PC-FACS Arnold, Robert M.
Journal of pain and symptom management,
11/2020, Letnik:
60, Številka:
5
Journal Article
Recenzirano
Odprti dostop
PC-FACS (FastArticleCriticalSummaries forClinicians inPalliativeCare) provides hospice and palliative care clinicians with concise summaries of the most important findings from more than 100 medical ...and scientific journals. If you have colleagues who would benefit from receiving PCFACS, please encourage them to join the AAHPM at aahpm.org. Comments from readers are welcomed at pcfacs@aahpm.org.
The performance of the PC‐SAFT and I‐PC‐SAFT EoS in correlating Psat, vliqsat, ΔvapH, cP,liqsat, and critical coordinates of 1800 pure compounds that consist of 1252 non‐self‐associating and 548 ...self‐associating compounds is evaluated. The PC‐SAFT equation is able to reproduce Psat and vliqsat data with a deviation close to 1%, which meets highest standards. The counterpart is however a large deviation on the critical pressure. The I‐PC‐SAFT EoS exactly reproduces the critical pressure and temperature and accurately correlates Psat. Its weak point is a larger liquid density deviation. The key conclusion of this article is however the absence of correlation between the strength of association and the accuracy with which the experimental data were correlated. Regardless of the EoS, poor results are obtained for more than 15% of the non‐self‐associating compounds but 60% of the self‐associating compounds are accurately correlated although no association term was included in the considered EoS.
La vaccination contre le coronavirus constitue l’une des pierres angulaires dans la gestion de la crise sanitaire liée au COVID-19. Alors que la vaccination confère une protection efficace chez les ...sujets immunocompétents, son immunogénicité dans la population atteinte de rhumatisme inflammatoire chronique (RIC) n’est pas clairement établie.
Nous avons conduit une étude monocentrique rétrospective évaluant la réponse sérologique après deux doses de vaccination contre le coronavirus chez des patients adultes atteints de RIC et traités par traitements ciblés ou biologiques (n=123). Les titres d’anticorps IgG dirigés contre la protéine spike du coronavirus (SARS-CoV-2) ont été mesurés après la seconde dose de vaccin. De plus, nous avons conduit une recherche systématique jusqu’au 31 septembre 2021 dans les bases de données PUBMED, preprint et littérature grise non encore publiée des études observationnelles des taux sérologiques après vaccination chez des patients atteints de RIC traités par médicaments ciblés ou biologiques (numéro d’enregistrement PROSPERO : CRD42021259410). Les études rapportant la taille d’échantillon, la date, le pays d’origine, le taux de séroconversion ont été incluses. Nous avons ensuite conduit une méta-analyse afin d’identifier des facteurs associés à la séroconversion.
Sur nos 123 patients (âge médian 66 ans écart interquartile EI 57–75), 69,9 % ont séroconverti après 2 doses de vaccination. Les patients ayant eu une séroconversion étaient plus âgés que ceux qui n’en ont pas eu. Les patients traités par rituximab sont ceux qui ont le moins répondu à la vaccination. Nous avons identifié 20 études de séroprévalence en plus de notre cohorte, représentant un total de 4423 patients dans 11 pays. La méta-analyse a confirmé un impact négatif sur le taux de séroconversion du rituximab et dans une moindre mesure de l’abatacept, du léflunomide et du méthotrexate.
Le rituximab diminue la réponse sérologique à la vaccination contre le SARS-CoV-2 chez les patients atteints de RIC. Ce travail suggère également un impact négatif de l’abatacept, du méthotrexate ou du léflunomide particulièrement en cas d’association à un médicament biologique.
L’objectif de ce travail était de déterminer la prévalence du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2) 2019 (COVID-19) chez les patients adultes atteints de rhumatismes ...inflammatoires chroniques traités par biothérapies.
Les données ont été recueillies à partir du registre RBSMR, un registre historico-prospectif multicentrique de patients adultes (>18 ans) ayant une polyarthrite rhumatoïde (PR) ou une spondyloarthrite (SpA), traités par des médicaments biologiques dans les 10 services universitaires de rhumatologie du Maroc. Les patients ont été évalués tous les six mois et chaque fois qu’ils subissaient un événement indésirable ou un changement de traitement, avec un suivi programmé de 3 ans. Un questionnaire électronique a été complété à chaque visite par l’investigateur. L’inclusion a débuté en juin 2017 et s’est terminée en janvier 2019, date du premier gel de la base de données.
Le nombre de patients inclus était de 441, dont 419 patients validés. 225 patients étaient atteints de PR et 194 étaient atteints de spondylarthrite. L’âge moyen des patients suivis pour PR était de 51,9±11,3 ans, dont 197 femmes (87,1 %). La durée moyenne de la maladie était de 11,8±8,3 ans et la durée médiane du traitement était de 125 semaines dont 42 % en initiation. L’âge moyen des patients ayant une SpA était de 40,4±13,8 ans, 123 patients étaient des hommes (63,4 %), la durée médiane du traitement biologique en cours était de 84 semaines.
Dix patients (2,38 %) ont été touchés par le COVID-19, dont 5 suivis pour PR et 5 pour SpA. La prévalence du COVID-19 chez les patients atteints de PR était de 2,2 % et de 2,6 % chez les patients atteints de SpA.
Chez les patients suivis pour PR ayant été testés positifs au COVID 19, l’âge moyen était de 51,2±7,56 ans, tous de sexe féminin, aucune n’était tabagique, 3 patients (60 %) étais sous rituximab, 1 sous tocilizumab et 1 sous infliximab. 2 patients (40 %) étaient sous CsDMARDs concomitant ; MTX 15mg/s. Quatre patients (80 %) étaient sous corticothérapie à des doses allant de 5–10mg équivalent de prédnisone/jour.
Chez les patients suivis pour spondylarthrite touchés par le COVID-19, l’âge moyen était de 50,40±19,16 ans, le sex-ratio H/F était de 0,66, aucun patient n’était tabagique, 2 patients (40 %) étaient sous etanercept, 2 (40 %) sous adalimumab et 1 patient sous secukinumab. Deux (40 %) patients étaient sous CsDMARDs concomitant ; Sulfasalazine 2g/j. Trois patients (60 %) étaient sous corticothérapie à des doses allant de 5–15mg équivalent de prédnisone/j.
La prévalence du COVID-19 au sein de la population suivie pour un rhumatisme inflammatoire chronique sous biothérapie était faible, cela étant probablement dû à la prudence de ces patients quant aux mesures préventives contre le COVID-19 (gestes barrières, isolement social) compte tenu de leur immunosuppression.
Les données relatives à la prévalence et au risque de COVID-19 chez les patients atteints de rhumatismes inflammatoires chroniques traités par biothérapies sont encore rares mais rassurantes, d’où l’intérêt d’encourager ces patients à poursuivre leur traitement tout en respectant les mesures de prévention et de protection contre le COVID-19.