Proposer des recommandations françaises concernant la tolérance des glucocorticoïdes dans la polyarthrite rhumatoïde (PR) et leur surveillance clinique et paraclinique, en se fondant sur les données ...de la littérature et l’opinion d’experts en rhumatologie.
La procédure était la suivante :
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sélection de 5 questions, ayant trait à la tolérance, par un comité scientifique selon la méthode Delphi ;
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recherche bibliographique dans PUBMED, EMBASE, COCHRANE et communications des congrès de la Société Française de Rhumatologie (SFR), l’
American College of Rheumatology (ACR), l’
American Society for Bone and Mineral Research (ASBMR) et l’
European League Against Rheumatism (EULAR).
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élaboration et validation des recommandations par le groupe d’experts en précisant leur force, selon le niveau de preuve, puis le degré d’accord des experts pour chaque recommandation.
La recherche bibliographique a permis de sélectionner 2877 articles. Après analyse, les résultats de 73 études ont été sélectionnés et présentés aux experts comme base de la discussion. A partir des cinq questions sélectionnées, les quatre recommandations proposées sont : 1) Au cours de la PR, pour limiter les risques cardiovasculaire et infectieux liés à une corticothérapie au long cours, il est important d’utiliser la dose minimale efficace et de tendre vers une posologie inférieure ou égale à 5 mg/j ; 2) Au cours de la PR, il est indispensable d’évaluer précocement le risque fracturaire (par exemple à l’aide d’index composites et/ou de la mesure de la densité minérale osseuse) chez tous les patients recevant une corticothérapie au long cours, quelle qu’en soit la posologie ; 3) Au cours de la PR, avant d’instaurer une corticothérapie à faible dose, il est indispensable d’effectuer une recherche de foyer infectieux, d’évaluer les risques fracturaire et cardiovasculaire. Les paramètres cliniques et paracliniques indispensables à recueillir avant instauration de la corticothérapie puis, régulièrement, pendant le suivi sont le poids, la taille, les comorbidités cardiovasculaires (pression artérielle, insuffisance cardiaque), les oedèmes, la glycémie, la kaliémie ; 4) Au cours de la PR, si l’on recourt à une corticothérapie à faible dose au long cours, il est nécessaire d’informer le patient des risques encourus.
Quatre recommandations ont été élaborées et validées par des experts afin de guider la surveillance clinique et paraclinique de la tolérance des glucocorticoïdes dans la PR
Proposer des recommandations concernant l’utilisation, en pratique quotidienne, des glucocorticoïdes (GC) au cours de la polyarthrite Rhumatoïde (PR) en phase d’état selon une méthodologie basée sur ...la médecine fondée sur les preuves (EBM évidence based medecine) et l’opinion d’experts.
En suivant trois étapes : - choix de 5 questions, base de la rédaction des recommandations, par le comité scientifique selon la méthode Delphi ; – revue systématique de la littérature, à partir des bases de données Medline, Embase, des abstracts des congrès de la Société Française de Rhumatologie (SFR), américain (ACR) et européen de Rhumatologie (EULAR) ; – rédaction puis validation de recommandations par un comité d’experts rhumatologues, à partir des éléments EBM présentés et de leur expérience, en précisant le niveau de preuve et le degré d’accord pour chacune des recommandations.
Les questions sélectionnées portaient sur les modalités pratiques d’utilisation de la corticothérapie : place des bolus intraveineux de GC, place des injections intra-articulaires, modalités pratiques d’utilisation et de sevrage des GC au cours de la PR. – La revue de la littérature a sélectionné 93 articles sur titres et résumés. Au final, 50 articles ont été inclus dans l’analyse bibliographique. – Huit recommandations relatives à l’utilisation en pratique courante des GC au cours de la PR ont été validées par un vote final de l’ensemble des participants : réserver l’utilisation des bolus de GC à des situations exceptionnelles ; préférer l’utilisation de l’hexacetonide de triamcinolone pour les injections intra-articulaires et mettre l’articulation au repos pendant une durée de l’ordre de 24 heures ; préférer l’utilisation d’un produit de demi-vie courte, en prise unique lors de l’utilisation
per os ; lors du sevrage des GC, informer le malade et le médecin traitant du risque d’insuffisance surrénalienne.
