Chimeric antigen receptor-modified T (CAR T) cell therapy is a highly promising treatment for haematological malignancies but is frequently associated with cytokine release syndrome and ...neurotoxicity. Between July 2018 and July 2019, all patients treated with CD19-targeted CAR T-cell therapy for relapsing lymphoma were followed-up longitudinally to describe neurological symptoms and their evolution over time. Four different French centres participated and 84 patients (median age 59 years, 31% females) were included. Neurotoxicity, defined as the presence of at least one neurological symptom appearing after treatment infusion, was reported in 43% of the patients. The median time to onset was 7 days after infusion with a median duration of 6 days. More than half of the patients (64%) had grade 1-2 severity and 34% had grade 3-4. CRS was observed in 80% of all patients. The most frequent neurological symptoms were cognitive signs, being severe in 36%, and were equally distributed between language disorders and cognitive disorders without language impairment. Non-pyramidal motor disorders, severe in 11%, were reported in 42% of the patients. Elevation of C-reactive protein (CRP) within 4 days after treatment was significantly correlated with the occurrence of grade 3-4 neurotoxicity. Although sometimes severe, neurotoxicity was almost always reversible. The efficacy of steroids and antiepileptic drugs remains unproven in the management of neurotoxicity. Neurotoxicity associated with CAR T-cell therapies occurs in more than 40% of patients. The clinical pattern is heterogeneous but cognitive disorders (not limited to language disorders) and, to a minor degree, non-pyramidal motor disorders, appeared as a signature of severe neurotoxicity.
Lyme neuroborreliosis (LNB), due to infection of the nervous system by the spirochete Borrelia burgdorferi, occurs in 15% of Lyme disease cases. However, neurovascular involvement is uncommon, ...especially recurrent stroke related to cerebral vasculitis in the absence of CSF pleocytosis.
We report the case of a 58-year-old man without any medical history who exhibited recurrent strokes in the same vascular territory (left internal carotid). Multiple biological screening, neuroimaging methods, and cardiovascular examinations failed to provide a diagnosis and treatment that could have prevented recurrences. Finally, B. burgdorferi sensu lato serology testing in blood and cerebrospinal fluid enabled diagnosis of LNB, in relation to a cerebral vasculitis. The patient experienced no further stroke after four weeks of doxycycline treatment.
B. burgdorferi central nervous system infection must be considered in case of unexplained recurrent and/or multiple strokes, especially if cerebral vasculitis is suspected or demonstrated on neuroimaging.
L’efficacité des traitements immunosuppresseurs dans la SEP est contrebalancée par une augmentation du risque infectieux. Le Rituximab, par son action spécifique lymphocytaire, peut être au centre de ...cette discussion.
Nous avons cherché à décrire et analyser les complications infectieuses chez les patients atteints de SEP et traités par RTX dans la cohorte du CHU de Poitiers.
Nous avons inclus tous les patients adultes ayant reçu au moins une dose de RTX entre le premier janvier 2018 et le 31 décembre 2022 en neurologie dans le cadre d’une SEP, et nous avons relevé les données démographiques ainsi que la variable d’intérêt principal : la survenue d’une infection clinique sous traitement, entraînant une altération de l’état clinique. Puis nous avons noté les caractéristiques clinico-biologiques au moment de l’infection et réalisé nos tests statistiques.
Quarante-et-un patients ont pu être analysés dans l’étude, et 22 d’entre eux ont présenté une infection après initiation thérapeutique (10 hospitalisations dont une en réanimation). La SEP de forme progressive est associée à la présence d’une infection, contrairement à l’âge, le sexe, la durée de la maladie, l’EDSS, l’administration antérieure d’immunosuppresseurs ou l’antécédent d’infections antérieures. La médiane de la durée entre l’introduction du traitement et la survenue d’une infection est de 31,5 mois.
