Objective
Findings from the WEGENT trial and other short‐term studies have suggested that azathioprine (AZA) or methotrexate (MTX) could effectively maintain remission of granulomatosis with ...polyangiitis (Wegener's) (GPA) or microscopic polyangiitis (MPA). This study was undertaken to examine whether differences in rates of relapse or adverse events would appear after discontinuation of these 2 maintenance regimens, when assessed over a longer followup period.
Methods
Long‐term outcomes in patients enrolled in the WEGENT trial were analyzed according to their randomized treatment group (AZA or MTX). Parameters at trial entry were evaluated as potential prognostic factors for death, relapse, or damage in multivariate models.
Results
Data from 10 years of followup were available for 112 (88.8%) of the 126 original trial participants. The median followup time was 11.9 years (95% confidence interval 95% CI 11.3–12.5 years). In patients receiving AZA and those receiving MTX, the 10‐year overall survival rates were 75.1% (95% CI 64.8–86.9%) and 79.9% (95% CI 70.3–90.8%) (P = 0.56), respectively, and relapse‐free survival rates were 26.3% (95% CI 17.3–40.1%) and 33.5% (95% CI 23.5–47.7%) (P = 0.29), respectively. No between‐treatment differences were observed with regard to rates of relapse, adverse events, damage, survival without severe side effects, and survival without relapse and severe side effects. In analyses limited to the 97 patients with GPA, no between‐treatment differences in survival rates were observed. The 10‐year relapse‐free survival rate was lower in patients with GPA than in patients with MPA. However, in the multivariate analysis, anti–proteinase 3 antineutrophil cytoplasmic antibody (ANCA) positivity, and not GPA, was retained as being independently associated with the relapse rate.
Conclusion
The results of this long‐term analysis confirm that AZA and MTX are comparable treatment options for maintaining remission of GPA or MPA. Despite achieving good overall survival with these treatments, relapse rates, adverse events, and damage remain matters of concern and further studies are needed to reduce their frequency in these ANCA‐associated vasculitides.
La prévalence de la dénutrition se situe entre 10 et 20 % parmi les enfants hospitalisés. L’état nutritionnel a un impact significatif sur l’évolution de la maladie. SEFI® 1 est un outil simple et ...rapide d’évaluation de l’apport alimentaire et consiste en une échelle visuelle analogique (0 à 10), ou évaluation des portions consommées. Il permet l’identification de la dénutrition chez l’adulte si<7/10 à l’hôpital et en ville.
Évaluer la fiabilité de l’échelle visuelle analogique SEFI® pour le dépistage de la dénutrition chez les enfants hospitalisés de 10 ans et plus.
Étude prospective monocentrique non interventionnelle réalisée de juin à août 2019. Critères d’inclusion : enfants âgés de 10 à 18 ans avec le consentement éclairé des parents. Exclusion : les enfants bénéficiant déjà d’un soutien nutritionnel, ne comprenant pas le français, avec des troubles psychiatriques ou neurologiques sévères. Le poids, la taille, l’indice de masse corporelle (IMC), le rapport poids sur taille (P/T) ont été recueillis. La dénutrition était définie par IMC<3e percentile ( %) pour l’âge et/ou P/T<90. Le patient a été invité à déplacer un curseur sur la règle SEFI® pour répondre à la question : « combien mangez-vous actuellement ? », allant de « rien du tout » (extrémité gauche de l’échelle) à « comme d’habitude » (extrémité droite de l’échelle). Principal résultat : présence ou absence de dénutrition selon le score SEFI® (7/10 vs>7/10).
Cinquante enfants (20 filles) ont été inclus. Âge moyen : 13,3±1,9 ans. Maladies chroniques 32 %. Moyenne SEFI® 8,1±1,9. SEFI® était réalisable chez tous les patients. La prévalence de la dénutrition était de 6 % selon l’IMC et de 28 % selon P/T. Par rapport à un IMC<3 %, sensibilité SEFI® (Se) de 100 % (intervalle de confiance à 95 % : 100–100), spécificité (Spe) 66 % (52,4–79,5), valeur prédictive positive (VPP) 15,8 % (0–32,2), valeur prédictive négative (VPN) 100 % (100–100). Dans la comparaison avec P/T, la Se était de 92,9 % (79,4–100), Spe 83,3 % (71,2–95,5), VPP 68,4 % (47,5–89,3) VPN 96,8 % (90,6–100).
Dans cette étude préliminaire, la haute sensibilité, la VPN et la faisabilité suggèrent que SEFI® peut être un outil de dépistage de la dénutrition à l’hôpital dans les services pédiatriques. Une étude multicentrique est en cours.
Le retard de croissance staturopondérale et la déminéralisation osseuse constituent des complications fréquentes de la maladie de Crohn (MC). Le TNF α est une cytokine pro-inflammatoire impliquée ...dans les phénomènes inflammatoires de la MC.
Évaluer l’efficacité de l’infliximab (anti-TNF α) sur la croissance staturopondérale, la maturation et la densité minérale osseuse (DMO) chez des patients pédiatriques atteintes d’une MC.
