Gliome des voies optiques Martani, M; Fadla, H; Bouaziz, M
Neuro-chirurgie,
March 2017, Letnik:
63, Številka:
1
Journal Article
Recenzirano
Introduction Le gliome est la plus fréquente des tumeurs du nerf optique, surtout chez la femme dans sa forme isolée et chez l’enfant dès la naissance sans prédominance de sexe, en cas de ...phacomatose, avec atteinte plus diffuse (les deux nerfs optiques, le chiasma, parfois avec extension aux voies retro chiasmatiques). Patient et méthode Nourrisson âgé de 1 an, qui présente depuis l’âge de 3 mois des mouvements involontaires des globes oculaires, avec un retard staturopondéral. L’examen clinique : absence de poursuite oculaire avec une dilatation pupillaire, l’examen ne retrouve pas de signes cliniques en faveur de neurofibromatose. IRM : volumineux masse tumorale suprasellaire à double composante tissulaire et kystique, dont la composante tissulaire rehaussée fortement après injection de produit de contraste au gadolinium, ovalaire à limite lobulée mesurant 66 × 67 mm et étendue sur 70 mm, comprimant le V3 à l’origine d’une dilatation des ventricules latéraux. Le bilan endocrinien montre un ACTH très bas ; opéré : avec une exérèse large de la tumeur qui prend naissance au niveau des nerfs et le chiasma optique, laissant une partie qui adhère en arrière avec les éléments vasculonerveux du complexe H et l’hypothalamus. Résultats Les suites opératoires étaient simples, marquée par un hydrome bilatéral, avec évolution favorable sous traitement médical et une bonne réhydratation, pas d’amélioration de la fonction visuelle. Conclusion Le diagnostic de gliome du nerf optique chez le nourrisson est rare, avec des tableaux atypiques tant sur le mode de découverte que sur le mode évolutif, la possibilité d’envahissement du chiasma optique ainsi que la bilatéralisation, conditionne gravement le pronostic fonctionnel visuel. La prise en charge thérapeutique est lourde pour une tumeur bénigne n’engageant pas le pronostic vital et doit être multidisciplinaire.
Introduction Le sarcome d’Ewing se voit essentiellement chez l’enfant et l’adulte jeune, plus fréquent chez les garçons. Les tumeurs développées à partir des os de la face représentent moins de 5 % ...de l’ensemble des cas de sarcomes d’Ewing. Patient et méthode Notre patient est un garçon de 13 ans qui a présenté une exophtalmie gauche avec une cécité évoluant depuis deux mois. L’examen clinique retrouve une exophtalmie gauche axile et une cécité. Un syndrome d’hypertension intracrânienne fait de céphalée et vomissement. La tomodensitométrie cérébrale a objectivé un processus tumoral agressif de la grande aile du sphénoïde s’étendant à la cavité orbitaire gauche et la région temporale. Résultats Le patient a été opéré par orbitotomie supero-externe qui a permet de décomprimer l’orbite et de faire une exérèse assez large. Les suites opératoires étaient favorables avec régression de l’exophtalmie et disparition du syndrome HIC. Le sarcome d’Ewing orbitaire est une localisation rare. Il n’a été rapporté dans la littérature qu’une trentaine de cas sur les cinquante dernières années. La qualité de l’exérèse chirurgicale est un élément majeur du pronostic. Cependant, la localisation orbitofaciale expose à un risque plus élevé d’inopérabilité initiale. Dans les sarcomes TC, il convient de privilégier des techniques d’irradiation comme la radiothérapie conformationnelle permettant au maximum l’épargne des tissus sains avoisinants. Les indications de la chimiothérapie sont les mêmes que dans les autres localisations. Conclusion Le sarcome d’Ewing pose des problèmes particuliers liés aux difficultés de réaliser une chirurgie très large. La qualité de la résection reste pourtant l’élément pronostique majeur. La radiothérapie postopératoire est largement utilisée dans cette localisation mais ne peut pallier une chirurgie limitée. L’efficacité de la chimiothérapie en termes de survie n’a pas été démontrée dans ces localisations ou le risque évolutif majeur reste local.
