The implementation of protective status for natural areas, whether through natural reserves (1957), national parks (1960), regional natural parks (1967), the coastal conservation authority (1975), ...Natural Zones of Interest for Ecology, Fauna, and Flora or the ZNIEFF (1982), or Natura 2000 Zones (1992), to account for only the main French measures, has seen considerable advancement in the last sixty years. In 2020, the protected areas all together cover 20 percent of the national territory (Lefebvre and Moncorps 2013: 44).
At the international level, the UN recommends that 30 percent of land and sea areas be put under protection by 2030.¹
Transhumance et biodiversité : du passé au présent Transhumance and biodiversity : Front the past to the present Jean-Claude Duclos Marc Malien Résumé : Remontant aux origines montagnardes de la ...transhumance ovine et à l'organisation qu'elle impliquait autrefois dans le cadre des Alpes françaises du sud, les auteurs font apparaître les changements intervenus dans la seconde moitié du XXe siècle. L'évocation des finalités de l'élevage qu'elle caractérise, des races ovines concernées et de celles qui leurs sont associées, des savoir-faire, des paysages et des représentations qu'elle suscite, leur permet de mettre en évidence de quelles réductions sont affectées les biodiversités qu'elle engendre.
Abstract : The authors go back to the mountain origins of sheep transhumance, and the organisation that this required in the French Southern Alps, to illustrate the changes that have occurred in the second half of the 20th century. By examining the aims of the stock farming associated with transhumance, the breeds of sheep and other animals concerned, local know-how, landscapes and representations engendered by transhumance, the authors show how the biodiversity generated by transhumance has suffered over recent decades.
Le cheval au Moyen Âge Alexandre-Bidon, Danièle; Bandelli, Alessio; Bardoneschi, Floriana ...
2017
Book
Mon royaume pour un cheval ! » implorait Édouard III. Pourrait-on imaginer le Moyen Âge sans cheval ? Omniprésent dans la littérature épique et courtoise médiévale, emblème du monde chevaleresque, il ...est la monture bien-aimée des guerriers professionnels de la société féodale, un animal noble, précieux, bénéficiant d’un statut hors du commun. Compagnon du laboureur et du marchand, il est aussi un travailleur puissant qui donne son énergie pour aménager les campagnes et animer les voies commerciales dans le contexte de la grande croissance de l’Occident. Aucun autre animal n’occupe une place aussi centrale dans la culture médiévale. Ce livre propose un tour d’horizon complet de cette société équine du long Moyen Âge, interrogeant les pratiques d’élevage, les soins vétérinaires, l’équipement équestre, le monde des écuries, les représentations iconographiques, la valeur symbolique de l’animal, la place singulière qu’il occupe dans les rituels funéraires, le tabou alimentaire dont il bénéficie... Bref, tout ce qui relie le cheval à l’homme. Il existe un patrimoine équestre, matériel et immatériel, proprement médiéval, dont la richesse est à l’aune de la position éminente que l’animal a occupée à cette époque. Ce livre montre comment historiens et archéologues enrichissent nos connaissances et contribuent à mieux comprendre et protéger le patrimoine équestre.
Depuis Rivière Duclos, Jean-Claude
Le Monde alpin et rhodanien,
2005, Letnik:
33, Številka:
1
Journal Article
Recenzirano
Odprti dostop
Since Rivière...
Until the 1980s the ideas of Georges Henri Rivière exerted considérable influence on museums of ethnology, only to be rejected by most of them since. However his contribution, among ...others with the start of Musée des Arts et Traditions Populaires, and the principle of the ecomuseum, deserves our attention.
The present work considers Rivières aims, the choices he made, his tenacious ways and his own inconsistencies. The predominant role he gave to science ; his humanist conception of the links between territory, population and time ; and the energy he devoted to freeing museums from the control of central government helped to foster a genuine ecomuseum ethos. An ethos that Musée Dauphinois, as it celebrates its centenary, still upholds...
Jusqu'aux années 1980, la pensée de Georges Henri Rivière a fortement marqué les orientations des musées d'ethnologie, avant d'être rejetée par la plupart d'entre eux. L'héritage qu'il laisse pourtant à travers, entre autres, la création du musée des Arts et Traditions populaires et le principe d'écomusée, mérite d'être mis en lumière.
Ce sont les aspirations de Georges Henri Rivière, ses choix, sa ténacité autant que ses contradictions qui sont évoqués ici. La place prédominante qu'il accorda à la science, la conception humaniste qu'il livra sur les liens entre le territoire, les habitants et le temps, l'énergie qu'il dépensa pour une expérience muséologique affranchie du pouvoir central, ont concouru à l'émergence d'une véritable philosophie écomuséale. Philosophie que le Musée dauphinois, à l'heure de son centenaire, revendique encore. . .
The cell doors from Gestapo HQ in Grenoble.
In the building it occupied from September 1943 to April 1944, the Gestapo put together some basic cells to keep their prisoners in. Those carrying false ...papers, black marketeers, those resisting compulsory labour service, carriers of fire arms, deserters, resisters, members of the maquis, suspects of ail kinds and even narks resided there, long enough to be questioned, long enough for torture, for investigation. Found several decades later and now kept in safety at the Isère Museum of Résistance and Déportation, three cell doors tell their story through the graffiti drawn upon them. Inscribed at a time of terrible distress, these epigraphs mark an identity, count days, recall a few words or phrases in German for those almost certain to be deported, or simply witness the writer s or another's presence. In so many attempts to resist despair, remain alive, human, they relate a troubled time when the Nazi ideology which encouraged betrayal brought new meaning to abjection and hatred, but also to hope and heroism. The reasons given for the arrest of those named suffice to represent in ail its diversity the Résistance and its context. These items of graffiti, preserved in Grenoble, constitute the most enlightening and the most poignant documentation on the terrible period of the German occupation.
Dans l'immeuble quelle l'occupe à Grenoble, de septembre 1943 à avril 1944, la Gestapo aménage sommairement des cellules où sont détenus celles et ceux qu'elle arrête. Porteurs de faux papiers, trafiquants du «marché noir», réfractaires au STO (Service du travail obligatoire), détenteurs d'armes à feu, déserteurs, résistants, maquisards, simples suspects et même indicateurs séjournent là, le temps des interrogatoires, des tortures et des enquêtes. Retrouvées des décennies plus tard et désormais conservées au Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère, trois des portes de ces cellules livrent leurs nombreux graffiti. Inscrits en situation de détresse, ces épigraphes marquent l'identité, comptent les jours, rappellent, en prévision d'une déportation probable, des mots usuels de la langue allemande ou témoignent pour soi-même et pour les autres. En autant de tentatives de résister au désespoir, de rester vivant, c'est-à-dire humain, ils témoignent d'une époque trouble, où l'idéologie nazie, en suscitant la délation, met à jour l'abjection et la haine mais suscite aussi des comportements héroïques. Les causes d'arrestation des noms identifiés suffisent à représenter, dans toute la diversité de ses composantes, la Résistance et son contexte. A l'évidence, ces graffiti constituent, à Grenoble, la documentation la plus éclairante et la plus poignante qui soit de la terrible période de l'occupation allemande.