Objective
Takayasu arteritis (TAK) is a large‐vessel vasculitis that induces damage to the aorta and its branches. Glucocorticoids remain the gold standard of therapy for TAK. The nature of the T ...cells driving vascular inflammation and the effects of glucocorticoids on the systemic components of TAK are not understood. The aim of this study was to analyze T cell homeostasis and cytokine production in peripheral blood and inflammatory lesions of the aorta in patients with TAK.
Methods
T cell homeostasis and cytokine production in peripheral blood and inflammatory lesions of the aorta were analyzed using Luminex analysis, flow cytometry, and immunohistochemical analysis. The study included 41 patients fulfilling the American College of Rheumatology 1990 criteria for the classification of TAK (17 patients with active TAK and 24 patients with disease in remission), 30 patients with giant cell arteritis and 39 patients with Behçet's disease (disease controls), and 20 age‐ and sex‐matched healthy control subjects.
Results
We observed a marked increase in the expression of Th1 and Th17 cells, which correlated with TAK disease activity. The addition of serum from patients with active TAK to sorted CD4+ T cells from healthy donors in culture medium induced significant production of interferon‐γ (IFNγ) and interleukin‐17A (IL‐17A). We demonstrated the presence of IFNγ‐, IL‐6–, and IL‐17A–producing T cells in vascular inflammatory infiltrates in patients with TAK. Corticosteroid therapy was associated with decreased levels of circulating Th1 cytokines in corticosteroid‐treated patients with TAK compared with steroid‐free patients with TAK (for IL‐2, mean ± SD 5,079 ± 5,300 versus 7,359 ± 3,197 pg/ml; for IFNγ, 2,592 ± 3,072 versus 8,393 ± 3,392 pg/ml; for tumor necrosis factor α, 847 ± 724 versus 1,491 ± 392 pg/ml). However, glucocorticoids had essentially no effect on the frequency of Th17 cytokines (IL‐1 receptor, IL‐17, and IL‐23).
Conclusion
The Th17 and Th1 pathways contribute to the systemic and vascular manifestations of TAK. Glucocorticoid treatment suppresses Th1 cytokines but spares Th17 cytokines in patients with TAK.
Background
Multiple sclerosis (MS) is associated with regulatory T cells (Tregs) insufficiency while low-dose interleukin-2 (IL2
LD
) activates Tregs and reduces disease activity in autoimmune ...diseases.
Methods
We aimed at addressing whether IL2
LD
improved Tregs from MS patients. MS-IL2 was a single-center double-blind phase-2 study. Thirty patients (mean SD age 36.8 years 8.3, 16 female) with relapsing–remitting MS with new MRI lesions within 6 months before inclusion were randomly assigned in a 1:1 ratio to placebo or IL-2 at 1 million IU, daily for 5 days and then fortnightly for 6 months. The primary endpoint was change in Tregs at day-5.
Results
Unlike previous trials of IL2
LD
in more than 20 different autoimmune diseases, Tregs were not expanded at day-5 in IL2
LD
group, but only at day-15 (median IQR fold change from baseline: 1.26 1.21–1.33 in IL2
LD
group; 1.01 0.95–1.05 in placebo group, p < 0.001). At day-5, however, Tregs had acquired an activated phenotype (fold change of CD25 expression in Tregs: 2.17 1.70–3.55 in IL2
LD
versus 0.97 0.86–1.28 in placebo group, p < 0.0001). Regulator/effector T cells ratio remained elevated throughout treatment period in the IL2
LD
group (p < 0.001). Number of new active brain lesions and of relapses tended to be reduced in IL2
LD
treated patients, but the difference did not reach significance in this trial not powered to detect clinical efficacy.
Conclusion
The effect of IL2
LD
on Tregs in MS patients was modest and delayed, compared to other auto-immune diseases. This, together with findings that Tregs improve remyelination in MS models and recent reports of IL2
LD
efficacy in amyotrophic lateral sclerosis, warrants larger studies of IL2
LD
in MS, notably with increased dosages and/or modified modalities of administration.