Nos résultats sont comparables à la littérature, tant sur le taux d’infection que sur les caractéristiques des patients infectés. L’hypogammaglobulinémie souvent retrouvée chez les patients infectés représente un axe thérapeutique potentiel par supplémentation, de même que la couverture vaccinale qui était satisfaisante dans notre étude. Une diminution des doses ou un espacement intercure sont des pistes thérapeutiques à envisager.
Notre étude montre une association avec les formes progressives de SEP et les infections. Une réduction de dose, un espacement des cures, voire une supplémentation en Immunoglobulines peut être discuté.
L’intérêt d’un traitement de fond chez les patients atteints de Sclérose en plaques (SEP) est la prévention de nouvelle poussée inflammatoire et la réduction de l’accumulation d’handicap. Or, 31 % ...des patients de la cohorte OFSEP étaient non traités sur l’année 2016.
L’objectif principal est de déterminer la proportion de patients atteints de SEP non traitées sur l’année 2022 au CHU de Poitiers. L’objectif secondaire est de décrire les facteurs prédictifs et les raisons d’absence de traitement.
Étude observationnelle, rétrospective sur la population atteinte de SEP suivi au CHU de Poitiers ayant eu un diagnostic dans les 6 premiers mois d’inclusion, et ayant eu une consultation ou une hospitalisation au cours du 1er semestre 2022 et une autre de suivi au cours du 2eme semestre 2022. Ont été exclu, les patients ayant un suivi libéral et ayant consulté ponctuellement pour un avis spécialisé.
Sur 784 patients atteints de SEP, 463 ont été inclus, parmi eux 19 % n’étaient pas traités (dont 5 % n’avait jamais reçu de traitements). Parmi les patients atteints de SEP-RR (67 %), 11 % n’étaient pas traités, contre 35 % des SEP-SP (22 %), et 39 % des SEP-PP (10 %). Les paramètres significatifs en analyse univariés (p<0,05) était l’âge élevé, la durée de la maladie et le retard à l’initiation du traitement. Chez 100 % des formes progressives non traitées, il n’existait pas d’indication à un traitement de fond. Concernant les formes RR non traitées, il n’existait pas d’indication dans 48 % des cas, dans 49 % des cas il s’agissait d’un refus du patient (dont 26 % en lien avec les effets indésirables).
Nos données rejoignent celle de la littérature. Une analyse multivariée sur la cohorte OFSEP sur la période de 2017 avait été réalisé et avait permis de mettre en évidence des facteurs prédictifs : démographique (âge élevée au début de la pathologie), clinique (les formes RR avec une seule poussée, la forme SP et la forme PP, EDSS plus élevée, longue durée d’évolution de la SEP), radiologique (faible charge lésionnelle avec<9 lésions).
Nous allons poursuivre l’étude avec un élargissement des critères d’inclusion, un approfondissement des motifs de refus à l’aide notamment de questionnaires à destination du neurologue traitant et du patient.
La sarcoïdose est une maladie inflammatoire systémique qui touche dans 5–50 % des cas le système nerveux central. Son diagnostic reste difficile du fait d’une présentation hétérogène.
Notre objectif ...est la description clinique, biologique et radiologique ainsi que la prise en charge des patients présentant une neurosarcoïdose (NS) avec atteinte du système nerveux central (SNC) en France.
C’est une étude française, rétrospective, multicentrique décrivant des patients remplissant les critères de Zajicek de NS définie ou probable entre 2010 et 2019 et présentant une atteinte du SNC. Les dossiers ont été sélectionnés par le PMSI et les données démographiques, cliniques et radiologiques ont été recueillies.
Nous avons inclus 118 patients, dont 38 montrant une atteinte isolée du SNC. La NS est initiale dans 78 % des cas principalement avec atteinte des nerfs crâniens (36 %), médullaire (23 %) ou une épilepsie (21 %). La BGSA est positive chez 8 % des patients prélevés. La ponction lombaire retrouve des BOC dans 28 %. À l’IRM, le rehaussement leptoméningé est la plus fréquente anomalie (34 %). Les corticoïdes restent le traitement le plus utilisé, suivi par le méthotrexate et cyclophosphamide.
