Este ensaio, de cunho bibliográfico e teórico, traz uma breve reflexão sobre o personalismo em Emmanuel Mounier. O objetivo é de buscar o sentido que as pessoas atribuem ao pensamento desse autor, ...como um ser-com-o-outro, e a noção de comunidade como uma estrutura social mais adequada para o ser humano efetivar sua natureza relacional. Das posições personalistas, conclui-se que a liberdade e a responsabilidade são vistas como necessárias para o sujeito não ser objetificado em seu existir real, considerando que a pessoa é alguém no mundo, e na relação com o outro, constrói sua história. É da ruptura dessa relação que decorrem os contrassensos da humanidade, a alienação e a miséria material do ser humano. Como o personalismo não é somente uma explicação teórica da condição existencial, mas também uma vontade sobre o homem, nasce daí a exigência do compromisso prático com vistas a desalienar o ser humano em Mounier. Palavras-chave: Emmanuel Mounier. Personalismo. Pessoa. Construção Humana.
O presente artigo tem como objetivo apresentar a reflexăo política e económica elaborada pelo filósofo francés Emmanuel Mounier e confluida na corrente filosófica apelidada de personalismo. A cidade ...futura poderá ser realizada somente através de pequenas comunidades, feitas de pessoas responsáveis e maduras, que vivem ativamente a insergăo na comunidade, fugindo, dessa forma, do anonimato que marca a vida nas grandes aglomerares. A análise mounieriana da política é intrinsicamente ligada a perspectiva económica do personalismo, que tem como ponto de partida a crítica do sistema capitalista e do homem burgués. A economia capitalista mortifica a pessoa e, por isso, necessita formalizar uma economia do rosto novo, um rosto personalista. A passagem de uma economia do dinheiro para uma economia da pessoa exige uma firme ruptura. É em defesa dos valores da pessoa que Mounier conduz uma batalha contra a ética do capitalismo, para substituí-la por uma ética do personalismo. Mounier esboça um modelo económico na perspectiva da pessoa, cuja socializaçăo substitui toda forma de estatizaçăo, desenvolvendo a vida sindical para uma conquista da dignidade da pessoa de cada trabalhador.
This article provides a rejoinder to recent historical accounts which trace the origins of international human rights to the work of conservative Christians writing in the 1930s and 1940s. Focusing ...on the French Catholics usually identified as the architects of Christian human rights theory, I argue that this was neither a unified project, nor an unambiguously conservative one. Instead, I stress the political ambivalence of Christian human rights discourse—the way it defied distinctions between right and left, or liberal and conservative.
De 1926 à 1936 puis de 1940 à 1942, Emmanuel Mounier (1905-1950) a rédigé des "entretiens"--transcriptions sur le vif ou de mémoire des rencontres auxquelles il participait. Ces comptes rendus, ...écrits parallèlement à son activité d’étudiant puis de directeur de revue, lui permirent, à des moments clés de son existence, de juger de l’opportunité de cultiver telle ou telle relation, de suivre telle ou telle voie, de sorte qu’ils constituent aussi de véritables dialogues avec lui-même.
The origins of the French personalist movement (1930-39) have been traced to French neo-criticism and Thomism, and German existentialism. The contribution of Russian religious-populist philosophy to ...personalism has not yet been studied, despite the participation of several Russian emigres in the movement. Nikolai Berdyaev (1874-1948), a leading proponent of the Russian tradition, brought his version of Russian "personalism" to Europe upon his exile from the new Soviet Russia. In France his works were seized as a manifesto by the French personalist movements L'Ordre Nouveau and Espirit. This essay will examine the confluence between Nikolai Berdyaev's theories about communism and the public position espoused by Esprit from 1932-39. By exploring the personal connection between Berdyaev and the editor of Esprit Emmanuel Mounier (1905-50), and their interchange of ideas, it will attempt to establish the case of influence. In describing the origins of Esprit's stance on communism, it finds support for the assertion that French personalism did, indeed, offer a "third way" distinct from the ideologies of Marxism or fascism, and a revolutionary plan opposed to either communist or capitalist economic theory. The influence of Russian ideas on French personalism offers a new dimension to the history of ideas.
