product, being comprised between 5 % and more than 20 % overall. For fruits and vegetables as a whole, food loss represents approximately 12 % of the production being ready for harvest in the field or the orchard. Three quarters of these losses are observed at the upstream stages of the chain, from harvest to marketing. These are mainly due to high sensitivity of fruits and vegetables to sanitary problems and unfavorable weather conditions, high perishability, and non-conformity to regulations or to demanding commercial specifications. Food losses at distribution stage (wholesalers and retailers) represent the remaining quarter. They are mainly due to handling of highly fragile commodities with limited shelf-live, and over-ripening problems due to inappropriate stock management. Discarded products are mostly spread on fields, and occasionally directed to anaerobic digestion units. In order to decrease food loss or make better use of it though recycling, several types of action can be considered at different steps of the production chain, with possible support from research projects and/or of public policy.
Marker-assisted selection (MAS) is only possible if molecular markers are easy to handle and informative. In potato, a tetraploid and highly heterozygous species, SAM is poorly developed. In our ...study we developed two approaches: 1) search for molecular markers linked to traits of interest in diploid segregating populations and test of their transferability at the tetraploid level and 2) test of molecular markers that have already been published in different tetraploid genetic backgrounds. The targeted traits were resistance to pathogens (late blight caused by Phytophthora infestans, cyst nematodes Globodera rostochiensis and G. pallida, virus Y) and glycoalkaloid content in tubers. In the case of a monogenic control (like resistance to late blight conferred by the R1 gene originating from Solanum demissum or the resistance to the Y virus conferred by the Ry gene originating from S. stoloniferum), the published markers have been validated in different genetic backgrounds. For the H1 gene conferring resistance to G. rostochiensis, markers available at the time of the project were not found to be associated with resistance in our material but other markers have since been validated. In the case of oligogenic resistance, illustrated by the resistance to G. pallida, which is controlled by two QTL, markers flanking the large effect QTL GpaVspl were tested successfully in different diploid and tetraploid backgrounds. Two markers linked to the low effect QTL GpaXIspl were also validated. These markers were transferred to the French breeders who are now using them in their breeding programs. For polygenic quantitative traits (partial resistance to late blight and glycoalkaloid content), it seems not realistic to consider SAM for the moment.
La sélection assistée par marqueurs (SAM) n’est possible que si les marqueurs moléculaires sont facilement utilisables et informatifs. Chez la pomme de terre, espèce tétraploïde et hétérozygote, la SAM est encore assez peu développée pour le moment. Notre démarche a été, d’une part, de rechercher des marqueurs moléculaires liés à des caractères d’intérêt à partir de populations diploïdes en ségrégation et de tester leur transférabilité au niveau tétraploïde et, d’autre part, de tester des marqueurs moléculaires déjà publiés dans des fonds génétiques tétraploïdes différents. Les modèles retenus étaient la résistance aux bioagresseurs (le mildiou du feuillage causé par Phytophthora infestans, la résistance aux nématodes à kyste Globodera rostochiensis et G. pallida, la résistance au virus Y) et la teneur en glycoalcaloïdes des tubercules. Dans le cas d’un déterminisme génétique simple (cas du gène Ry conférant la résistance au virus Y issu de Solanum stoloniferum ou du gène R1 de résistance au mildiou issu de S. demissum), les marqueurs publiés ont pu être validés dans différents fonds génétiques. Pour le gène H1 conférant la résistance à G. rostochiensis, le marqueur disponible au moment du projet s’est avéré ne pas être lié à la résistance dans notre matériel mais d’autres marqueurs ont été validés depuis. Dans le cas d’une résistance oligogénique, illustrée par la résistance à G. pallida dont le déterminisme génétique est sous le contrôle de 2 QTL, la portabilité de 4 marqueurs permettant de suivre le QTL à effet fort GpaVspl dans différents fonds génétiques tétraploïdes a été testée. Deux marqueurs permettant de suivre le QTL à effet faible GpaXIspl ont également été validés. L’ensemble des marqueurs a été transféré aux partenaires professionnels qui les utilisent désormais à des échelles différentes dans leurs schémas de sélection. Pour les caractères à déterminisme polygénique (résistance au mildiou du feuillage et teneur en glycoalcaloïdes), il semble actuellement prématuré d’envisager la SAM.
