Le livre d'Anaximandre et la société de Milet (pp. 37-68)
En partant de l'idée que la prose poétique qu'emploie Anaximandre implique la recherche d'un public de concitoyens et, plus largement, de ...contemporains, on analyse l'histoire de Milet au Vème siècle pour identifier ces lecteurs-autiteurs. Leur existence est démontrée par la constatation que les cartes milésiennes demandaient, pour être comprises, d'être accompagnées d'une explication verbale. Puis, on examine le fragment d'Anaximandre dans le contexte de la crise sociale milésienne et du droit archaïque. En conclusion, on suggère que deux réformateurs, Téléclès et Hippodamos, dont Aristote expose les idées, présentent des traits idéologiques et politiques fortement analogues à ceux qu'on trouve chez Anaximandre.
García Quintela Marco V. Les peuples indigènes et la conquête romaine de l'Hispanie. Essai de critique historiographique. In: Dialogues d'histoire ancienne, vol. 16, n°2, 1990. pp. 181-210.
La colonie romaine de Lugdunum a été orientée vers le 1er août dès sa fondation en 43 av. n. è., 31 ans avant l’inauguration de l’autel des Trois Gaules, dont les fêtes étaient célébrées le même ...jour. Cet article suit les traces de C. Iulius Vercondaridubnus, le premier prêtre du culte pan-gaulois de Lugdunum pour voir si dans le contexte historique du transfert de la capitale des Éduens de Bibracte à Augustodunum sous le règne d’Auguste, des situations comparables peuvent être détectées. La mesure d’orientation des espaces publics des deux villes visibles aujourd’hui permet de déceler deux types de situations : à Bibracte, les orientations archéoastronomiques des bâtiments correspondent à des dates importantes du calendrier religieux celtique ; à Augustodunum le plan de ville est déterminé par une orientation solsticiale (commune dans les fondations romaines). Par contre on constate la même orientation du temple dit de Janus avec des structures à fonction religieuse de Bibracte (comme signe de continuité d’une ville à l’autre). Ces résultats justifient la poursuite de ce type de recherche sur des sites comparables.
Garcia Quintela Marco V. Deproost (Paul-Augustin) & Meurant (Alain) edd. Images d'origines, origines d'une image. Hommages à Jacques Poucet. . In: Revue belge de philologie et d'histoire, tome 85, ...fasc. 1, 2007. Antiquité - Oudheid. pp. 157-165.
One of the accepted facts shared by academics working with rock art is the difficulty involved in correctly interpreting the images that are represented. Particularly, when we are faced with carvings ...made by existing populations or those that have a certain degree of cultural continuity with those made in the not-too-distant past, we may have relatively firm interpretative references. However, this is simply not the case with most of Europe’s pre-or proto-historic carvings.
For this reason, it is no surprise that arguments arise when attempting to identify precise dates, making efforts to catalogue the materials, or carrying out research to
Se define un modo de intervención antrópica sobre conjuntos rocosos en contextos de la Edad del Hierro del NO peninsular caracterizado por una ambigüedad que dificulta su apreciación. Esa acción ...antrópica es discreta porque las rocas manipuladas conservan su apariencia original o porque la alteración antrópica recrea intencionadamente un efecto de naturaleza. En algunos casos esas rocas están rodeadas por muros que las ocultan estableciendo un sutil juego de relaciones entre visible y oculto, natural y artificial, natural “natural” y natural “construido”. Su ubicación en áreas acotadas en el centro de los castros (croas en gallego) sugiere que esta arquitectura ambigua es un aspecto de la materialización de la actividad religiosa en la Edad del Hierro. En las saunas con pedras formosas se produce un juego similar entre monumentalidad y ocultación que apunta hacia la complejidad de la ideología que opera tras estas expresiones materiales.
Resumen: Se analizan elementos arqueográficos del castro de Baroña (Porto do Son, A Coruña), susceptibles de interpretarse como un “santuario rupestre”. Esta interpretación se impone al considerar ...alineaciones solares significativas relacionadas con diferentes sectores de ese “santuario”. Además, una de esas alineaciones relaciona el castro con los petroglifos de Monte Gurita, recortado en el horizonte. Allí se representa un sol y también se detectan diferentes alineaciones astronómicas. Se interpreta el conjunto como la materialización de una cosmovisión indoeuropea y céltica que concibe el mundo dividido en tres pisos – cielo, tierra e inframundo oceánico – puesto que el castro de Baroña se sitúa en la intersección entre esos mundos, lo que sugiere la posibilidad de que se trate de un “castro-santuario”. Este análisis entronca con los estudios arqueológicos que identifican procesos intelectuales complejos en las formas materiales y, en este caso concreto, con una ideología del orden espacial y temporal que organiza la vida social.