Reviews "Entretiens : 1926-1944" ("Interviews : 1926-1944), by Emmanuel Mounier, edited by Bernard Comte and Yves Roullière (Presses universitaires de Rennes, 2017). Le bruit des élections ...présidentielles et législatives a en partie recouvert celui de la parution de ces Entretiens exceptionnels, qui sont l’édition intégrale des carnets où Emmanuel Mounier a transcrit ses rencontres, ses réflexions, ses notes et ses questions, de 1926 à 1936 et de 1940 à 1942.
La période de l'entre deux guerres est frappée du sceau de la révolution. Tout comme le XIXe siècle confirmait l'établissement du libéralisme, la révolution industrielle, les prétentions ...démocratiques et le nationalisme intransigeant; la période Versailles-Munich marque !'éclatement des cadres posés au siècle dernier. Des conceptions mûries dans le passé tentent de prendre forme à travers le désordre et connaissent un sort plus ou moins heureux. Le bolchévisme consolide ses positions, la Société des Nations proclame le droit des peuples à leur autonomie, le fascisme envahit l'Italie et l'Allemagne, en Angleterre, le parti travailliste déplace les libéraux, la femme conquiert ses droits dans la cité, des pourparlers sur le désarmement sengagent, le Pacte Briand-Kellog ranime de nouvelles espérances, enfin, le "new deal" en Amérique, les fronts populaires en Europe, et le nazisme en Allemagne révèlent l'essoufflement d•une machine qui s'effondre progressivement d'elle-même. Le "laisser faire" est révolu, plusieurs régimes se préparent à le remplacer.La crise de 1929, un tournant dans l'évolution de la civilisation occidentale, s'inscrit à cette époque comme la fin d'une ère, on se propose de rebâtir à nouveau, mais sur des conceptions neuves. Les années vingt inspirent le "dada", le surréalisme et jus qu'à un cer tain point, le désenchantement. Les années trente tranchent par l'héroïsme forcé à s'affirmer; c'est Malraux, Saint-Exupéry, Aragon, Sartre etc, l'absurde, après la désillusion, côtoie le choix et la prise de position, c'est l'homme en situation. Que ce soit le Front populaire, la Troisième Force ou l'Action Française, de gauche ou de droite, réactionnaire ou révolutionnaire sans but, on opte, on choisit, on s'affirme.Emmanuel Mounier, né à Grenoble en 1905 et mort à Paris en 1950, s'insère dans la prise de position du début des années trente. Son mouvement Esprit fondé en 1932 s'applique, surtout durant la première décennie, au rayonnement du personnalisme préconisé par son auteur et ses associés. Il en inspire plusieurs et assure un renouveau par ses affirmations tranchantes, souvent trop brûlantes de vérité pour ne trouver que sympathies; et il est d'autant plus subversible - aux yeux de plusieurs qu'il dérange désagréablement une société assise dans une confortable idéologie supposément inspirée des principes les plus élevés de la chrétienté.Né du krach, le mouvement personnaliste réagit en faveur d'une révolution totale, totale de par son orientation, comme l'affirmait Péguy:" ...une révolution n'est vraiment et pleinement révolutionnaire et ne réussit comme révolution que si elle atteint, comme d'un coup de sonde, que si elle fait surgir et sourdre une humanité plus pro- fonde que l'humanité de la tradition à qui elle s'oppose, à qui elle s'attaquen".Les marxistes disent: crise économique classique, opérons l'économie. Les moralistes de leur côté clament: crise de l'homme, crise des moeurs, crise des valeurs changaons l'homme et nous guérirons la société. Mounier voit dans cet écartèlement du corps et de l'âme, de l'action et de la pensée, la répercussion d'un cartésianisme douteux inspiré d'une distinction fondamentale entre l'homo faber et l'homo sapiens.