Trial registration information
ClinicalTrials.gov: NCT02424396; EU Clinical trials Register: 2014-000088-42.
Les fausses couches spontanées précoces répétées (FCR) sont définies par 3 pertes fœtales ou plus avant 14 semaines d’aménorrhée (SA) et concernent 1 à 3 % des femmes en âge de procréer. La moitié ...des FCR inexpliquées (FCRI) serait due à une dérégulation immunologique de la mère entraînant une diminution de la tolérance au fœtus notamment en raison d’une diminution quantitative et fonctionnelle des lymphocytes T régulateurs (Tregs) dans le sang et la membrane déciduale 1. Dans ce cadre, la stimulation des Tregs par l’IL-2 faible dose (IL-2fd) est une option thérapeutique disposant d’un rationnel et de données précliniques et cliniques favorables.
L’essai FaCIL-2 vise à évaluer la capacité de l’IL-2fd à stimuler les Tregs du sang périphérique de femmes souffrant de FCRI. Il s’agit d’une étude ouverte multicentrique non randomisée et non contrôlée, menée dans le centre de médecine interne de Saint Antoine. 9 femmes ayant des FCRI ont été traitées par injections sous-cutanées d’IL-2fd à la dose de 3mUI pendant 5jours du 10ème au 14ème jour du cycle menstruel. Au maximum 5 cures d’IL2-fd ont été réalisées. Les Tregs (CD25++CD127-/+Foxp3+) et les principales populations immunitaires circulantes ont été étudiés par cytométrie en flux. Les représentations graphiques et les analyses statistiques ont été réalisées avec le logiciel GraphPad Prism 5.0. Une analyse de la variance (ANOVA) a été réalisée puis le test Wilcoxon, test statistique non paramétrique, a été utilisé.
À l’issue des cycles de traitement, 3 patientes ont eu une réponse favorable au traitement c’est-à-dire une grossesse dépassant les 12 SA (1 patiente a présenté une fausse couche tardive à 20 SA pour des raisons mécaniques ; 1 patiente a accouché ; 1 patiente est enceinte de 23 SA) ; 2 patientes ont eu des fausses couches spontanées précoces à 7 SA et 4 patientes ne sont pas tombées enceintes. Une augmentation significative des lymphocytes Tregs était observée sous IL-2fd : 8,42 %/CD4 à J10 du cycle à 17,06 % à J17 (p=0,003). Le critère de jugement principal de l’étude FaCIL-2 a été atteint puisque l’on a bien obtenu une augmentation moyenne de 125 % à J17 du premier cycle sous IL-2fd en comparaison au J10 du cycle sans traitement (p=0,004). L’effet sur les Tregs se maintient jusqu’au cycle suivant. Une augmentation significative de l’expression des marqueurs d’activation des Tregs sous IL-2fd (CD25, CTLA-4 et LAG3) était également concomitante à l’augmentation de la fréquence. En comparant les trois groupes de patientes entre eux (grossesse évolutive, fausse couche précoce et absence de grossesse obtenue), sans réaliser d’analyse statistique devant l’effectif limité, les patientes ayant obtenu une grossesse semblent avoir un taux de Tregs inférieur à celui des autres groupes au cours du cycle sans traitement et jusqu’au J14 du 1er cycle sous IL-2fd (à J10 6,87±0 ;98 % contre 9,51±0,96 % et 9,04±1,74 % respectivement) puis supérieur à celui des autres groupes au pic des Tregs à J17 (19,2±1,37 % contre 15,03±5,43 % et 16,48±2,8 % respectivement).