Étude: monocentrique rétrospective (2010–2017) au CHU de Rennes. Critères d’inclusion: maladie de Crohn, Age<18 ans au diagnostic, Traitement par infliximab pendant au moins un an avec 2 mesures de la DMO au cours du traitement, 2 mesures de DMO sous infliximab. Critères d’évaluation: activité de la MC (score PCDAI), données anthropométriques (taille, poids, indice de masse corporelle (IMC) en déviation standard=DS), vitesse de croissance staturale (VC) en DS, Maturation osseuse (radiographie du poignet et de la main gauche), Densité minérale osseuse lombaire par absorptiométrie biphotonique à rayons X (en Z score et valeur brute). Comparaison des données cliniques et radiologiques après un intervalle d’au moins un an, au cours du traitement par infliximab.
Trent patients inclus (20 garçons, 10 filles). Caractéristiques des patients: L’âge moyen à l’introduction de l’infliximab était de 13,3±2,6 ans et l’initiation était motivé par une maladie non contrôlée. Traitements associés: azathioprine (70%), Calcium (27%), Vitamine D (100%), corticothérapie (3%). Tous les patients étaient en rémission clinique après un an de traitement par infliximab (score PCDAI<10). Tous les critères anthropométriques étaient améliorés sous infliximab:
– Gain de poids: + 0,93DS, IC à 95% (IC 95%) 0,53; 1,33, p=0,00005,
– Gain de taille: +0.35DS IC 95% 0,1076; 0,599 p=0.006,
– Gain d’IMC: + 0.86 ET, IC 95% 0,40;1,31, p=0.0007. Six patients présentaient un état de dénutrition à l’introduction du traitement (IMC<−2DS), seulement 1 patient après un an de traitement,
– Gain de vitesse de croissance exprimée pour l’âge osseux: + 4.51ET, IC 95% 2,98;6,05, p=0.00002.
La maturation osseuse n’était pas accélérée après un an de traitement. Le retard moyen d’age osseux par rapport à l’âge réel était de 9,6 mois et est resté inchangé à 1 an. La Minéralisation osseuse était améliorée: La DMO corrigée pour l’âge osseux était améliorée: gain de +0.32DS 0,0396; 0,6004 p=0,027.
L’obtention d’une rémission clinique sous infliximab entraine une amélioration de la croissance staturopondérale et de la DMO chez des patients pédiatriques atteints d’une maladie de Crohn. L’absence d’accélération de maturation osseuse permet d’envisager un potentiel de croissance préservé. Le suivi et l’optimisation de ces paramètres doit permettre aux enfants atteints d’une maladie de Crohn, d’arriver à l’âge adulte avec une taille et une masse osseuse préservées.
Lupus Anticoagulant testing using dilute Russell Viper Venom Time (dRVVT) is challenging in patients receiving Direct Oral AntiCoagulants (DOAC) due to potential false positive results. In a ...multicenter study, we evaluated the in vitro removal of DOAC by activated charcoal (DOAC remove®), allowing reliable dRVVT testing.
Patient samples were analyzed before and after treatment with DOAC remove®: 49 apixaban, 48 rivaroxaban, 24 dabigatran and 30 none. DOAC plasma concentrations were measured using anti-Xa or diluted thrombin time assays. In a subset of 28 samples, DOAC concentrations were also measured using HPLC-MS/MS following treatment with DOAC remove®. DRVVT was performed using STA-Staclot dRVVT Screen®/Confirm® (Stago) or LAC-Screening®/Confirmation® (Siemens).
Baseline median min-max concentrations were 94 <20–479 for apixaban, 107 <20–501 for rivaroxaban and 135 ng/mL <20–792 for dabigatran; dRVVT screen ratio/confirm ratio was positive in 47, 90 and 42% of apixaban, rivaroxaban and dabigatran samples. Treatment with DOAC remove® did not affect dRVVT results in non-DOAC patients while it resulted in DOAC concentrations <20 ng/mL in 82, 98 and 100% of samples, respectively. Concentrations were <5 ng/mL with HPLC-MS/MS in 5 out of 10, 8 out of 10 and 7 out of 8 samples, respectively. DOAC remove® corrected DOAC interference with dRVVT assays in 76, 85 and 95% of the patients, respectively.
For dRVVT testing in DOAC patients, we suggest the use of DOAC remove® for every rivaroxaban sample, whereas it might only be used in positive apixaban and dabigatran samples. A residual DOAC interference cannot be ruled out in case of persisting dRVVT positive results after treatment with DOAC remove®.
•DOAC induce false positive dRVVT results in a substantial proportion of patients.•DOAC < 20 ng/mL after charcoal treatment may still interfere with dRVVT.•After DOAC remove®, dRVVT was negative in 76 to 95% of samples upon DOAC drug.•A diagnosis algorithm for dRVVT in DOAC samples including DOAC remove® is proposed.
To analyze the impact of highly active antiretroviral therapy (HAART) on the characteristics and outcome of sarcoidosis in patients infected with human immunodeficiency virus (HIV), we identified ...HIV-infected patients in whom sarcoidosis was diagnosed between 1996 and 2000 from the admission registers of the pneumology departments of 12 hospitals in the Paris region (France). Sarcoidosis was diagnosed in 11 HIV-infected patients, of whom 8 were receiving HAART. HIV infection was diagnosed before sarcoidosis in 9 cases. At diagnosis of sarcoidosis, the mean CD4 cell count (±SD) was 390 ± 213 cells/mm3, and the mean plasma virus load was 4002 ± 10,183 copies/mL. Sarcoidosis occurred several months after HAART introduction, when the CD4 cell count had increased and the plasma HIV load had decreased. Clinical and radiological characteristics, laboratory values for bronchoalveolar lavage fluid samples, and outcome after a long follow-up were similar for the patients receiving HAART and for HIV-uninfected patients.