► Analytical solutions for a rectangular fin with temperature dependent heat generation and thermal conductivity. ► Graphs give temperature distributions and fin efficiency. ► Comparison of ...analytical and numerical solutions. ► Method of least squares used for the analytical solutions.
Approximate but highly accurate solutions for the temperature distribution, fin efficiency, and optimum fin parameter for a constant area longitudinal fin with temperature dependent internal heat generation and thermal conductivity are derived analytically. The method of least squares recently used by the authors is applied to treat the two nonlinearities, one associated with the temperature dependent internal heat generation and the other due to temperature dependent thermal conductivity. The solution is built from the classical solution for a fin with uniform internal heat generation and constant thermal conductivity. The results are presented graphically and compared with the direct numerical solutions. The analytical solutions retain their accuracy (within 1% of the numerical solution) even when there is a 60% increase in thermal conductivity and internal heat generation at the base temperature from their corresponding values at the sink temperature. The present solution is simple (involves hyperbolic functions only) compared with the fairly complex approximate solutions based on the homotopy perturbation method, variational iteration method, and the double series regular perturbation method and offers high accuracy. The simple analytical expressions for the temperature distribution, the fin efficiency and the optimum fin parameter are convenient for use by engineers dealing with the design and analysis of heat generating fins operating with a large temperature difference between the base and the environment.
Introduction Le gliosarcome est une tumeur cérébrale maligne et très rare, représentant 1,8 à 8 % de l’ensemble des tumeurs gliales. C’est une variante du glioblastome, caractérisée par une ...prolifération biphasique comportant à la fois du tissu glial et du tissu mésenchymateux malin. L’objectif de notre étude est de dégager les caractéristiques anatomocliniques, les éléments diagnostics et les modalités thérapeutiques de cette tumeur rare. Patient et méthode Ce travail est une étude rétrospective à propos de 3 patients pris en charge au niveau du service de neurochirurgie CHU Ibn Rochd Annaba Algérie, opérés pour un gliosarcome cérébral durant une période de 6 ans allant du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2015. Il s’agit de deux hommes âgés respectivement de 66 et de 64 ans et d’une femme âgée de 56 ans. La symptomatologie clinique était dominée par le syndrome d’hypertension intracrânienne et le déficit moteur. La tumeur était de siège temporal gauche dans le premier cas, et frontal gauche dans le deuxième et le troisième cas. La composante sarcomateuse était de type fibrosarcome dans les trois cas. Résultats Nos patients ont bénéficié d’une exérèse totale de la tumeur suivie d’une radiothérapie adjuvante. Un patient est décédé 2 mois en postopératoire. À travers ces trois observations et une revue de la littérature, nous discutons les caractéristiques anatomocliniques, les éléments diagnostics et les modalités thérapeutiques de cette tumeur rare. Conclusion Le gliosarcome est une tumeur à double composante gliale et sarcomateuse. Le tableau clinique est polymorphe, les données de l’imagerie (TDM, IRM) sont évocatrices, la confirmation est histologique et immunohistochimique. Le traitement est essentiellement basé sur la chirurgie et la radiothérapie.