Ainsi, l’IL2-fd permet une augmentation des lymphocytes Tregs et de leurs marqueurs d’activation pendant la durée d’implantation de l’embryon. Ces résultats sont cohérents avec les résultats d’autres esssais cliniques tels que TRANSREG et DF-IL2 qui sont des essais de phase I/IIa évaluant les effets immunologiques et cliniques de l’IL2-fd dans respectivement 11 maladies auto-immunes et le diabète de type 1 2,3. De plus, le fait que les patientes répondeuses au traitement aient un taux de Tregs inférieur à celui des autres groupes initialement pourrait suggérer que les Tregs de ces patientes soient fonctionnels, mais ne seraient pas exposés à des quantités suffisantes d’IL-2 à l’état basal. Les limites de l’étude FACIL-2 sont liées à un faible effectif de patientes avec une variabilité interindividuelle importante rendant l’interprétation des résultats délicate.
En conclusion, l’IL2-fd permet une augmentation des Tregs circulants chez les femmes souffrant de FCRI et pourrait favoriser l’établissement d’un environnement tolérogène propice à la nidation au niveau de l’endomètre. Ainsi, les résultats immunologiques de cette étude pilote sont encourageants et permettent d’espérer l’obtention de grossesses à terme chez les femmes souffrant de FCRI.
The antitumoral immune response is one determinant of colorectal cancer (CRC) outcome. Recent work suggests that Foxp3(+)CD25(+)CD4(+) regulatory T cells (T4reg) might hamper effective ...immunosurveillance of emerging cancer cells and impede effective immune responses to established tumours. In this descriptive study, we analysed blood and tissue regulatory T cell populations in patients with CRC.
Blood and tissue regulatory Foxp3(+) T cells from 40 patients with CRC were compared to regulatory Foxp3(+) T cells from normal colonic tissue and from blood of 26 healthy volunteers. Flow cytometry was used to quantify and phenotype all Foxp3(+) T cell populations. Correlations were sought with the tumour stage and with micro-invasive status. The suppressive capacity of regulatory Foxp3(+) T cells was assessed by their effect on CD4(+)CD25(-) T cell proliferation in vitro and by their capacity to inhibit cytokine production by conventional T cells.
We found a significant increase of CD8(+)CD25(+)Foxp3(+) cells (T8reg) in blood and CRC tissue; their phenotype was close to that of T4reg. T8reg cells infiltrating CRC were activated, as suggested by increased cytoxic T lymphocyte-associated antigen-4, glucocorticoid-induced tumour necrosis factor-related protein, and transforming growth factor (TGF)beta1 expression compared to T8reg from normal autologous colonic tissue. Moreover, T8reg were able to suppress CD4(+)CD25(-) T cell proliferation and Th1 cytokine production ex vivo, demonstrating that tumour-infiltrating T8reg have strong suppressive capacities. T8reg numbers correlated with the tumour stage and with micro-invasive status. Finally, interleukin 6 and TGF beta 1 synergistically induced the generation of CD8(+)CD25(+)Foxp3(+) T cells ex vivo.
We have identified a new regulatory T cell population (CD8(+)Foxp3(+)) in colorectal tumours. After isolation from cancer tissue these CD8(+)Foxp3(+) cells demonstrated strong immunosuppressive properties in vitro. These data suggest that these cells may contribute to tumoral immune escape and disease progression.
La maladie de Behçet (MB) est une affection inflammatoire, systémique chronique évoluant par poussées. Elle est caractérisée par l’atteinte de plusieurs organes dont les muqueuses (aphtes) et la peau ...(pseudo-folliculites). La physiopathologie de la MB est en grande partie inconnue. Le rôle de l’immunité innée semble prépondérant avec notamment une activation des polynucléaires neutrophiles. La voie NFKB, engagée dès le contact d’un ligand sur le récepteur 1 du tumor necrosis factor (TNFR1), joue un rôle critique dans l’engagement du processus inflammatoire car elle produit des cytokines majeures comme l’IL-1, l’interleukine 6 et le TNF ; L’haploinsuffisance de A20 partage avec la maladie de Behçet l’aphtose bipolaire et l’uvéite, mais elle s’en distingue par sa transmission dominante, un début des symptômes plus précoce, et une atteinte digestive sévère au premier plan. Les polynucléaires neutrophiles sont retrouvés en abondances dans les lésions histologiques de patients, et plusieurs études ont suggéré leur état d’activation dans la MB, ils pourraient ainsi participer à la physiopathologie de la MB. La phosphodiestérase 4 (PDE4) une enzyme du système immunitaire qui (en dégradant l’AMPc) augmentent la sécrétion de médiateurs de l’inflammation. Sachant que l’AMPc induit l’inhibition de la voie NF-κb, sa dégradation entraîne une diminution de cette importante voie de l’inflammation. L’apremilast est une molécule administrée oralement qui inhibe la PDE4. Bien que ses mécanismes d’action précis ne soient pas connus dans la MB, l’apremilast s’est révélé efficace dans le traitement des manifestations cutanéo-articluraires de la MB.