Marker-assisted selection (MAS) is only possible if molecular markers are easy to handle and informative. In potato, a tetraploid and highly heterozygous species, SAM is poorly developed. In our ...study we developed two approaches: 1) search for molecular markers linked to traits of interest in diploid segregating populations and test of their transferability at the tetraploid level and 2) test of molecular markers that have already been published in different tetraploid genetic backgrounds. The targeted traits were resistance to pathogens (late blight caused by Phytophthora infestans, cyst nematodes Globodera rostochiensis and G. pallida, virus Y) and glycoalkaloid content in tubers. In the case of a monogenic control (like resistance to late blight conferred by the R1 gene originating from Solanum demissum or the resistance to the Y virus conferred by the Ry gene originating from S. stoloniferum), the published markers have been validated in different genetic backgrounds. For the H1 gene conferring resistance to G. rostochiensis, markers available at the time of the project were not found to be associated with resistance in our material but other markers have since been validated. In the case of oligogenic resistance, illustrated by the resistance to G. pallida, which is controlled by two QTL, markers flanking the large effect QTL GpaVspl were tested successfully in different diploid and tetraploid backgrounds. Two markers linked to the low effect QTL GpaXIspl were also validated. These markers were transferred to the French breeders who are now using them in their breeding programs. For polygenic quantitative traits (partial resistance to late blight and glycoalkaloid content), it seems not realistic to consider SAM for the moment.
La sélection assistée par marqueurs (SAM) n’est possible que si les marqueurs moléculaires sont facilement utilisables et informatifs. Chez la pomme de terre, espèce tétraploïde et hétérozygote, la SAM est encore assez peu développée pour le moment. Notre démarche a été, d’une part, de rechercher des marqueurs moléculaires liés à des caractères d’intérêt à partir de populations diploïdes en ségrégation et de tester leur transférabilité au niveau tétraploïde et, d’autre part, de tester des marqueurs moléculaires déjà publiés dans des fonds génétiques tétraploïdes différents. Les modèles retenus étaient la résistance aux bioagresseurs (le mildiou du feuillage causé par Phytophthora infestans, la résistance aux nématodes à kyste Globodera rostochiensis et G. pallida, la résistance au virus Y) et la teneur en glycoalcaloïdes des tubercules. Dans le cas d’un déterminisme génétique simple (cas du gène Ry conférant la résistance au virus Y issu de Solanum stoloniferum ou du gène R1 de résistance au mildiou issu de S. demissum), les marqueurs publiés ont pu être validés dans différents fonds génétiques. Pour le gène H1 conférant la résistance à G. rostochiensis, le marqueur disponible au moment du projet s’est avéré ne pas être lié à la résistance dans notre matériel mais d’autres marqueurs ont été validés depuis. Dans le cas d’une résistance oligogénique, illustrée par la résistance à G. pallida dont le déterminisme génétique est sous le contrôle de 2 QTL, la portabilité de 4 marqueurs permettant de suivre le QTL à effet fort GpaVspl dans différents fonds génétiques tétraploïdes a été testée. Deux marqueurs permettant de suivre le QTL à effet faible GpaXIspl ont également été validés. L’ensemble des marqueurs a été transféré aux partenaires professionnels qui les utilisent désormais à des échelles différentes dans leurs schémas de sélection. Pour les caractères à déterminisme polygénique (résistance au mildiou du feuillage et teneur en glycoalcaloïdes), il semble actuellement prématuré d’envisager la SAM.
