Les progrès des connaissances, de la médecine et le développement des insecticides ont durant un temps laissé penser qu'on viendrait à bout des nuisances occasionnées par les moustiques, les tiques ...et les mouches, ainsi que des maladies comme le paludisme, la dengue, la maladie de Chagas, la fièvre catarrhale ovine et bien d'autres maladies infectieuses transmises par voie vectorielle. Mais en ce début de xxie siècle, la réalité s'avère tout autre. Écrit par un collectif de spécialistes, cet ouvrage présente un état actualisé des connaissances sur tous les groupes d'arthropodes d'intérêt médical et vétérinaire. Il s'appuie sur les recherches les plus récentes en systématique, écologie, génétique, anthropologie, histoire, médecine, santé publique et génie sanitaire. Pragmatique et opérationnel, il décrit les techniques d'identification et de lutte à mettre en place pour limiter les nuisances et les effets pathogènes consécutifs à la transmission vectorielle de virus, bactéries, protozoaires et filaires. Véritable voyage au cœur de l'entomologie médicale et vétérinaire, ce livre permettra aux enseignants, aux étudiants, aux personnels de santé, aux chercheurs et aux décideurs en santé publique d'avoir une vision complète, mise à jour et fonctionnelle du contexte, des enjeux et des solutions à mettre en œuvre dans un domaine majeur de la santé humaine et animale.
Recent events with the first cases of local transmission of chikungunya and dengue fever virus in southern France by Aedes albopictus, adding to the nuisance and potential vectors that can be ...encountered when traveling in tropical or sub-tropical countries, has shown the value of a reflection on the Personal protection against vectors (PPAV). It is seen during an outbreak of vector-borne disease, or simply because of nuisance arthropods, that our fellow citizens try to protect themselves individually by using an arsenal of resources available on the market. Yet most of these means have been neither checked for effectiveness or safety tests, however, essential. Travellers, staff on mission or assignment, are looking for specific information on how to protect themselves or their families. Health workers had at their disposal so far indications that vary widely from one source to another. Therefore it seemed important to the Society of Travel Medicine (SMV) and the French Society of Parasitology (SFP) to initiate a reflection on this theme. This reflection took the form of recommendations for good practice, following the outline established by the French High Health Authority (HAS). The aim was to gather all relevant information, verified and validated and the format to be used not only by health personnel (doctors, pharmacists, nurses), but also by travel agents and individuals. This document highlights the need to take into account the risk of vector-borne diseases, some deadly, and the benefit of various methods of personal protection. The choice of methods is clearly oriented towards those whose effectiveness has been proven and potential risks assessed. The paper finally proposes two decision trees based on the transmission type (day or night) and kind of stay (short or roaming, long and steady). It concerns travellers, but also expatriates, residents and nomads.
L’actualité récente avec les premiers cas de transmission autochtone par Aedes albopictus des virus chikungunya et de la dengue dans le sud de la France continentale, s’ajoutant aux nuisances et vecteurs potentiels que l’on peut rencontrer lors de voyages ou de missions plus ou moins longues dans les régions à climat chaud, a montré l’intérêt d’une réflexion approfondie sur la Protection personnelle anti-vectorielle (PPAV). Il est observé lors d’épidémie de maladie à transmission vectorielle ou en raison simplement des nuisances liées aux arthropodes, que nos concitoyens cherchent à se protéger individuellement en ayant recours à tout un arsenal de moyens disponibles sur le marché. Or la plupart de ces moyens n’ont fait l’objet ni de contrôles d’efficacité ni de contrôles d’innocuité, pourtant indispensables. Les voyageurs, les personnels envoyés en mission ou en affectation, sont à la recherche d’informations précises sur les moyens de protection pour eux-mêmes ou leurs familles. Les personnels de santé n’avaient à leur disposition jusqu’à présent que des indications très variables d’une source à une autre. C’est pourquoi il a semblé important à la Société de Médecine des Voyages (SMV) et la Société Française de Parasitologie (SFP) d’initier une réflexion sur ce thème. Cette réflexion a pris la forme de Recommandations de bonne pratique, en suivant le schéma élaboré par la Haute Autorité de Santé (HAS). L’objectif était de rassembler toutes les informations pertinentes, vérifiées et validées, et les mettre en forme pour être utilisées non seulement par les personnels de santé (médecins, pharmaciens, infirmiers), mais aussi par les agents touristiques et les particuliers. Ce document met en exergue la nécessité de prendre en compte le risque lié aux maladies à transmission vectorielle, dont certaines sont mortelles, et le bénéfice de différentes méthodes de protection personnelle. Le choix des méthodes est clairement orienté vers celles dont l’efficacité a été prouvée et les risques éventuels évalués. Le document propose finalement deux arbres décisionnels en fonction du type de transmission (diurne ou nocturne) et du type de séjour (court ou itinérant, long et fixe). Il concerne les voyageurs, mais aussi les expatriés, les résidants et les nomades.
2. Les répulsifs cutanés Boulanger, Nathalie; de Gentile, Ludovic
Protection personnelle antivectorielle,
2012
Book Chapter
Odprti dostop
DÉFINITION D’UN RÉPULSIF En entomologie, la définition communément admise pour un répulsif est celle proposée par Dethier en 1960 (Dethier, 1960) : « un répulsif est une substance qui induit chez ...l’arthropode un mouvement de retrait de l’hôte ». Les répulsifs sont classés parmi les pesticides, à côté des insecticides, des herbicides ou des fongicides. Dans différents dictionnaires, le terme « Répulsif » (Le Petit Robert) vient du latin repulsus, participe passé du verbe repellere. En langue f...
We present a case in which suicide was a severe neuropsychiatric reaction to treatment with mefloquine. Physicians must be aware of these serious psychiatric complications and bear them in mind when ...faced with atypical behavior or suspected suicide.
The body of a 27-year-old man was discovered at his home, covered with multiple knife wounds. The autopsy report concluded that death was due to a craniocerebral wound from a violent blow. Homicide was initially suspected. Suicide during acute psychosis associated with mefloquine was suggested, and toxicologic analyses confirmed this hypothesis.
Serious neurologic and psychiatric adverse events associated with mefloquine (Lariam) have been reported since its introduction in 1985. Mefloquine prophylaxis is recommended for travelers to high-risk areas of chloroquine-resistant plasmodium falciparum. The risk of malarial infection and the proven efficacy of mefloquine to prevent malaria should be weighed against the risk of drug-associated adverse events. Physicians must nonetheless be aware of these serious psychiatric complications, especially when faced with atypical behavior and atypical suicides. The patient's' family and friends should be asked about a possible trips abroad that might have entailed antimalaria treatment, even several months earlier. Testing for mefloquine during toxicological examinations is then essential. The World Health Organization recommendations and contraindications must be followed in prescribing mefloquine.