L’objectif de ce travail était d’étudier l’activation des PNN et l’effet de l’inhibition de PDE4 dans la MB.
Vingt patients atteints de maladie de Behçet et 15 témoins sains ont été inclus.
Les PNN isolés de patients montraient des signes d’activations en comparaison aux témoins. Les marqueurs de surface d’activation CD11b, CD64, CD66b etCD11c étaient augmenté (2,7 %±3,7 vs 0,4 %±0,3, p=0,004, 1,5 %±1,2 vs 0,4 %±0,3, p=0,002, 6,7 %±4,3 vs 1,7 %±0,8, p=0,005, 6,4±4,5 vs 1,4 %±1, p=0,009, respectivement). La production de reactive oxygen species (ROS) et la NETose étaient augmentés dans les PNN de patients (11,1 MFI±5,7 vs 3,7 MFI±1,1, p=0,003 et 32 %±10,9 vs 5 %±3,9, p=0,002, respectivement). L’analyse transcriptomique des neutrophiles isolés de patients comparé aux témoins retrouvait une augmentation de la transcription des gènes relatif à l’immunité innée (TLR5, LY96, TLR1, TLR4), au signalement intracellulaire (IRAK4, JAK2, MAPK1, MAP3K1, STAT3) et au chemotaxisme (CCR3, CXCR2, CXCR1). L’analyse par immunofluorescence de lésions histologiques de patients a permis de confirmer l’infiltrat de PNN et de montrer qu’ils exprimaient la PDE4.
L’inhibition de PDE4 par le roflumilast in vitro permettait de diminuer la production de ROS et de NETs par les PNN de patients (11,1 MFI±5,7 vs 5,5 MFI±3,2, p=0,05).
Enfin, nous avons confirmé in vivo chez des patients traités par apremilast que ces marqueurs d’activations (marqueurs de surface, production de ROS, NETose) et la transcriptions des gènes relatif à l’immunité innée, au signalement intracellulaire et au chemotaxisme étaient grandement diminués à 12 semaines de traitement.
Nous avons démontré l’implication des PNN et le rôle de l’inhibition de PDE4 dans le contrôle de l’activation des PNN suggérant ainsi un rationnel physiopathologique de l’effet clinique de l’Apremilast dans la MB. Nous avons également pour la première fois montré au niveau transciptomique l’activation des PNN dans la MB.
