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  • Les infections à mycobactér...
    Prendki, V.; Germaud, P.; Bemer, P.; Masseau, A.; Hamidou, M.

    La revue de medecine interne, 5/2008, Letnik: 29, Številka: 5
    Journal Article

    Les infections à mycobactéries « non tuberculeuses » – ou « atypiques » – sont dues à des mycobactéries de l’environnement et surviennent généralement sur un terrain d’immunodépression locale ou générale. Les formes cliniques les plus fréquentes sont des infections pulmonaires, ganglionnaires, cutanées, ostéoarticulaires et des atteintes disséminées. Malgré l’apparition d’antibiotiques efficaces, les échecs thérapeutiques restent fréquents, en raison des problèmes de tolérance et d’interactions médicamenteuses. La prévalence des infections à mycobactéries non tuberculeuses (MNT) a augmenté depuis l’ère du sida. Actuellement, on les rencontre plus fréquemment chez des patients non infectés par le VIH, connus comme immunodéprimés ou non, ainsi que dans un contexte de iatrogénie. Elles ne sont pas rares dans les services de médecine interne et de gériatrie. Leur expression clinique est large et variée. Certaines espèces mycobactériennes semblent être plus souvent retenues comme pathogènes que par le passé. Lorsqu’une MNT est isolée, sa responsabilité dans la survenue d’une pathologie doit toujours être discernée : des critères ont été définis pour tenter de distinguer infection et colonisation. Chez les patients infectés par une MNT ne présentant aucun facteur d’immunodépression connu, la recherche systématique d’un déficit immunitaire semble s’imposer, notamment certains déficits congénitaux sur la voie de l’interféron et des interleukines. Dans les infections pulmonaires en échec de traitement et dans les infections disséminées, peut être discuté l’intérêt d’un traitement adjuvant par interféron gamma. De nouvelles molécules anti-infectieuses récemment évaluées peuvent être utilisées dans certains cas difficiles. Non tuberculous mycobacterial (NTM) infections, also called atypical mycobacterial infections, are caused by environmental mycobacteria and usually occur in cases of general or local immunosupression. These infections usually concern the lungs, the lymphatic system, the skin or the bones tissues. They are sometimes disseminated. In spite of new efficient antibiotics, including macrolides, therapeutic failures are common and favoured by long treatments with their potential adverse effects and drug interactions. The prevalence of atypical mycobacterial infections is increasing and is also observed in internal medicine and geriatric wards. Their clinical expression can be varied. Nowadays, these infections are more and more frequent in non-infected HIV patients, whether immunosupressed or not. Concerning other localisations of atypical mycobacterial infections, iatrogenic causes seem to be increasing and cases of nosocomial transmissions have also been described. When a NTM is found in a sample, its role in the cause of an infection must be assessed with criterias distinguishing infection from colonisation. For those who are not locally or generally immunosupressed, it is important to search for an immunological deficiency. Indeed, patients having congenital deficiencies occurring in the interferon and interleukine pathways can develop repeated NTM infections. Therefore, for pulmonary infections in treatment failure and for disseminated infections, an adjuvant treatment by interferon gamma could be proposed. New molecules have recently been tested and can be used in some atypical mycobacterial infections.