Des recommandations relatives à l’utilisation en pratique quotidienne de la corticothérapie au cours de la polyarthrite rhumatoïde ont été établies. Elles apportent un élément objectif et consensuel de réponse à des questions cliniques pour la pratique quotidienne.
Proposer des recommandations françaises concernant l’indication des glucocorticoïdes dans la polyarthrite débutante et la polyarthrite rhumatoïde en pratique quotidienne, fondées sur les données de ...la littérature et l’opinion d’experts en rhumatologie.
La procédure était la suivante :
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sélection par un comité scientifique selon une méthode Delphi de 3 questions, ayant trait à l’indication des glucocorticoïdes, ont été retenues : 1) Quelle est la place des glucocorticoïdes dans une polyarthrite débutante ? 2) Quelle est la place des glucocorticoïdes, au long cours, dans la polyarthrite rhumatoïde avérée ? 3) Dans la polyarthrite rhumatoïde, quelle est la place des glucocorticoïdes, par voie générale, lors des poussées ?
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recherche bibliographique dans PUBMED, EMBASE, COCHRANE et les communications des congrès de l’American College of Rheumatology (ACR) et de l’European League Against Rheumatism (EULAR).
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élaboration et validation des recommandations par le groupe d’experts en précisant leur force, selon le niveau de preuve, et le degré d’accord des experts pour chaque recommandation.
La recherche bibliographique a permis d’obtenir 2 851 références. Après une première sélection sur les titres et les résumés, puis lecture des articles, les résultats de 36 études ont été présentés aux experts comme base de discussion. Six recommandations de force A à D ont ainsi pu être élaborées et validées par les experts : indication d’une corticothérapie à dose faible ou modérée pour une durée limitée dans la polyarthrite débutante après avis spécialisé et en cas de maladie active, en association au traitement de fond ; indication d’une corticothérapie à faible dose (maximum 0,1 mg/kg/j) dans la polyarthrite rhumatoïde seulement si le contrôle symptomatique l’exige ; indication d’une corticothérapie orale (posologie maximale 0,5 mg/ kg/j) pour une durée limitée à 1 à 2 semaines en cas de poussée polyarticulaire de PR.
Ces six recommandations pour la pratique devraient permettre une homogénéisation ainsi qu’une optimisation des pratiques cliniques en France, conduisant à une meilleure prise en charge des patients.
Rheumatoid arthritis (RA) is a common autoimmune disease with a strong genetic component. Numerous aberrant immune responses have been described during the evolution of the disease. In later years, ...the appearance of anti-citrullinated protein antibodies (ACPAs) has become a hallmark for the diagnosis and prognosis of RA. The post-translational transformation of arginine residues of proteins and peptides into citrulline (citrullination) is a natural process in the body, but for unknown reasons autoreactivity towards citrullinated residues may develop in disposed individuals. ACPAs are often found years before clinical manifestations. ACPAs are present in about 70% of RA patients and constitute an important disease marker, distinguishing patient groups with different prognoses and different responses to various treatments. Inside the human leukocyte antigen (HLA) region, some HLA-DRB1 alleles are strongly associated with their production. Genome-wide association studies in large patient cohorts have defined a great number of single nucleotide polymorphisms (SNPs) outside of the HLA region that are associated with ACPA positive (ACPA+) RA. The SNPs are generally located close to or within genes involved in the immune response or signal transduction in immune cells. Some environmental factors such as tobacco smoking are also positively correlated with ACPA production. In this review, we will describe the genes and loci associated with ACPA+ RA or ACPA- RA and attempt to clarify their potential role in the development of the disease.