La sclérodermie systémique (ScS) est une maladie auto-immune rare dont la physiopathologie associe une réponse immunitaire altérée, une fibrose accrue et un dysfonctionnement endothélial. Les ...lymphocytes T régulateurs (Tregs) sont essentiels pour prévenir les phénomènes d’auto-immunité. Ces cellules présentent à la fois une altération quantitative et qualitative au cours de la ScS. L’interleukine-2 à faible dose (IL-2 low dose) permet le développement et l’activation des lymphocytes Tregs ; cependant, il n’existe pas de données biologiques et cliniques sur son action dans la ScS. L’objectif de notre étude était donc d’évaluer l’efficacité biologique de l’interleukine-2 à faible dose sur l’induction de lymphocytes Tregs ainsi que sa tolérance chez les patients atteints de sclérodermie systémique. Il s’agit d’une étude interventionnelle de phase I–IIa, prospective, monocentrique, en ouvert réalisée chez huit patients atteints de ScS non sévère. Cet essai fait partie intégrante de l’étude TRANSREG. Chaque patient recevait une injection quotidienne d’un million d’unités internationales d’IL-2 low dose pendant cinq jours, suivi d’injections bimensuelles pendant six mois. Les patients bénéficiaient de suivis biologiques et cliniques réguliers entre le 8e jour et le 18e mois suivant l’induction du traitement. Le critère de jugement principal était la variation de concentration en Tregs parmi les lymphocytes TCD4+ entre le huitième jour et le taux à baseline. Les Tregs étaient identifiés comme les cellules marquées CD25+CD127-Foxp3+. Les données de tolérance ont été récoltées tout au long du suivi. Les critères de jugement secondaire consistaient en l’évaluation de différents scores cliniques généraux et spécifiques durant le suivi (à M1, M3, M9, M12) avec notamment le score de Rodnan modifié, le score de Valentini et le score de Medsger. Au huitième jour, le critère d’évaluation principal de notre étude a été atteint avec une augmentation significative de la concentration en Tregs parmi les lymphocytes TCD4+ de 1,7 fois (±0,5) comparée à la concentration initiale (p = 0,016). Aucun changement significatif de concentration n’a été mis en évidence ni au huitième jour ni durant le suivi de l’étude concernant les populations lymphocytaires TCD8+, BCD19+ et de lymphocytes T effecteurs. Les scores d’activités cliniques généraux (score CGI d’impression clinique globale) et spécifiques de la ScS (score de Rodnan modifié, score de Valentini et score de Medsger) ne se sont pas aggravés durant l’étude. L’IL-2 low dose a présenté un profil de tolérance très satisfaisant avec l’absence d’événement indésirable grave durant tout le suivi. L’augmentation de la concentration de lymphocytes Tregs, montrée dans notre étude à la fin d’une phase d’induction de 5jours par IL-2 low dose chez des patients atteints de sclérodermie systémique, semble être sélective, sans augmentation concomitante des lymphocytes T effecteurs. Notre étude présente des résultats cliniques intéressants, mais exploratoires, en raison du petit nombre de patients et d’une étude non contrôlée avec une absence de dégradation des échelles d’évaluation globale étudiées. L’interleukine-2 à faible dose, selon un schéma initial d’injection d’un million d’unités par jour pendant cinq jours, induit une augmentation sélective des lymphocytes T régulateurs dans la sclérodermie systémique. Les données concernant la tolérance sont très encourageantes. Des essais thérapeutiques de phase II sont nécessaires pour valider le potentiel thérapeutique de l’interleukine-2 à faible dose au-delà de son activité biologique.
During pregnancy of type 1 diabetes (T1D) women, a C peptide rise has been described, which mechanism is unclear. In T1D, a defect of regulatory T cells (Tregs) and its major controlling cytokine, ...interleukin-2 (IL2), is observed.
Evolution of clinical, immunological (Treg (CD4+CD25hiCD127-/loFoxp3+ measured by flow cytometry and IL2 measured by luminex xMAP technology) and diabetes parameters (insulin dose per day, HbA1C, glycaemia, C peptide) was evaluated in 13 T1D women during the three trimesters of pregnancy and post-partum (PP, within 6 months) in a monocentric pilot study. Immunological parameters were compared with those of a healthy pregnant cohort (QuTe).
An improvement of beta cell function (C peptide rise and/or a decrease of insulin dose-adjusted A1c index that estimate individual exogenous insulin need) was observed in seven women (group 1) whereas the six others (group 2) did not display any positive response to pregnancy. A higher level of Tregs and IL2 was observed in group 1 compared to group 2 during pregnancy and at PP for Tregs level. However, compared to the healthy cohort, T1D women displayed a Treg deficiency
This pilot study highlights that higher level of Tregs and IL2 seem to allow improvement of endogenous insulin secretion of T1D women during pregnancy.
