A relative lack of standardised long‐term monitoring data often limits the ability of African conservancies to quantify their efficacy to protect wildlife. In this study, we combined eight 2‐km long transects surveyed monthly between October 2017 and March 2020 (total 240 transects sampled) with a hierarchical multi‐species and multi‐season distance sampling modelling framework to: (1) estimate monthly density of an ensemble of 10 different large herbivores and (2) understand how species respond to changes in vegetation productivity and time across the Naboisho Conservancy in the Greater Mara Ecosystem, Kenya. We documented a total of 55,298 individuals from 6830 animal groups. The median coefficient of variation for all density estimates was 27.67%. On average, number of groups was higher at intermediate levels of vegetation productivity. We found that in general, populations of large herbivores remained stable in the conservancy during the study period, except for wildebeest which decreased in density. We showed that multi‐species monitoring frameworks can be used to understand how species abundance changes across space and time, providing indications as to how they are responding to environmental dynamics or management prescriptions—both of which are valuable tools for under‐resourced wildlife conservancies. Résumé Le manque relatif de données standardisées de suivi à long terme limite souvent la capacité des conservatoires africains à quantifier leur efficacité en matière de protection de la faune et de la flore. Dans cette étude, nous avons combiné huit transects de 2 km de long examinés mensuellement entre octobre 2017 et mars 2020 (240 transects échantillonnés au total) avec un cadre de modélisation hiérarchique multi‐espèces et multi‐saisons d’échantillonnage à distance pour: (1) estimer la densité mensuelle d’un ensemble de 10 grands herbivores différents et (2) comprendre comment les espèces réagissent aux changements de productivité de la végétation et au temps dans la zone de conservation de Naboisho dans l’écosystème du Grand Mara, au Kenya. Nous avons répertorié un total de 55 298 individus appartenant à 6 830 groupes d’animaux. Le coefficient médian de variation pour toutes les estimations de densité était de 27,67 %. En moyenne, le nombre de groupes était plus élevé à des niveaux intermédiaires de productivité de la végétation. Nous avons constaté qu’en général, les populations de grands herbivores sont restées stables dans le conservatoire au cours de la période d’étude, à l’exception des gnous dont la densité a diminué. Nous avons démontré que les cadres de suivi multi‐espèces peuvent être utilisés pour comprendre comment l’abondance des espèces change dans l’espace et dans le temps, fournissant des indicateurs sur la façon dont elles réagissent à la dynamique environnementale ou aux prescriptions de gestion ‐ deux outils précieux pour les conservatoires de la faune sauvage qui manquent de ressources.