Notre cohorte est une des plus importante publiée à ce jour. Les caractéristiques cliniques et paracliniques de nos patients sont similaires à la littérature. La BGSA est peu rentable contrairement aux biopsies des adénopathies médiastinales (89,5 %). Les traitements utilisés sont hétérogènes. Les données concernant le méthotrexate, le cyclophosphamide et les antiTNFα semblent montrer une bonne efficacité.
L’hétérogénéité, la rareté, de la NS rend le diagnostic et la prise en charge difficile. Une base de données nationales paraît indispensable à l’amélioration de nos pratiques et l’établissement de recommandations.
•Serum NfL and GFAP are promising biomarkers associated with MS severity and short/medium-term prognosis.•Long-term prognostic value of serum biomarkers is less clear and serum GFAP seems more ...closely associated with disease progression.•In this study we only show a weak association between sNfL and conversion to SPMS.•Higher baseline values of sNfL and sGFAP in patients who converted to SPMS warrant larger prospective studies to identify the exact additional value of serum biomarkers.
Serum neurofilament light chain (sNfL) and glial fibrillary acidic protein (sGFAP) are promising biomarkers that might be associated with clinical and radiological markers of multiple sclerosis (MS) severity. However, it is not known whether they can accurately identify patients at risk of disability progression in the medium and long term.
We wanted to determine the association between sNfL and sGFAP, Expanded Disability Status Scale score changes, and conversion to secondary progressive MS (SPMS) in a cohort of 133 patients with relapsing remitting MS.
Blood samples were collected at inclusion to measure SNfL and sGFAP by single molecule array and their prognostic value was assessed using a linear mixed model.
In this cohort, 37 patients (27.8 % of 133) experienced disability progression and 12 patients (9.0 %) converted to SPMS during the follow-up (mean follow-up duration: 6.4 years). Only sNfL (p = 0.03) was associated with conversion to SPMS, and neither SNfL nor sGFAP was associated with disability progression.
Serum NfL and GFAP do not seem to accurately predict MS outcome in the long term. More studies are needed to determine how serum biomarkers, associated with other clinical and MRI biomarkers, might be used to improve MS prognostication.
Les neurofilaments chaînes légères et la GFAP sont les seuls biomarqueurs sériques dont les valeurs sont corrélées aux caractéristiques cliniques et radiologiques de la SEP. Leur valeur pronostique ...au long cours est incertaine.
Étudier la valeur pronostique des NfL et de la GFAP sériques à 6 ans dans une cohorte de patients présentant une SEP-RR.
Une cohorte de SEP-RR a été suivie pendant 6 ans. L’association des valeurs sériques de NfL et GFAP avec les principales caractéristiques de la maladie a été analysée. La valeur pronostique a été étudiée à l’aide d’une analyse de survie sur les 2 critères suivants : conversion en SEP-SP et progression du handicap (augmentation de l’EDSS).
Cent trente-trois SEP-RR (femmes : 80 %, 42 % non traités, âge de début : 31 ans) ont été inclus. La durée d’évolution de la maladie au prélèvement était de 7 ans (EDSS moyen : 1,3). Soixante-quinze pour cent des patients étaient « inactifs » (pas de poussée à ±3 mois). Après un suivi moyen de 6,4 ans, l’EDSS moyen était de 2, et 15 patients avaient converti en SEP-SP (37 avaient vu leur EDSS augmenter). Seule la GFAP sérique était associée à l’EDSS des patients à l’inclusion. Aucun biomarqueur n’était associé à la progression du handicap ou la convsersion en SEP-SP.
En dépit de certaines limites (faible effectif, faible taux de conversion et de progression de l’EDSS, pas de recueil systématique des IRMs), notre étude ne semble pas confirmer certaines données récentes suggérant notamment que la GFAP est un biomarqueur valide de pronostic à long terme dans le domaine de la SEP.