Les cellules T régulatrices (Treg) jouent un rôle protecteur dans la tolérance immunitaire vis-à vis des allergènes. Leur carence contribue à l’exacerbation de la maladie allergique.
Évaluer ...l’efficacité de l’IL-2 à faible dose (ILT-101) sur la réponse nasale lors d’expositions à des allergènes de bouleau dans une chambre d’exposition environnementale (CEE) par rapport au placebo, 40 jours après la première administration du traitement.
Vingt-quatre patients présentant une rhinite allergique au pollen de bouleau, avec ou sans asthme associé, ont été inclus dans cette étude. Tous les patients sélectionnés avaient un test cutané positif et des Ig E spécifiques au pollen de bouleau. Une exposition allergénique de 4 heures à 25ng/m3 de Bet v 1 a été réalisée avant le début du traitement pour sélectionner les patients ayant une réponse nasale positive. Celle-ci est définie par le score total des symptômes nasaux (TNSS)≥5. L’échelle visuelle analogique (EVA) de la rhinite a également été évaluée. Après randomisation, une phase d’initiation a été menée avec des injections d’IL-2 (1MUI/jour) ou Placebo pendant 5 jours consécutifs suivie d’une phase de maintenance avec une injection hebdomadaire d’IL-2 (1 MUI/jour) ou Placebo pendant 4 semaines. Les expositions aux allergènes dans la CEE ont été effectuées lors du 8e et 40e jour après le début du traitement.
Le TNSS a diminué dans le groupe ILT-101 par rapport au placebo : l’aire sous la courbe du TNSS (AUC 0-4h) au jour 40 était de 8,03 (−12,90 ; −3,15) pour l’ILT-101 et de 3,27 (−10,00 ; 3,45) (p=0,32) pour le Placebo. Après 9 injections, la différence de l’AUC de l’EVA rhinite était de −32,31 % dans le groupe traitement versus placebo. Une augmentation significative de 1,5 fois des Treg dans le groupe ILT-101 a été observée. La spirométrie a montré des changements significatifs du FEV1P et FEF25-75.
L’ILT-101 induit une augmentation significative des Treg et tend à améliorer la rhinite allergique lors d’expositions dans la CEE.
L’artérite de Takayasu (TAK) est une vascularite des gros vaisseaux avec une infiltration importante de cellules T pro-inflammatoires dans l’aorte et ses principales branches. Son étiologie reste ...inconnue. Notre étude vise à explorer l’implication de la voie de signalisation JAK/STAT dans la différenciation des cellules T pro-inflammatoires et l’activité de la maladie chez les patients atteints de TAK.
Nous avons analysé la signature du transcriptome et du gène de l’interféron des cellules T CD4+ et CD8+ triées par le FACS provenant de donneurs sains (DS) et de patients TAK. Nous avons ensuite testé, in vitro et in vivo, les effets des inhibiteurs de JAK (JAKinibs) chez des patients atteints de TAK.
L’analyse du transcriptome a montré 248 gènes significativement dérégulés pour les échantillons de CD4+ et 432 pour les échantillons de CD8+ entre les patients DS et TAK. Parmi les gènes dérégulés, nous avons retrouvé une augmentation des voies liées aux interférons de type I et de type II, ainsi que de la signalisation JAK/STAT et de la signalisation liée aux cytokines/chimiokines qui leurs sont liées, dans la TAK. Nous avons confirmé par RT-qPCR, la régulation à la hausse de la signature du gène de l’interféron de type I dans la TAK par rapport aux DS. Les JAKinibs ont induit à la fois in vitro et in vivo une réduction significative de l’expression de CD25 par les cellules T CD4+ et CD8+, une diminution significative des cellules Th1 et Th17 et une augmentation des cellules Tregs chez les patients TAK. Les JAKinibs ont également permis de diminuer le niveau de protéine C réactive (CRP), du score NIH et de la dose de corticostéroïdes.
La voie de signalisation JAK/STAT est essentielle dans la pathogénie de la TAK et les JAKinibs semblent prometteurs dans le traitement de la TAK.