En France, les productions fruitières et légumières qui occupent moins de 2% de la SAU sont caractérisés par la diversité des espèces cultivées et les multiples systèmes de culture qui peuvent avoir ...des impacts environnementaux divers. Face aux nouveaux enjeux de développement d’une horticulture sensu lato à haute performance environnementale, l’Inra contribue aux travaux visant à réduire l’impact environnemental de ces cultures et à concevoir des systèmes de culture innovants. Les principaux résultats acquis au cours des dernières années concernent l’optimisation de la gestion du climat sous serre, le raisonnement optimisé de pratiques d’irrigation et de fertilisation, la création de variétés multi résistantes et la gestion durable des résistances aux bio agresseurs, l’élaboration de systèmes de cultures innovants limitant les risques phytosanitaires. Outre les recherches conduites en agriculture biologique, le développement de la protection fruitière intégrée et, plus récemment, de la protection biologique intégrée sous serre constituent des apports importants dans cette démarche de protection de l’environnement. Les approches actuelles de l’Inra sont plus globales et concernent l’étude des systèmes de culture à bas intrants et à hautes performances environnementales et économiques. Elles nécessitent des approches de modélisation des systèmes complexes et des partenariats multiples. Pour nourrir et étudier ces questions, l’Inra renforce ses structures d’interface notamment au travers de Groupements d’Intérêt Scientifique tels que le GIS PIClég et très prochainement le GIS « Fruits »
In France, fruit and vegetable productions contribute 2% of the UAA and are characterised by a diversity of cultivated species and cropping systems with contrasting environmental impacts. Facing new stakes of implementing horticulture with high environment performance, Inra carries out researches targeting a reduction of the environmental impact of these crops and conc eption of innovative production systems. The main results achieved during the recent years concern optimisation of the management climatic conditions in greenhouses, optimised management of irrigation and fertilisation, creation of varieties with multiple resistance as well as durable management of resistances to pests and diseases, conception of production systems leading to reduced phytosanitary risks. Beyond researches in organic farming, the implementation of integrated pest management in fruit production and, more recently, integrated biological control in greenhouses are main contributions to environment preservation. Present approaches of Inra are more global and target low input production systems with high environmental and economic performances. They require modelling of complex systems and multiple partnerships. To feed and study these questions, Inra reinforces its collaborative structures, especially through Group of Scientific Interest (GIS) such as GIS PICLeg and, soon, GIS Fruits
En France, les productions fruitières et légumières qui occupent moins de 2% de la SAU sont caractérisés par la diversité des espèces cultivées et les multiples systèmes de culture qui peuvent avoir ...des impacts environnementaux divers. Face aux nouveaux enjeux de développement d’une horticulture sensu lato à haute performance environnementale, l’Inra contribue aux travaux visant à réduire l’impact environnemental de ces cultures et à concevoir des systèmes de culture innovants. Les principaux résultats acquis au cours des dernières années concernent l’optimisation de la gestion du climat sous serre, le raisonnement optimisé de pratiques d’irrigation et de fertilisation, la création de variétés multi résistantes et la gestion durable des résistances aux bio agresseurs, l’élaboration de systèmes de cultures innovants limitant les risques phytosanitaires. Outre les recherches conduites en agriculture biologique, le développement de la protection fruitière intégrée et, plus récemment, de la protection biologique intégrée sous serre constituent des apports importants dans cette démarche de protection de l’environnement. Les approches actuelles de l’Inra sont plus globales et concernent l’étude des systèmes de culture à bas intrants et à hautes performances environnementales et économiques. Elles nécessitent des approches de modélisation des systèmes complexes et des partenariats multiples. Pour nourrir et étudier ces questions, l’Inra renforce ses structures d’interface notamment au travers de Groupements d’Intérêt Scientifique tels que le GIS PIClég et très prochainement le GIS « Fruits »
In France, fruit and vegetable productions contribute 2% of the UAA and are characterised by a diversity of cultivated species and cropping systems with contrasting environmental impacts. Facing new stakes of implementing horticulture with high environment performance, Inra carries out researches targeting a reduction of the environmental impact of these crops and conc eption of innovative production systems. The main results achieved during the recent years concern optimisation of the management climatic conditions in greenhouses, optimised management of irrigation and fertilisation, creation of varieties with multiple resistance as well as durable management of resistances to pests and diseases, conception of production systems leading to reduced phytosanitary risks. Beyond researches in organic farming, the implementation of integrated pest management in fruit production and, more recently, integrated biological control in greenhouses are main contributions to environment preservation. Present approaches of Inra are more global and target low input production systems with high environmental and economic performances. They require modelling of complex systems and multiple partnerships. To feed and study these questions, Inra reinforces its collaborative structures, especially through Group of Scientific Interest (GIS) such as GIS PICLeg and, soon, GIS Fruits