Introduction C’est une tumeur vasculaire bénigne, représentant 2 % des tumeurs primitives du système nerveux central, et siégeant préférentiellement au niveau de la fosse cérébrale postérieure. Il ...s’agit d’une tumeur relativement rare, essentiellement de l’adulte, qui peut être sporadique ou génétique dans le cadre de la maladie de Von Hippel-Lindau. Patients et méthode Ce travail a pour objectif d’analyser les particularités épidémiologiques, cliniques, radiologiques, thérapeutiques et évolutives des hémangioblastomes de la fosse cérébrale postérieure. Ce travail est une étude rétrospective à propos de 14 patients pris en charge au niveau du service de neurochirurgie CHU Ibn-Rochd, Annaba, Algérie pour des hémangioblastomes de la fosse cérébrale postérieure durant une période de 16 ans allant du 01 janvier 2000 au 31 décembre 2015. L’âge moyen de nos patients était de 36, 64 ans avec une prédominance masculine (57,14 %) et sex-ratio à 1, 33. La symptomatologie clinique est dominée par l’hypertension intracrânienne présente chez la totalité des malades, associée à un syndrome cérébelleux dans 74, 5 % des cas. La localisation au niveau des hémisphères cérébelleux était la plus fréquente (84,67 % des cas), suivie du vermis cérébelleux (15,33 %). Le diagnostic de certitude repose sur l’examen anatomopathologique de la pièce opératoire. La chirurgie d’exérèse tumorale est la base du traitement des hémangioblastomes de la FCP. L’exérèse chirurgicale était complète chez tous nos malades. Aucun malade n’a bénéficié d’un traitement adjuvant. Résultats La mortalité opératoire dans notre série était de l’ordre de 7,14 %. Par contre, l’évolution était bonne pour les 13 autres malades, soit 92, 85 % des cas. Conclusion L’hémangioblastome est une tumeur bénigne, son traitement repose sur l’exérèse chirurgicale. Les facteurs de mauvais pronostic sont la notion de caractère familial, la localisation multifocale et la survenue avant 30 ans.
Introduction Les métastases cérébrales sont considérées comme étant les tumeurs cérébrales malignes de l’adulte les plus fréquentes. Elles posent d’énormes difficultés aux neurochirurgiens sur le ...plan diagnostique et prise en charge (affirmer la nature secondaire de la néoformation et orienter la recherche du foyer primitif). L’objectif de notre étude est de dégager les différents paramètres épidémiologiques, cliniques, radiologiques, histologiques et thérapeutiques de cette tumeur. Patients et méthode Ce travail est une étude rétrospective à propos de 66 patients pris en charge au niveau du service de neurochirurgie CHU Ibn-Rochd, Annaba, Algérie, opérés pour une métastase cérébrale durant une période de 6 ans allant du 1 janvier 2010 au 31 décembre 2015. L’âge moyen de nos patients était de 48,56 ans avec une prédominance masculine. Au total, 47 % des patients avaient des antécédents de tabagisme et 21,43 % avaient un antécédent de cancer traité. Les métastases cérébrales étaient révélatrices d’un néoplasme dominé par le cancer bronchopulmonaire (36,3 %) et restent inconnues dans 63,7 % des cas. Le syndrome d’HTIC et les déficits moteurs étaient les symptômes les plus fréquents (92,2 % et 64, 54 %). Cent pour cent des patients avaient bénéficié d’une TDM cérébrale et 67, 9 % avaient eu une IRM cérébrale complémentaire. Résultats Les lésions étaient uniques chez 68 % des malades et multiples chez 28 % des patients. Leur siège était en sus-tentoriel chez 78,57 % des malades, alors que dans 21,42 % des cas, il était au niveau de la fosse cérébrale postérieure. L’exérèse chirurgicale était réalisée chez 83,4 % des malades, alors que 16,6 % avaient eu une biopsie simple. Une radiothérapie conventionnelle était réalisée dans 86, 7 % des cas et la chimiothérapie dans 16,6 % des cas. Conclusion La métastase cérébrale est une complication extrêmement répandue des cancers, nécessitant une prise en charge pluridisciplinaire. Les différentes modalités thérapeutiques des métastases cérébrales, actuellement disponibles, ont permis d’assurer une meilleure qualité de vie pour les patients pris en charge. Cependant, leur effet sur la durée de survie reste faible et le traitement demeure palliatif dans la grande majorité des cas.