Les NfL et la GFAP sérique ne semblent pas permettre d’identifier précisément, en conditions de vie réelle, les patients avec une SEP-RR à risque de conversion et/ou de progression du handicap.
15 % des myasthénies auto-immune (MAI) sont réfractaires et nécessitent un traitement immunosuppresseur de seconde ligne. Plusieurs études de cas ont montré l’intérêt du traitement par Rituximab dans ...la MAI.
Notre objectif principal est de mettre en évidence l’efficacité du Rituximab dans la MAI réfractaire et de décrire sa tolérance.
C’est une étude rétrospective multicentrique, de 2011 à 2019. Les critères d’inclusion sont : score MGFA>II, MAI confirmée (anti-RAch ou anti-Musk ou séronégative confirmée par l’électromyogramme), réfractaire ou corticodépendante, traité par Rituximab. Pour évaluer l’efficacité, le critère de jugement principal est le score MGFA PIS à 6 mois. Elle est également évaluée par le score de Garches et une décroissance des corticoïdes inférieurs à 10mg. Les effets indésirables ont été recueillis.
27 patients ont été inclus (19 anti-Rach, 4 anti-Musk et 2 séronégatifs). À 6 mois, 81,4 % ont un score MGFA PIS Improved ou meilleur (p<0,0001). Le score de Garches moyen augmente significativement de 65,29 à 84,23 (p<0,0001). La décroissance des corticoïdes, inférieure à 10mg, a été réalisée chez 66,6 % des patients. 40 % des patients ont présenté un évènement indésirable : infections (18 %), réactions à la perfusion (7 %), bradycardie (3,7 %) ou une cytopénie transitoire (7 %).
Le Rituximab a une bonne efficacité dans la MAI à 6 mois et est un traitement épargneur cortisonique. Les patients anti-RAch présentent une bonne efficacité dans notre cohorte (81,4 %), la littérature décrivant habituellement une meilleure efficacité chez les anti Musk+ (50 %).
Notre travail affirme l’efficacité du Rituximab. Des études complémentaires seront nécessaires pour établir le positionnement de ce produit dans la pharmacopée de la MAI.
Aim
Intraspecific trait variation (ITV) within natural plant communities can be large, influencing local ecological processes and dynamics. Here, we shed light on how ITV in vegetative and floral ...traits responds to large‐scale abiotic and biotic gradients (i.e., climate and species richness). Specifically, we tested whether associations of ITV with temperature, precipitation and species richness were consistent with any of four hypotheses relating to stress tolerance and competition. Furthermore, we estimated the degree of correlation between ITV in vegetative and floral traits and how they vary along the gradients.
Location
Global.
Time period
1975–2016.
Major taxa studied
Herbaceous and woody plants.
Methods
We compiled a dataset of 18,401 measurements of the absolute extent of ITV (measured as the coefficient of variation) in nine vegetative and seven floral traits from 2,822 herbaceous and woody species at 2,372 locations.
Results
Large‐scale associations between ITV and climate were trait specific and more prominent for vegetative traits, especially leaf morphology, than for floral traits. The ITV showed pronounced associations with climate, with lower ITV values in colder areas and higher values in drier areas. The associations of ITV with species richness were inconsistent across traits. Species‐specific associations across gradients were often idiosyncratic, and covariation in ITV was weaker between vegetative and floral traits than within the two trait groups.
Main conclusions
Our results show that, depending on the traits considered, ITV either increased or decreased with climate stress and species richness, suggesting that both factors can constrain or enhance ITV, which might foster plant‐population persistence in stressful conditions. Given the species‐specific responses and covariation in ITV, associations can be hard to predict for traits and species not yet studied. We conclude that consideration of ITV can improve our understanding of how plants cope with stressful conditions and environmental change across spatial and biological scales.