The four Cecilian odes composed between 1683 and 1697 by Christopher Fishburn (« Ode for St Cecilia’s Day, 1683 »), Nicholas Brady (« Ode on St Cecilia’s Day, 1692 ») et John Dryden (« A Song for St ...Cecilia’s Day, 1687 » and « Alexander’s Feast, or the Power of Music. An Ode in Honour of St Cecilia’s Day, 1697 ») hold a privileged status in the development of English literature under the last Stuarts. These occasional pieces enlighten the close relationship between music, science and poetry in the Augustan Age. Drawing on Boethius’s analogy between the three types of music (mundane, human and instrumental music), the Cecilian odes under study pave the way for a new brand of poetry inspired by Newton’s account of a harmonious cosmos which remains invisible to the naked eye. This type of poetry praises the new political and social harmony achieved by the Restoration and the Glorious Revolution would like to stand for “artistic elaborations of truth” through poetic language. Studying these poems will enable to bridge the gap between the “two cultures”, that of science and that of art, and, in doing so, to find new confidence in the capacity of science to reach a new form of “poetic rationality”.
Croire à la lettre : Religion et épistolarité dans l’espace franco-britannique (XVIIe-XVIIIe siècles), coordonné par Anne Dunan-Page et Clotilde Prunier, publié aux PULM en 2012, constitue le ...treizième volume de la série « Le spectateur européen / The European Spectator » dirigée par Valérie Maffre et Franck Salaün dans le cadre de la « Collection des Littératures ». L’ouvrage rassemble une sélection des contributions présentées au cours d’un colloque sur l’épistolarité en France et en Grande...
Les quatre odes céciliennes composées entre 1683 et 1697 par Christopher Fishburn (« Ode for St Cecilia’s Day, 1683 »), Nicholas Brady (« Ode on St Cecilia’s Day, 1692 ») et John Dryden (« A Song for ...St Cecilia’s Day, 1687 » et « Alexander’s Feast, or the Power of Music. An Ode in Honour of St Cecilia’s Day, 1697 ») occupent une place particulière dans l’histoire littéraire de l’Angleterre des derniers Stuart. Ces œuvres de circonstances soulignent en effet les liens étroits qui unissent la musique, la science et la poésie à l’ère augustéenne. En établissant une analogie, inspirée par Boèce, entre les trois types de musique (musique du monde, musique humaine et musique instrumentale), les odes céciliennes ouvrent la voie à une poésie inspirée du tableau harmonique que la science newtonienne dresse des phénomènes astronomiques invisibles à l’œil nu. Cette poésie exalte la concorde retrouvée en Angleterre à travers la Restauration des Stuart et la Glorieuse Révolution et se présentent comme des « mises œuvre de la vérité » à travers le langage poétique. L’étude de ces œuvres invite le sujet moderne à enjamber le fossé des « deux cultures », scientifique et artistique, et à retrouver confiance en la science à travers l’expression d’une nouvelle « rationalité poétique ».