En France, les productions fruitières et légumières qui occupent moins de 2% de la SAU sont caractérisés par la diversité des espèces cultivées et les multiples systèmes de culture qui peuvent avoir ...des impacts environnementaux divers. Face aux nouveaux enjeux de développement d’une horticulture sensu lato à haute performance environnementale, l’Inra contribue aux travaux visant à réduire l’impact environnemental de ces cultures et à concevoir des systèmes de culture innovants. Les principaux résultats acquis au cours des dernières années concernent l’optimisation de la gestion du climat sous serre, le raisonnement optimisé de pratiques d’irrigation et de fertilisation, la création de variétés multi résistantes et la gestion durable des résistances aux bio agresseurs, l’élaboration de systèmes de cultures innovants limitant les risques phytosanitaires. Outre les recherches conduites en agriculture biologique, le développement de la protection fruitière intégrée et, plus récemment, de la protection biologique intégrée sous serre constituent des apports importants dans cette démarche de protection de l’environnement. Les approches actuelles de l’Inra sont plus globales et concernent l’étude des systèmes de culture à bas intrants et à hautes performances environnementales et économiques. Elles nécessitent des approches de modélisation des systèmes complexes et des partenariats multiples. Pour nourrir et étudier ces questions, l’Inra renforce ses structures d’interface notamment au travers de Groupements d’Intérêt Scientifique tels que le GIS PIClég et très prochainement le GIS « Fruits »
In France, fruit and vegetable productions contribute 2% of the UAA and are characterised by a diversity of cultivated species and cropping systems with contrasting environmental impacts. Facing new stakes of implementing horticulture with high environment performance, Inra carries out researches targeting a reduction of the environmental impact of these crops and conc eption of innovative production systems. The main results achieved during the recent years concern optimisation of the management climatic conditions in greenhouses, optimised management of irrigation and fertilisation, creation of varieties with multiple resistance as well as durable management of resistances to pests and diseases, conception of production systems leading to reduced phytosanitary risks. Beyond researches in organic farming, the implementation of integrated pest management in fruit production and, more recently, integrated biological control in greenhouses are main contributions to environment preservation. Present approaches of Inra are more global and target low input production systems with high environmental and economic performances. They require modelling of complex systems and multiple partnerships. To feed and study these questions, Inra reinforces its collaborative structures, especially through Group of Scientific Interest (GIS) such as GIS PICLeg and, soon, GIS Fruits
En France, les productions fruitières et légumières qui occupent moins de 2% de la SAU sont caractérisés par la diversité des espèces cultivées et les multiples systèmes de culture qui peuvent avoir ...des impacts environnementaux divers. Face aux nouveaux enjeux de développement d’une horticulture sensu lato à haute performance environnementale, l’Inra contribue aux travaux visant à réduire l’impact environnemental de ces cultures et à concevoir des systèmes de culture innovants. Les principaux résultats acquis au cours des dernières années concernent l’optimisation de la gestion du climat sous serre, le raisonnement optimisé de pratiques d’irrigation et de fertilisation, la création de variétés multi résistantes et la gestion durable des résistances aux bio agresseurs, l’élaboration de systèmes de cultures innovants limitant les risques phytosanitaires. Outre les recherches conduites en agriculture biologique, le développement de la protection fruitière intégrée et, plus récemment, de la protection biologique intégrée sous serre constituent des apports importants dans cette démarche de protection de l’environnement. Les approches actuelles de l’Inra sont plus globales et concernent l’étude des systèmes de culture à bas intrants et à hautes performances environnementales et économiques. Elles nécessitent des approches de modélisation des systèmes complexes et des partenariats multiples. Pour nourrir et étudier ces questions, l’Inra renforce ses structures d’interface notamment au travers de Groupements d’Intérêt Scientifique tels que le GIS PIClég et très prochainement le GIS « Fruits »
In France, fruit and vegetable productions contribute 2% of the UAA and are characterised by a diversity of cultivated species and cropping systems with contrasting environmental impacts. Facing new stakes of implementing horticulture with high environment performance, Inra carries out researches targeting a reduction of the environmental impact of these crops and conc eption of innovative production systems. The main results achieved during the recent years concern optimisation of the management climatic conditions in greenhouses, optimised management of irrigation and fertilisation, creation of varieties with multiple resistance as well as durable management of resistances to pests and diseases, conception of production systems leading to reduced phytosanitary risks. Beyond researches in organic farming, the implementation of integrated pest management in fruit production and, more recently, integrated biological control in greenhouses are main contributions to environment preservation. Present approaches of Inra are more global and target low input production systems with high environmental and economic performances. They require modelling of complex systems and multiple partnerships. To feed and study these questions, Inra reinforces its collaborative structures, especially through Group of Scientific Interest (GIS) such as GIS PICLeg and, soon, GIS Fruits