Introduction Les gangliomes sont des tumeurs rares, qui représentent moins de 0,4 % des tumeurs du système nerveux central (SNC), le plus souvent bénignes et de croissance lente, composée de cellules ...gliales et neuroépithéliales. Son traitement est chirurgical de bon pronostic, la survie à 5 ans est de 88 à 94 %. Ce travail a pour objectif d’analyser les particularités cliniques, la neuro-imagerie (scanner, IRM), l’histologie, le traitement et l’évolution des gangliomes intracrâniens. Patients et méthodes Ce travail est une étude rétrospective à propos de 8 patients pris en charge au niveau du service de neurochirurgie CHU Ibn-Rochd, Annaba, Algérie pour des gangliomes durant une période de 16 ans allant du 01 janvier 2000 au 31 décembre 2015. Résultats L’âge moyen est de 25 ans (5 mois à 47 ans) avec une prédominance masculine (6 hommes/2 femmes). La présentation clinique est dominée par l’épilepsie. Le siège de prédilection des gangliomes était principalement les lobes temporaux. L’exérèse totale a été réalisée chez tous les patients avec une bonne évolution à court et moyen terme. Aucun malade n’a bénéficié d’un traitement adjuvant. Conclusion Les gangliomes sont des tumeurs rares du SNC qui constituent une entité à part, ayant des caractéristiques cliniques, histopathologiques, radiologiques et pronostiques. Le diagnostic de gangliomes est basé sur un faisceau d’arguments cliniques, radiologiques, notamment par l’IRM, et immunohistochimiques, tout en sachant qu’elles ont un faible potentiel évolutif et qu’une exérèse chirurgicale large peut octroyer une longue survie et une bonne qualité de vie.
Introduction Les oligodendrogliomes sont des tumeurs du système nerveux central (SNC) d’origine gliale et dont l’histoire reste en pleine évolution, tant du point de vue diagnostic que thérapeutique. ...Ils sont relativement rares, caractérisés par des anomalies génétiques particulières et une plus grande sensibilité à la chimiothérapie. L’objectif de notre étude est de dégager les différents paramètres épidémiologiques, cliniques, radiologiques, histologiques et thérapeutiques de cette tumeur. Patients et méthode Ce travail est une étude rétrospective à propos de 46 patients pris en charge au niveau du service de neurochirurgie CHU Ibn-Rochd, Annaba, Algérie opérés pour un oligodendrogliome durant une période de 06 ans allant du 01 janvier 2010 au 31 décembre 2015. L’âge moyen de nos malades était de 43, 51 ans et le sex-ratio était de 1,3 avec une prédominance masculine. Notre série se compose de 19 cas d’oligodendrogliome de grade III et de 27 cas d’oligodendrogliome de grade II. Le syndrome d’hypertension intracrânienne était le principal signe révélateur (100 % des cas). Tous les malades de notre série avaient une localisation supratentorielle et la localisation frontale était prédominante, retrouvée chez 45 % des cas. Résultats Le traitement s’est basé sur la chirurgie, indiquée chez tous nos malades et le traitement adjuvant par la radiothérapie a été préconisé chez les patients ayant un diagnostic histologique d’oligodendrogliome de haut grade. Aucun malade de notre série n’a bénéficié de chimiothérapie. L’évolution clinique et radiologique était satisfaisante chez 31 malades, la récidive était notée chez 3 patients. Conclusion Les oligodendrogliomes sont des tumeurs rares du système nerveux central, ayant une évolution lente. Actuellement, la prise en charge de ces tumeurs s’est améliorée grâce à la découverte d’une altération génétique (1p 19q) qui leur confère une chimiosensibilité et un meilleur pronostic.
A novel concept of double optimal linearization is introduced and used to obtain a simple and accurate solution for the temperature distribution in a straight rectangular convective–radiative fin ...with temperature dependent thermal conductivity. The solution is built from the classical solution for a pure convection fin of constant thermal conductivity which appears in terms of hyperbolic functions. When compared with the direct numerical solution, the double optimally linearized solution is found to be accurate within 4% for a range of radiation–conduction and thermal conductivity parameters that are likely to be encountered in practice. The present solution is simple and offers superior accuracy compared with the fairly complex approximate solutions based on the homotopy perturbation method, variational iteration method, and the double series regular perturbation method. The fin efficiency expression resembles the classical result for the constant thermal conductivity convecting fin. The present results are easily usable by the practicing engineers in their thermal design and analysis work involving fins.